La Souveraineté Populaire Rousseau

antidémocratique des fondateurs de la « démocratie » moderne" Un article publié dans la revue AGONE, no 22, septembre 1999, pp. 95-114. Table des matières Résumé Introduction Une socialisation élitiste Utilisation politique du mythe de la « souveraineté » Discours antidémocratique& peur des pauvres Justifications philosophiques Langage : l'antidémocratisme dissimulé L'« agoraphobie » comme concept politique Francis Dupuis-Déri "L'esprit antidémocratique des fondateurs de la « démocratie

La souveraineté Dans un système représentatif, les gouvernants exercent une souveraineté , dont ils ne sont pas les titulaires. Il faut donc déterminer qui est le titulaire véritable et en quoi consiste cette puissance. 4 significations du terme souveraineté et souverain : 1)C'est le caractère de l'Etat, qui est supérieur à toute autre entité interne (ie : l'Eglise) ou extérieure (un autre Etat). On parle parfois de « souveraineté internationale », et l'on considère que c'est une qualité

et la souveraineté populaire Même s’il n’est pas le premier à y avoir pensé, Rousseau est incontestablement celui qui a le plus marqué les esprits pour avoir envisagé, dans son ouvrage, « du contrat social » en 1762, un fondement démocratique au pouvoir politique a) La souveraineté Définition de la souveraineté : «  Autorité suprême qui ne dépend d’aucune autre et qui détermine en toute autonomie les conditions de sa propre existence ». Selon, Jean-Jacques Rousseau, la souveraineté

Sujet : la distinction entre souveraineté populaire et souveraineté nationale a-t-elle encore un sens ? L’intérêt porté au principe de souveraineté est apparu pendant la période pré révolutionnaire. De cette notion, les philosophes des Lumières tentent de dissocier la personne royale de l’Etat. Cette interrogation porte sur l’organe qui doit détenir le pouvoir originaire, pour ainsi dire l’organe qui détient la légitimité la plus grande. Dans le régime de monarchie absolue de droits divins, il

Léviathan », Locke, JJ Rousseau « du contrat social » 1782. Cette thèse va servir pour chacun d’entre eux à défendre des points de vue radicalement différents. Hobbes : Le pacte est conclu entre les hommes, le monarque est à la tête de cet Etat mais il n’est pas lié aux obligations du pacte. Locke : favorable à une monarchie libérale, il va soutenir le régime contractuel de l’Etat, mais le contrat est conclu entre les sujets et le monarque. Celui-ci doit respecter le pacte. JJ Rousseau : s’est inspiré

croit en quantité et en qualité lorsque chacun fait son travail". A cet état de nature, il dit "L'homme n'était ni riche ni pauvre, donc ils sont bien veillant les uns avec les autres et sont naturellement bon". Cette idée sera reprise plus tard par Rousseau. Mais l'être humain ne peut pas se satisfaire des besoins élémentaires, donc il va chercher le superflus. Ce désir d'acquérir plus qu'autrui va détruire cette société identique, calme et naïve. A ces besoins va venir s'ajouter d'autres besoins. Ces

elle découle (art.3 DDHC) du principe de souveraineté nationale → la souveraineté n'est pas fractionnée entre tous les citoyens pris isolément on peut déléguer cette souveraineté à des représentants et ce de manière temporaire → nos représentants ne peuvent prendre des décisions que parce qu'on leur a transmis la souveraineté on a instauré la démocratie représentative car matériellement pas possible pour le peuple d'exercer directement la souveraineté mandat représentatif: titre par lequel le

décision à autrui sans que cette dernière ne puisse être remise en cause d'une quelconque façon. L'état dispose alors d'une double souveraineté : l'interne et l'externe. L'interne, c'est le fait que l'état est seul apte décidé en premier et en dernier ressort du contenu de la règle de droit applicable sur son territoire et sur sa population. Il y a la souveraineté de l'état également, c'est l'externe : cela signifia que le contenu de la règle de droit décidé par l'état est en principe insusceptible

« La république c’est le droit de tout homme qu’elle que soit sa croyance à avoir sa part dans la souveraineté »J. Jaurès Cette notion de souveraineté et plus précisément de partage de la souveraineté est prépondérante dans l’article que nous allons étudier à savoir l’article 3 de la constitution française de 1958. « La souveraineté, c’est le caractère suprême d’un pouvoir suprême, en ce que pouvoir n’en admette aucun autre au-dessus de lui-même, en concurrence avec lui. Quand on dit que l’État

1-La république française, une démocratie représentative ? Le peuple français agit de par l’intermédiaire de représentants qu’il a choisie. C’est donc une démocratie indirecte ou représentative. Souveraineté En démocratie représentative, c'est le corps des élus dans son ensemble qui exerce la souveraineté. Les élus ne sont donc de légitimité qu'au sein de l'assemblée qu'ils constituent. Cette caractéristique explique l'importance du débat au sein de l'assemblée, de la discussion censée faire naitre