La Raison Peut Elle Tout Connaitre

qui se laisse entièrement gouverné par ses passions ? Ne faut-il pas au contraire s'en détourner, s'en libérer en cherchant à les connaître afin de mieux les maîtriser ? Entre leur rejet inconditionnel - au nom de la raison et de la morale - et la valorisation sous la forme d'une philosophie de l'action ou encore d'une esthétique des passions, quelle place l'homme peut-il et doit-il leur accorder ? Une science des passions, au sens d'un bon usage, est-elle possible? Nous verrons d'abord que , de

«pyrrhonisme» Il n’est pas aisé de tracer l’histoire du scepticisme car l’attitude sceptique a probablement existé de tout temps. En tout cas, le scepticisme au sens philosophique du terme remonte à un philosophe grec de la cité d’Élis, Pyrrhon, né vers 365 avant notre ère et mort vers 275. C’est pourquoi le scepticisme ancien est souvent désigné par le vocable de «pyrrhonisme». Tout comme Socrate, Pyrrhon n’a rien écrit. Nous ne savons pas grand-chose de sa vie. D’après une source ancienne, Pyrrhon

1'esprit et du coeur sans laquelle toutes les joies du monde sont pleines de déceptions et, trop souvent, suivies de dégoût. Voilà pourquoi saint Augustin a pu s'écrier: «Vous nous avez faits pour vous, Seigneur, et notre esprit est agité jusqu'à ce qu'il se repose en vous» (cf. Confessions, Livre I). Disons enfin que la religion est seule capable de consoler 1'homme au milieu des peines inévitables de la vie. La religion est aussi un devoir pour la société dont elle peut seule assurer l'existence et

question des causes. Nous verrons ainsi tout d’abord pourquoi il est possible de penser, comme Georges Braque, que « l’art trouble » tandis que « la science rassure ». Nous montrerons ensuite que le rapport des deux termes est en fait inversé à tort, et qu’il convient de rectifier le paradoxe. Il est vrai qu’en vertu des préjugés, on peut dire que « l’art trouble, la science rassure », mais il convient de voir pourquoi. La science rassure tout d’abord. Par l’effort et la construction objective

l’histoire des civilisations. Dans ce texte Freud étudie le problème suivant : comment la religion raisonne-t-elle ? Quelle est la valeur argumentative de la foi ? Existe-il une obligation fondée sur la croyance religieuse ? Dès lors le fonctionnement de la religion repose-t-il sur des choses fondées ? La foi est-elle un argument s’appuyant sur la vérité ? Sommes-nous obligés d’avoir la foi ou la raison suffit-elle à nous satisfaire ? Au début du texte Freud se place au point de vue de la

Dissertation philosophique Y a-t-il des vérités qui dépassent le savoir ? Se demander si l'on peut trouver des vérités qui dépassent le savoir, c'est mettre en question l'existence de celles-ci. Le terme de « vérité » est ici au pluriel. Lorsque l'on parle de vérité, on fait référence à quelque chose qui s'opposerait à la fausseté. Néanmoins, la vérité n'est pas le réel. La réalité est extérieure à l'homme et par conséquent indépendante de lui. La vérité, terme issu du langage humain

tenter de les fuirs, par exemple en refoulant leur existence. Ainsi,celui qui satisfait ses désirs refuse donc de lutter contre eux et se laisse donc porter par leur force. En suivant cette idée,on peut donc penser que l’homme semble être esclave de ses désirs puisqu’il se soumet à eux en faisant tout pour les asouvrir. Desirer c’est donc manquer d’un objet précis et si ce désir n’est pas satisfait,le manque ne disparaît pas pour autant. Mais la satisfaction du désir ne supprime pas forcément le

comprendre: Comprendre, c'est connaître un phénomène de l'intérieur, par son sens, en déchiffrant sa singularité. Dans les sciences, expliquer c'est ramener la diversité des phénomènes à des causes (leurs conditions de production) et à des lois permettant d'en faire des cas particuliers. autrui: Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui"

La Vérité INTRODUCTION : Rechercher la vérité c'est croire qu'elle nous est accessible ; mais comment l'atteindre ? C'est croire aussi qu'elle nous est essentielle ; mais pourquoi l'est-elle ? Car, on peut aussi bien mettre en cause la possibilité d'atteindre le vrai et l'idée même de vérité que sa valeur. Dérobée au fond d'un puits, selon Démocrite, pourquoi vouloir pour elle y tomber ? I VERITE ET OPINIONS. A) Le pouvoir des mots : l'enseignement rhétorique des Sophistes La philosophie s'est

l’ignorant ne sait pas qu’il est dans l’erreur. Dès lors peut-on lui reprocher ses erreurs ? Cependant, on peut se réfugier dans l’ignorance pour tout excuser ( fautes, échecs et erreurs) ; tout devient alors excusable. Mais ceci revient à nier le fait que l’homme est capable de penser, de connaître. On peut donc lui reprocher de se complaire dans l’ignorance au point d’en oublier ses devoirs. Si l’ignorance n’est pas toujours excusable, elle ne peut que rarement servir d’excuse. Alors l’ignorance est-elle