La Réforme De Maupeou

contrôle de manière non officielle. Mais ceci va contribuer à l’aggravation de la situation. Les parlementaires sont des privilégiés formant une caste très conservatrice. Ainsi au XVIII°s., l’opposition parlementaire va devenir systématique. Les réformes réclamées et attendues, pour l’évolution sociale sont sans cesse mises en échec par les parlementaires eux-mêmes. Ainsi cette opposition parlementaire constitue un nouvel abus et l’institution parlementaire, plutôt que d’être perçue comme l’institution

affaires privées. La distinction formelle entre ses deux activités est intervenue à partir de 1557. L expression de conseil des parties pour désigner ce conseil privé s est généralisé à partir des années 1560. En 1661 quand est intervenu la grande réforme des conseils il y avait 5 formations du conseil dont certaines étaient plénières pour juges, il s agissait du conseil d Etat et des finances et du conseil des finances et les 3 autres étaient des formations restreintes a un petit nombre de conseillers

l'entreprise encyclopédique), qui finira le jour de sa mort, le 15 avril 1764. La politique de Louis XV est marquée par des réformes dans l'administration, la justice et le souci de réduire la vénalité des charges. Choiseul réforme la marine et l'armée, et veut étendre les colonies françaises dans les Antilles. La dissolution de l'ordre des Jésuite est officialisée en novembre 1764. Maupeou (homme politique) tente de restaurer le pouvoir royal, en vain. Le long cheminement vers la contestation populaire

moitié du XVIIIe siècle, c’est-à-dire aux alentours de 1750. La première phase de cette crise dure de 1750 à la mort de Louis XV, en 1774. Elle est marquée par le développement des idées nouvelles, et par l’incapacité de la monarchie à conduire les réformes nécessaires jusqu’à leur terme. L’Ancien Régime est confronté à des difficultés mais la situation n’est pas encore totalement désespérée. La deuxième phase commence en 1774, avec la mort de Louis XV et son remplacement par Louis XVI (son petit

pas eu besoin d'être explicité. La première alliance était le sacre de Pépin le Bref, les rois ont toujours été catholiques. Au début du 16ème siècle, un moine allemand remet en cause l'autorité de l'élise : Martin Luther, il va vouloir réformer l’Église : la Reforme qui va donner naissance à la religion réformée ou protestante. Cela va avoir des conséquences politiques, dans l'esprit de Martin Luther, les sujets doivent suivre la religion de leurs princes. En effet, on voit des principautés allemandes

      B) Les prétentions récurrentes des officiers en matière législative.     Les Parlements bénéficiaient d’un rôle en matière politique qu’ils n’ont cessé de vouloir étendre tout au long de l’Ancien Régime malgré les nombreuses tentatives de réformes (a). Cette confusion des pouvoirs judiciaire et législatif a eu des conséquences importantes sur le déclenchement de la Révolution et sur les principes qui en sont issus (b).     1)      La force politique des Parlements.   Etant une émanation de

famille; - Le conseil des parties ou privé où l’on traite des affaires contentieuses; - Le conseil d’état et des finances qui est spécialisé dans toutes les affaires d’ordre administratives et financière. 2° Le conseil après les réformes de Louis XIV. Il va réformer le conseil de 1661 à 1673 pour répondre à 3 objectifs. Il va obtenir un moyen de gouvernement radical par un souverain qui se veut absolue. Il veut obtenir un organe de gouvernement adapté à une monarchie de plus en plus administrative

régence postmortem, furent annulés par le Parlement. • Théoriquement, le roi ne peut abdiquer, se soustraire au devoir de régner. 2. Compléments : La catholicité du roi et l’inaliénabilité du domaine royal. a) La règle de catholicité. Jusqu’à la Réforme, la chose va de soi ; le problème surgit avec Henri III (1574-1589), qui n’a pas de fils et dont le plus proche parent dans la lignée légitime est Henri de Navarre, de la famille de Bourbon, mais prince protestant. Sous la pression de la Ligue,

et les privilèges, il doit respecter les coutumes. Cette monarchie est de droit divin, elle tire son pouvoir de Dieu. Bossuet, en 1670, va écrire un ouvrage  La politique tirée des propres paroles de l’écriture sainte. Au XVI° siècle c’est la réforme protestante. St Thomas d’Aquin considère le peuple comme un médiateur entre Dieu et le roi. C’est la théorie scolastique, Dieu remet le pouvoir à la société qui va elle-même le confier au roi, le peuple a donc un droit de regard sur l’exercice du

mal à engager des réformes structurelles sans toucher à quelques privilèges, notamment sur la question fiscale. LʼEtat a un déficit ( gros ). Il faut faire en sorte que ce soit les riches qui payent un petit peu dʼimpôts. Quand le roi va tenter une réforme fiscale, il va trouver en face de lui les privilégiés qui vont sʼy opposer. En théorie le roi a tous les pouvoirs, mais en pratique on constate que cʼest un roi qui est faible politiquement, il se révélera incapable de réformer lʼEtat. Alors même