La Religion Est Elle Rationnelle

l’homme est totalement rationnel dégagé de ses appartenances de groupe, il agit en fonction de ses intérêts propres. Sa morale est strictement utilitaire, elle est basée sur la recherche du bonheur strictement matériel. Ses rapports avec les autres sont de type contractuel. C’est un individu libre et rationnel, il a un projet rationnel de vie. Si cet individu a des croyances, des convictions, elles n’influencent pas ses choix. La gestion n’est pas uniquement rationnelle, car elle est entourée

un vaste débat sur l'identité culturelle, morale et spirituelle de l'Occident ; débat rendu encore plus animé, en Europe, par l'important flux de personnes qui proviennent d'autres régions du monde et qui, portant avec elles des cultures et des religions diverses, invitent à l'ouverture et au dialogue, source d'enrichissement réciproque, mais en appelant aussi à une réflexion sur l'identité culturelle, morale et religieuse de l'Europe. Cette réflexion renvoie au passé mais concerne surtout le présent

contradiction avec la religion qu'il soit sujet des origines de la terre ou encore de l'évolution et du Darwinisme. Les différents monothéisme soutiennent que leurs textes issus d'un message divin sont véritable tandis que la sciences affiche ses démonstrations et raisonnements rationnels. Malgré cela dès le 11ème siècle Averroes un philosophe théologien islamique énonce dans le « Discours Décisif » une méthode simple permettant de palier à ces problèmes entre Révélation et Examen rationnel qui serais capable

lutter contre l'obscurantisme, l'ignorance, la bêtise, les ténèbres. Pour la libre circulation des idées et des savoirs. Passage d'une société qui repose sur la tradition et la référence aux textes sacrés à une société qui privilégie la connaissance rationnelle et l'esprit critique. Liberté éclairée par la Raison : « oser penser par soi-même » (Diderot) ; idée du libre-arbitre. Kant dans « Qu'est-ce que les Lumières ? » : « Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise

racines dans le schisme qui a séparé le judaïsme et le christianisme et que la cause première de l’antijudaïsme est l’accusation de déicide, ce qui, à notre avis, est totalement faux. Tous ces auteurs essayent en outre de trouver une explication rationnelle à une haine qui non seulement n’est pas vraiment religieuse mais qui est totalement irrationnelle et impersonnelle et qui est à un tel point ancrée dans l’opinion universelle qu’on est allé jusqu’à penser que c’était un sentiment déviant éternel

On observe que les religions servent souvent de socle d’identité culturelle, mais que dans les sociétés marquées par l’essor des sciences physicomathématiques et de la technologie qui l’accompagne, l’autorité religieuse décline et fait l’objet de débats, de contestations, comme en témoigne par exemple la montée du scepticisme en Europe au 18e siècle, ou bien d’indifférence. On s’interrogera alors sur les conditions, le sens et la portée du jugement critique, dont la religion fait l’objet. Peut-on

christianisme. En effet – pour les partisans de l’Aufklärung qui, au nom de la « religion naturelle » purement rationnelle et intérieure, excluent de celle-ci tout élément historique et révélé, la vérité pleinement démontrée de cette religion naturelle rejette comme fictive et inutile toute religion positive. Et même si un rationalisme plus large et plus ouvert comme celui de Lessing n’oppose plus élément révélé et élément rationnel au point que le premier peut précéder le second dans le temps et par sa pureté

semble être un phénomène universel, contemporain de la naissance de l’humanité elle-même. Le problème qu’une telle croyance pose, c’est de se demander si elle ne serait pas l’expression provisoire de l’ignorance des hommes à donner une explication rationnelle à toute chose? Est-elle un phénomène du passé qui survivrait encore dans la mentalité d’hommes à l’esprit faible et crédule? Peut-elle être justifiée, dans une certaine mesure, par la raison elle-même ? A quel besoin fondamental la croyance religieuse

semble être un phénomène universel, contemporain de la naissance de l’humanité elle-même. Le problème qu’une telle croyance pose, c’est de se demander si elle ne serait pas l’expression provisoire de l’ignorance des hommes à donner une explication rationnelle à toute chose? Est-elle un phénomène du passé qui survivrait encore dans la mentalité d’hommes à l’esprit faible et crédule? Peut-elle être justifiée, dans une certaine mesure, par la raison elle-même ? A quel besoin fondamental la croyance religieuse

pour l'homme ? Les hommes ne se satisfassent pas des résultats de la science engendré par la raison. En effet, plus il y a de réponses, plus il y a de questions. La science, le savoir, ne peut avoir réponses pour toutes choses contrairement à la religion. L'homme est donc plus souvent attiré par la foi que la raison. Mais la raison est en l'homme, permettant d'accomplir de grandes choses, des choses qui s'approchent du divin, de la perfection; à travers l'art, la science. Mais l'homme est toujours