La Société Feodo Seigneuriale

1 LA PYRAMIDE FÉODO-VASSALIQUE BIBLIO : -Guillot, Sassier, Rigaudière, Pouvoirs et institutions dans la France médiévale -Harouel, Histoire des institutions de l’époque franque à la Révolution -E. Bournazel, « Réflexions sur le concept de royauté féodale », Les origines de la féodalité Les juristes apprécient assurément beaucoup la forme pyramidale. Notion pourtant si mathématique et tangible, la « pyramide chère aux juristes », elle, est abstraction visant à fournir à l’esprit humain une

(987-1453) deux périodes bien marquées. La première, appelée « féodalité de la foi », qui s’ouvre schématiquement du 10e au 12e siècle, se caractérise essentiellement par la guerre et l’aspiration à la paix des populations, par la toute-puissance seigneuriale et l’incapacité du roi à faire régner l’ordre public sur le territoire français. Mais à partir du 12e siècle, l’on assiste à la restauration de l’autorité du roi sur tous ses sujets. Grâce à une habile stratégie d’alliances matrimoniales et une

Sujet : Des sociétés organisées autour de la terre dans l’occident médiéval. La société médiévale est une société divisée en ordres marquées par l’influence de l’église mais également centrée autour de la terre. La terre est lorsqu’on étudie les sociétés médiévales la base de l’organisation de celle-ci. l'Occident médiéval regroupe plusieurs pays, qui vont du Portugal à l’actuelle Pologne. Et de l’Irlande aux Balkans. Cet ensemble géopolitique marqué par l’influence de la religion chrétienne

organise l’institution, la société. Autrement dit, les gouvernants sont institués par les gouvernés. Il y aurait donc équilibre dans la mesure où les gouvernés peuvent changer de gouvernants si ces derniers ne remplissent pas leur office, leur mission, s’ils ne représentent plus les intérêts communs, le but, etc. Cette théorie est particulièrement intéressante dans la mesure où elle nous permet de comprendre toute une série de choses, dans la relation entre la société et le pouvoir, dans le fonctionnement

Paris, 1962. · Tome 1 "Institutions seigneuriales. · Tome 2 "Institutions royales. · Tome 3 "Institutions ecclésiastiques. · LUCHAIRE Achille, Manuel des Institutions françaises : période des Capétiens directs, Paris, 1892 (réimpression Mégariotis Reprints, Genève, 1979). · MOUSNIER Roland, Les institutions de la France sous la Monarchie absolue (1598-1789), PUF, paris, 1996 ( 3ème ed) · Tome 1 "Société et Etat". · Tome 2 "Les organes de l'Etat et de la société". · OLIVIER-MARTIN François, Histoire

Féodalité 1 PRÉSENTATION féodalité, régime social qui domine la société médiévale et, partiellement, le monde moderne jusqu’à la Révolution française. Contrairement au terme « féodalisme », le mot féodalité, tel qu’il apparaît pour la première fois au XVIIe siècle, qualifie le système politique, économique et social progressivement mis en place à partir de la fin du Xe siècle en Europe. Symbolisée par la concession d’une terre, la féodalité s’oppose au féodalisme, que Karl Marx définit

répétition ; c’est le tps qui fait la coutume. Comment à partir de l’an 1000 les coutumes sont apparues et comment elles se sont fixées et propagées ? A – L’APPARITION DES COUTUMES TERRITORIALES Ces coutumes apparaissent dans une société sans Etat (en l’an 1000) où les mécanismes coutumiers remplissent l’espace laissé vacant par les autorités normatives. A partir du 11ème siècle, tout le droit devient coutumier (droit public et privé). 1 – L’aspect public de la coutume :

dessus sur les princes territoriaux. Puis, la royauté va sortir complètement de l’ombre avec le règne de Louis VI dit le gros (1108-1137), car il va rétablir l’ordre dans le domaine royale. La féodalité est un système politique basé sur les liens féodo-vassaliques qui unissent tous les seigneurs entre eux, sur le système d'un seigneur et son vassal. Le vassal doit alors à son maître un certain nombre d'obligations et le seigneur lui doit en retour protection et rémunération par la donation d'une

COMMENTAIRE DE TEXTE, LE "COMMENDATIO".  Le système féodo-vassalique s’est développé à cause de l’affaiblissement de l’autorité publique après l’effondrement de l’empire carolingien (xexie siècle - ) : l’empereur, les rois et les princes territoriaux étaient incapables de faire régner l’ordre et d’imposer leur pouvoir aux seigneurs locaux. Un réseau de relations d’homme à homme s’impose donc, donnant des droits et des devoirs pour chacun d’entre eux. Ceux ci par la cérémonie du commendatio. 

doit ici s'entendre en ce sens que le roi juge et que toute justice émane de lui. Cela implique que le roi doive reprendre aux juridictions seigneuriales et ecclésiastiques le monopole des affaires judiciaires au temporel, et ce au civil comme au pénal. La mise en retrait des juridiction seigneuriales : Pour s'affirmer face aux juridictions seigneuriales, la monarchie les écrase en employant la notion d'appel : les prévôts, juges royaux, deviennent les juges en appel de toute décision rendue