La Science Désintéressée

pensée intuitive qui constituerait la pensée pure et vraie, distincte de la pensée conceptuelle liée au langage. Pour Bergson, la pensée humaine ne s’est pas développée de manière désintéressée : en effet, l’homme n’aime pas la connaissance, elle implique un effort. Donc tout savoir est intéressé. Ainsi, tout comme la science qui a pour but la satisfaction d’un besoin, le langage répond à une nécessité. Les mots décrivent bien les choses car l’homme avait besoin de les nommer dans le but de mieux les

la philosophie répondent à des exigences purement intellectuelles. Toutes les deux activités visent à rendre intelligible le réel, à assigner un ordre logique aux données du monde. A l’image de la réflexion philosophique qui est spéculative et désintéressée, la pensée mythique s’exerce librement à la limite gratuitement, le mythe est une invitation a la connaissance. Cheikh Anta DIOP dans Civilisation ou barbarie affirme que pour qu’il y ait philosophie il faut deux conditions : d’abord la séparation

prétention et qui reste telle) ; de l’autre la raison qui cherche la vérité, là où peut-être il se peut que la vérité n‘ait rien à faire, c’est-à-dire dans le domaine du sens, car en effet si la raison peut nous faire connaître ce qui est ( et les sciences n’y parviennent pas si mal ), peut-elle nous expliquer pourquoi ce qui est, est tel qu’il est ? Est-ce que ce qui est est lié à autre chose que soi, autre chose que soi qui est sans être puisqu’il est autre chose que ce qui est, donnant du sens à

d'analyse, de définition, de création ou de méditation sur des concepts. À la différence des sciences naturelles, des sciences formelles et des sciences humaines, auxquelles elle est intimement liée par son histoire, la philosophie ne se donne pas un objet d'étude particulier et unique. On trouve toutefois au sein de la philosophie des domaines d'étude distincts, tels la logique(la raison), l'éthique(la science morale), la métaphysique, la philosophie politique et la théorie de la connaissance. D'autres

J’AFFIRME QUE PIERRE EST EN TRAIN DE COURIR PARCE QU’IL EST EN RETARD. LA DÉMONSTRATION EXPLIQUE UN OBJET À PARTIR DE CE QUI LE DÉTERMINE DE FAÇON UNIVOQUE ET NÉCESSAIRE, ELLE DÉPLOIE L’ORDRE IMPLACABLE DES PRINCIPES ET DE LEURS CONSÉQUENCES. DANS LES SCIENCES DE LA NATURE, LE CHERCHEUR S’EFFORCE DE MÊME D’EXPLIQUER LES PHÉNOMÈNES À PARTIR DES CAUSES DONT ILS SONT IDÉALEMENT LES EFFETS NÉCESSAIRES. L’EXPLICATION CONSISTE ÉTYMOLOGIQUEMENT À « DÉPLIER » LE LIEN QUI ATTACHE OBJECTIVEMENT UN EFFET OU UNE CONSÉQUENCE

ses puissants relais d'opinion, l'Organisation mondiale du commerce s'efforce d'étendre sa compétence et ses principes de profitabilité sur toutes les activités non commerciales en leur contestant le droit d'avoir des législations et des valeurs désintéressées. Il résulte du mouvement de spécialisation croissante qui affecte les sociétés humaines : division technique du travail à l'échelon des postes de travail ; division sociologique du travail à l'échelon des individus ou groupes d'individus

la collectivité. Tous connaissent l’écri­ture et l’utilisent au besoin, mais du dehors et comme un mé­diateur étranger avec lequel ils communiquent par des métho­des orales. Or, le scribe est rarement un fonctionnaire ou un employé du groupe : sa science s’accompagne de puissance, tant et si bien que le même individu réunit souvent les fonc­tions de scribe et d’usurier, non point seulement qu’il ait besoin de lire et d’écrire pour exercer son industrie ; mais parce qu’il se trouve ainsi, à double

qui est des arts, ou par les bouleversements de mœurs et les renversements idéologiques, pour les formes religieuse. On observe que les religions servent souvent de socle d’identité culturelle, mais que dans les sociétés marquées par l’essor des sciences physicomathématiques et de la technologie qui l’accompagne, l’autorité religieuse décline et fait l’objet de débats, de contestations, comme en témoigne par exemple la montée du scepticisme en Europe au 18e siècle, ou bien d’indifférence. On s’interrogera

appartenant à une espèce qui se caractérise par le fait de posséder une conscience. Il peut donc s’interroger sur sa propre espèce (ce que ne peuvent pas faire les animaux), son essence en tant qu’être humain. La conscience rend ainsi possible la science, c’est-à-dire que l’homme peut connaître ce qui l’entoure et se connaître lui-même. (L’essence du Christianisme, 1841, introduction). Lecture du texte de Feuerbach, L’essence du Christianisme, 1841. Quelle est donc la différence essentielle

Etude du texte d’Aristote, Métaphysique, A 2 : - Thème : la philosophie (son origine puis son essence) - Thèse : « Mais de même que […], car elle est sa propre fin ». Version reformulée : La philosophie est la seule science libre (c’est-à-dire la seule activité intellectuelle désintéressée) parce qu’elle est autotélique.