La Science A T Elle Le Monopole De La Vérité

« Suffit-il à la pensée d’être cohérente pour être vraie ? » Tout raisonnement contradictoire est directement qualifiable de faux. L’incohérence due à la contradiction est donc invariablement signe de fausseté. Au contraire, une pensée cohérente, qui respecte les lois de la logique, est toujours vraisemblable, ce qui amène naturellement à la considérer comme vraie. Pour autant, peut-on poser la cohérence d’une pensée comme condition nécessaire et suffisante à sa vérité ? Notons d’abord que

la répartition des richesses, à une société centrée sur la répartition des risques. Autrement dit, le risque n’est plus une menace extérieure, mais bien un élément constitutif de la société. Les risques apportés par la civilisation ont pour caractéristique qu’ils se dérobent à la perception tant physique, géographique que temporelle. Le risque est d’une nature nouvelle et entraîne une redéfinition de la dynamique sociale et politique en devenant un critère supérieur à la notion de répartition des

dans sa forme générique. La suite du sujet se rapporte donc à quelque chose que tous les Etats ont en commun. Il faut ainsi mener une réflexion sur le concept d’Etat en science politique et l’interroger suivant ses caractéristiques générales. - « est fondé » : Le fondement de l’Etat est ce qui a permis sa construction au cours de l’Histoire, mais aussi ce qui permet aujourd’hui de définir l’Etat tel que nous le connaissons aujourd’hui, c’est-à-dire l’Etat moderne. Le fondement de l’Etat peut se définir

3niveaux possibles d’analyse :  Les pratiques des individus cad ce qu’il font c’est la partie techniques : le terrain. Elles ne se font que si on peut les rattacher a un modèle (ce sont les principes d’explication). Comment rationaliser ses pratiques ?  Les modèles. Les pratiques ne sont légitimes que si on peut les rattacher à un modèle. Un modèle est un principe d’explication. C’est pourquoi, on agit ainsi. Comment va t on rationaliser les pratiques que l’on fait ? C’est en général ce qu’on

SUJET: La vérité scientifique La vérité scientifique apparaît comme une vérité absolue, normative. Mais, au sein même de la communauté scientifique, il existe des divergences, des théories opposées. De plus, il est difficile d’occulter la présence de nombreuses erreurs scientifiques dans l’histoire des sciences. Une hésitation se fait alors sentir : peut être accordons nous un peu trop vite le monopole de la vérité à la science… En outre, la vérité scientifique, propriété du langage, se distingue

10.Pour une science morale laïque 11.Condorcet, précurseur de l'éducation permanente Conclusion INTRODUCTION La notoriété de l'oeuvre de Condorcet a beaucoup fluctué depuis son suicide «préventif» dans la geôle de Bourg-Égalité le 7 germinal (27 mars) 1794 . Ignorée pendant presque un siècle, l’œuvre a connu une vogue nouvelle en France à l’occasion de la mise sur pied de l’instruction publique, laïque, mixte et obligatoire en 1881-82. Autre rebond à la fin du XXe siècle

Max Weber Préface de Raymond Aron : Première partie : Max Weber était un homme de science qui s'est toujours intéressé aux choses politiques. Il semble presque que, pour lui, la finalité de sa pensée aurait été l'action. Cela peut s'expliquer par le contexte (l'Allemagne vient juste d'être réunifiée, quelle est sa place dans le monde ?) et par des motifs plus personnels (la science peut servir l'homme d'action). L'homme d'action est celui qui en une conjoncture singulière et unique

Média La délibération imparfaite Dans De la démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville s’interroge sur la capacité de résistance du pouvoir politique à la violence des critiques sur une multitude de journaux.  Il perçoit que la liberté de la presse et la multiplicité des points de vue crée un équilibre de pouvoir sans doute plus stable que la censure et l’unicité de point de vue. Selon lui, entre la censure totale et la liberté totale, il n’existe aucun état intermédiaire où

COURS SUR LA VERITE ET LA DEMONSTRATION INTRODUCTION Grâce à sa raison et à l’expérience, l’homme peut espérer connaître le réel. Autrement dit, il peut espérer atteindre la vérité sur le réel. Mais que faut-il entendre par la vérité. Une vérité peut-elle être limitée ou est-elle absolue ? Une vérité dite objective n’est-elle pas limitée, ne serait-ce que par son objet, comme c’est le cas en science ? Y-a-t-il des vérités autres que scientifiques ? Les sciences et la logiques doivent-elles

document peut être reproduit librement, à condition d'en mentionner la source. Condorcet (1743-1794) Bernard Jolibert (1) Dans les débats d'idées qui constituent notre environnement intellectuel quotidien, il y a des mots qui sentent la poudre et des auteurs qui apportent un peu de paix. Le terme «laïque» appartient à la première catégorie et Condorcet à la seconde. Dès qu'on parle en effet de laïcité, d'école laïque, de neutralité scolaire, on s'expose à se voir immédiatement rangé dans l'une