La Préface De Phèdre

qu'elle est néanmoins justifiable. A l'époque, ces propos auraient surement choqués La Fontaine, qui a écrit plus de deux cents quarante-trois fables. En effet, depuis Esope et Phèdre, dont La Fontaine s'est inspiré, la visée pédagogique de la fable a toujours été une évidence et La Fontaine le revendique dans sa préface des Fables, avec cette expression "placere docere" qui énonce clairement la double finalité des fables : plaire et instruire. Le récit doit donc être agréable et simple et la morale

Fontaine ne fait pas exception, et reprend dans ses Fables les apologues d'Esope et de Phèdre. Dés sa parution, l'ouvrage est accueilli avec succès ; aujourd'hui encore, il s'agit d'un des plus grands monuments de la littérature française. Ces courtes histoires qui expriment toutes une morale sont apprises et récitées dés l'école primaire, et forment l'Homme moderne lors de son éducation. Pierre Clarac, dans sa préface des Fables écrite en 1942 nous dit : "Quand nous récitons les Fables, nous les interprétons

domaines Dans la plupart des cas, le théâtre présente un dialogue philosophique qui a pour but d’instruire le spectateur avec l’apport de nouvelles connaissances, compétences, le faire réfléchir ou l’enseignement moral. Exemple : Dans la préface de Phèdre, Racine dit : « Leur théâtre était une école ou la vertu n’était pas moins bien enseignée que dans les écoles des philosophes.»  les spectateurs qui vont voir des pièces sont comparés à des philosophes  le niveau des instructions données est

propre (on peut citer Antigone, Phèdre, Othello...) parce que les caractères qui sont incarnés par les personnages sont entièrement absorbés et éclipsés par eux - alors qu’au contraire dans la comédie, qui a souvent pour titre un nom commun (l’Avare, le Bourgeois gentilhomme, les précieuses ridicules...), ce sont les vices eux-mêmes qui constituent pour ainsi dire le personnage central. Bérénice est d’inspiration historique comme le précise Racine dans sa préface. Il s’inspire d’un épisode de l’Enéide

portrait que j'ai fait de lui d'après nature, et s'il se connaît quelques-uns des défauts que je touche, s'en corriger. C'est l'unique fin que l'on doit se proposer en écrivant [...] On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l'instruction." ( Préface Pour La Bruyère, l'acte d'écrire n'est pas gratuit, et doit obéir à une fonction didactique. Or, dans la première remarque des Caractères, en affirmant que " Tout est dit et l'on vient trop tard depuis sept mille ans qu'il y a des hommes et qui

Ionesco (on se contente souvent 2 représenter la métamorphose par un simple corne que l’acteur met sur son nez ou sur son front à l’aide d’1 élastique. Le reste est ensuite figuré par la position du corps.) Phèdre, Racine (les contraintes ont permit aux tragédies 2 R. d’exister. La situation 2 Phèdre est d’autant + dramatique qu’elle est concentrée ds le temps. La règle des 3 unités permet ainsi 2 créer 1 tension dramatique + forte.) Le Mariage 2 Figaro, Beaumarchais ( fait en 1784 les délices 2 la

plaquette de 1664 et les deux préfaces de 1665 et 1666, pour les Fables l’épître en prose à Monseigneur le Dauphin et la Préface du recueil de 1668), avant de les tester par l’analyse comparée d’un conte et d’une fable. La mise à distance des modèles 4 J. de La Fontaine, Œuvres complètes, t. I, Fables et Contes(= ŒC), éd. établie, présentée et annoté (...) 5 Ibid., p. 556. 6 Ibid., p. 7. 7 Ibid., p. 605. 8 Ibid., p. 604. 2On peut d’abord observer que, dans ses préfaces, La Fontaine adopte une

récits licencieux en vers irréguliers ; les Amours de Psyché et de Cupidon (1669), roman en prose et en vers. Ses Fables (12 livres parus de 1668 à 1694) ont immortalisé son nom. Il a pris ses sujets un peu partout, surtout chez les Anciens (Esope et Phèdre, notam.), mais il a totalement renouvelé le genre : la fable n’est plus sèche démonstration d’une morale ; c’est un cours récit à l’intrigue rapide et vive. La souplesse et le naturel du style sont en réalité le fruit d’un grand travail ou le poète

bien, ou du moins il occupe une position intermédiaire entre le bien et le mal; son malheur doit être provoqué par une erreur de jugement plutôt que par un vice foncier. Ce point particulier était très important pour Racine, qui précise dans la préface de Phèdre qu'il a pris soin de ne pas donner à son héroïne les traits monstrueux que les versions précédentes lui avaient conférés, de manière à rendre son malheur plus touchant. Dans l'ensemble, les personnages d'une tragédie doivent être représentés

souvent pour héros des animaux, chargés alors de représenter des Hommes. On appelle l'auteur d'une fable un fabuliste. Au Moyen-Âge, de nombreux recueils de fable, appelés isopets, sont constitués. Les origines du genre : Esope (VII-VI siècle AC) Phèdre (auteur latin, -15/50 ap JC) La matière de la fable : Des récits vivants et variés : les récits sont brefs, les discours et les personnages sont présentés rapidement. Des personnages variés : des hommes, des animaux, des végétaux et des objets. Des