La Société Homérique

à la Muse avec le verbe à l’impératif « chante », c’est-à-dire à la divinité protectrice des poètes ; il lui demande de chanter le poème, c’est-à-dire d’inspirer le poète, qui sera en quelque sorte sa voix. 6 Ulysse est qualifié de son épithète homérique « aux mille ruses » [l. 1], ensuite on comprend qu’Ulysse est endurant et persévérant, enfin qu’il est un chef soucieux du sort de ses compagnons. 7 Le texte cite deux personnages qui vont s’opposer au retour d’Ulysse : la nymphe Calypso [l. 14]

L’ODYSSEE La date de rédaction de l'Odyssée Même si la réalité de l'existence d'Homère et l'authenticité de son œuvre sont toujours discutées, on admet que c'est vers le milieu du IXème siècle avant J.-C. que sont nées les deux épopées dites « Homériques », l'Odyssée étant probablement un peu plus tardive que l'Iliade. Comme le souligne le professeur Paul Wathelet de l'université de Liège, « la coloration de leur dialecte fait penser qu'elles ont été composées en Ionie d'Asie, où les Grecs avaient

l’homme, considéré dans la société. 2. Religieux appartenant à l’ordre de St-Benoît, ordre spécialisé dans les travaux historiques approfondis. 3. Scientifique spécialisé dans l’étude des êtres vivants ayant existé au cours des temps géolo- giques. 4. Protestant de tendance calviniste dont l’éthique (la morale) joua un rôle important dans l’essor économique des pays capitalistes, selon le sociologue Max Weber. 5. Protestant appartenant au mouvement appelé « la Société des amis », fondé au XVIIe siècle

que la société est sans cesse menacée de disparaître. En effet, comment parvenir à associer durablement des êtres dont la nature est de soumettre l’autre ? Une société humaine est une gageure, car les pulsions sont opposées à toute association. C’est la raison pour laquelle la culture, et notamment la culture religieuse, va s’efforcer de proposer des commandements totalement contraires aux pulsions ( « aime ton prochain comme toi-même » ) mais vitales pour les sociétés.

plus fort, frapper très fort le lecteur dès le début ! mais la fin du devoir détermine la note. Il faut alors commencer par du léger, qui a l’avantage de la proximité. Mais c’est une logique qui décevra le lecteur. Il faut alors utiliser l’ordre homérique ou nestorien : le plus fort, le plus faible, le plus fort : on frappe fort au début et à la fin. c) Cohérence c’est un argument de plus. Il faut faire un effort pour assurer la cohérence ! il faut éliminer tout ce qui ne rentre pas

Burlesque et parodie 1. Dérision de l’épique C’est la parodie burlesque la plus courante. L’épopée est travestie en épopée burlesque avec pour principales caractéristiques la disproportion et la dédramatisation mais aussi avec le pastiche du style homérique le plus souvent, des épithètes, des vers formulaires (ex. dans Zazie dans le métro : « le lendemain les voyageurs partaient pour Gibraltar aux anciens parapets. Tel était leur itinéraire. ». 2. Parodie du roman d’initiation, du roman de chevalerie

(1150-1170), roman devient un genre, contenu qui lui est propre =matières de bretagneArthur/Tristan= goût pour le merveilleux, le surnaturel· Surnaturel qui cohabite avec les chevaliers, de façon +/- discrète (ex : lunette une fée ?)· + ajouts propres à la société médiévale= chevalerie, exploits guerriers, tournois· =Amour (courtois ; chevalier agit par la gloire, sa renommée traduit la force de son amour, de son dévouement à la dameMise en commun :-courtois<cour du seigneur-forme :· Octosyllabes· Roman

remparts 3- Une civilisation raffinée … 4- …Mais des sports violents … 5- …Dont la guerre 6- La religion III – La civilisation Mycénienne 1- Origines 2- Les « Dark Ages » IV – La période Homérique 1- Quelques questions à propos d’Homère 2- L’Histoire de la guerre de Troie 3- Réflexion sur le récit V – L’époque Archaïque 1- Les arts 2- L’expansion VI – L’époque Classique 1- Les

en haleine de e petits cercles d'amateurs : dans le sillage des poètes alexandrins du iii siècle, c'était une poésie mondaine, raffinée, experte à donner forme à des sentiments fugitifs, à des nuances délicates, aux petites péripéties de la vie de société. À la fin de 43, les remous de la politique amènent dans l'Italie du Nord, comme gouverneur et chef d'armée, un grand personnage, C. Asinius Pollio. De six ans plus âgé que Virgile, il avait bien connu Catulle et il était lui-même poète à ses heures

celle de l’Océan. Mais là-bas comme ici, toujours il nous apparaît comme la statue de la Méditation qui marche. Dans les temps, déjà si lointains, dont je parlais, temps heureux où les littérateurs étaient, les uns pour les autres, une société que les survivants regrettent et dont ils ne trouveront plus l’analogue, Victor Hugo représentait celui vers qui chacun se tourne pour demander le mot d’ordre. Jamais royauté ne fut plus légitime, plus naturelle, plus acclamée par la reconnaissance