La Rivalité La Méfiance Hobbes

Aristotélicienne – langage, cadre de socialisation épanouissement, perfectibilité de l’homme au sein de la société.) (Problématique de Hobbes - l’homme est un loup pour l’homme, rationalisation) (Rousseau agressivité qui repose sur la socialisation par hasard… Il ne faut pas revenir en arrière mais faire évoluer cette société en bien.) Kant a derrière lui la tradition de Hobbes, de Rousseau, de Aristote… Il va nous proposer une explication de l’association humaine très intelligente qui tient en compte

risquerait de mener à la xénophobie ou celui d’une trop grande valorisation de la culture qui amènerait au nationalisme. Sur ce dernier point l’étude de la nature humaine a une certaine justification. L’état de nature, également utilisé par Thomas Hobbes et John Locke, est donc un outil d’étude qui peut permettre de traiter du rôle de la nature et de la culture sur l’humanité. A default d’être totalement absurde, l’idée de nature humaine semble très complexe. Face à cette complexité, certains

L'enfer, c'est les autres, disait Sartre après Hobbes pour qui l'homme est un loup pour l'homme. Mais depuis Aristote jusqu'à Saint-Exupéry, on n'a cessé de louer l'amitié comme expérience irremplaçable. Tout se passe comme si l'homme avait besoin des autres, tout en maintenant à leur égard une méfiance qui peut aller jusqu'à la violence. On peut en conclure avec Kant que l'homme se caractérise par une "insociable sociabilité" qui le maintient dans une perpétuelle tension entre la recherche d'autrui

conscience de soi. Enfin, d'après les travaux de Thomas Hobbes dans Léviathan, les hommes sont voués à se quereller car la nature a fait des hommes aux facultés intellectuelles et physiques relativement égales. Ainsi, ils ont sensiblement les mêmes chances d'arriver à leur fins, c'est pourquoi ils deviennent ennemis si l'objet de leur désir ne peut qu'appartenir à un seul d'entre eux. Des conflits naissent alors de la rivalité, de la méfiance et de la fierté des individus. J'attends de ma relation

Effectivement, Thomas Hobbes dans Léviathan, en 1651, établie que par le fait que les hommes partagent des buts communs, chacun tente alors de dominer l’autre « [raisonnablement] (…) [en se rendant] maître, par la force ou par la ruse ». Dans la philosophie Hobbesienne la violence semble en effet naturelle pour l’Homme, et les causes des querelles entre eux résulteraient de tendances innés : La rivalité – qui provient du profit contemplé par plusieurs individus à la fois –, la méfiance – quant à elle,

jamais existé) « l’état de nature » antérieur à la naissance des sociétés organisées, ainsi qu’à la question des raisons de la sortie de cet état de nature. Pour T-HOBBES, dans la cohabitation inorganisée d’individus qui aspirent tous à la satisfaction des mêmes désirs, l’égalité des aspirations se transforme naturellement en rivalité ; la méchanceté se généralise et conduit à « tous contre tous », état « odieux et misérable », puisqu’il rend précisément impossible la satisfaction des désirs de la

chacun va s'opposer à chacun...) La facon dont Hobbes va décrire l'Etat de nature va être comme un champ de rapport de force (chaque homme est comme un rapport lancé (modèle physicien, matérialiste)) Pour Hobbes, trois grandes causes de l'Etat naturel : les hommes ont des passions, qui vont leur faire prendre l'offensive : - La rivalité : les hommes sont rivaux entre eux, qui fait prendre l'offensive aux hommes en vue de leur profit - La méfiance, qui fait prendre l'offensive aux hommes en vue

autoritaires qu’entre Etats démocratiques puisque les seconds sont moins impérialistes que les premiers. Les deux philosophes les plus souvent cités comme fondateurs du réalisme demeurent néanmoins l’italien Nicolas Machiavel (1469-1527 ) et l’anglais Thomas Hobbes (1588-1679). Machiavel est un contemporain de la Renaissance, marquée par 4 Id., ibid, 57; Michael Doyle, « Thucydides : a Realist? » in Richard Ned Lebow et Barry S. Strauss, eds, Hegemonic Rivalry : From Hegemony to the Nuclear Age (Boulder, CO

jusqu'à la guerre. Machiavel dit dans le prince qu'il n'y a rien au dessus des cités et que c'est l'anarchie qui domine et qu'elles sont toujours à la recherche d'une puissance. Hobbes dit que l'homme est en proie à ses passions qui peuvent nous conduire aux conflits, il pense qu'il y a trois types de passions : la rivalité entre individus ou états qui conduisent au conflit, ensuite la peur d'un autre état qu'on considère comme puissance, on ne va pas mettre en place des relations de coopération avec

bien avoir conscience du fait que la politique moderne se déploie dans un cadre tout à fait inédit, la plupart des auteurs sont d’accord avec ça. Léo Strauss qui est un auteur anti-moderne, parle de la première vague de la modernité : Machiavel et Hobbes. Invention d’une nouvelle manière de penser la communauté politique, la société (à partir de Rousseau, fin du XVIIIe siècle). L’univers des anciens était souvent articulé par référence au cosmos, à un univers clos, hiérarchisé (naturellement