La Souveraineté Populaire Rousseau

pouvoir souverain de l’Etat peut-il être limité ? « Il y a deux vérités qu'il ne faut jamais séparer en ce monde : la première est que la souveraineté réside dans le peuple, la seconde est que le peuple ne doit jamais l'exercer » cette citation dont l’auteur est Antoine de Rivarol, poète et écrivain du 18ème siècle, est pleine d’entendement puisque la souveraineté appartient bien au peuple mais en aucun cas elle ne doit lui être remise sous peine de voir l’Etat disparaitre. En effet, l’Etat dispose

la consécration directe des théories de philosophies politique de Montesquieu et surtout de Rousseau. Ainsi, est entendu par « volonté générale » non pas la volonté du plus grand nombre, de la majorité, mais plutôt la « somme des différences de la volonté générale », volonté à laquelle on a ôté les volontés particulières. Le fait que la loi soit donc l’expression de cette volonté générale fonde chez Rousseau la suprématie de la loi en tant que norme souveraine et surtout, l’hégémonie du législateur

rapport à la notion de souveraineté et aberration par rapport à l’étendue des matières intangibles consacrées par la constitution de 1991 notamment l’ignorance que l’art. 37 fait partie de la nature et de la forme républicaine de l’État (art. 165). Aberration par rapport à la notion de souveraineté Ils sont nombreux ceux qui, dans le débat sur la limitation du nombre de mandats présidentiels, ont une conception surréaliste de la souveraineté. Cette vision d’une souveraineté qui ne connaît pas

trois droits qui n'existent pas dans l'état de nature (un droit est une liberté garantie par la loi): -Selon Hobbes, on obtient la sécurité en renonçant au règne de la violence. La sécurité est garantie par les lois et la puissance publique -Selon Rousseau, on obtient la véritable liberté -Selon Locke, on obtient le droit à la propriété: dans l'état de nature on ne possède que par la force. Le droit de propriété est la possession légale B. L'Etat, expression d'un pouvoir extérieur à la société:

Léviathan », Locke, JJ Rousseau « du contrat social » 1782. Cette thèse va servir pour chacun d’entre eux à défendre des points de vue radicalement différents. Hobbes : Le pacte est conclu entre les hommes, le monarque est à la tête de cet Etat mais il n’est pas lié aux obligations du pacte. Locke : favorable à une monarchie libérale, il va soutenir le régime contractuel de l’Etat, mais le contrat est conclu entre les sujets et le monarque. Celui-ci doit respecter le pacte. JJ Rousseau : s’est inspiré

précédent notionnel est d'ailleurs mise en évidence par Jean Bodin : « Il est ici besoin de former la définition de la souveraineté, car il n'y a ici ni jurisconsulte, ni philosophe politique, qui l'ait définie »[4]. En tant qu'outil théorique nouveau, la Souveraineté témoigne des conditions intellectuelles et politique d'une époque déterminée : la Renaissance. La souveraineté cesse en effet progressivement de se dégager d'un rapport de force militaire (celui des condottieri) ou symbolique (celui

le gouvernement soit assuré par la « melior pars » et pour éviter que la pression populaire mène au pouvoir des gouvernements populistes (celui de Jackson) ou terroristes (révolution française). La démocratie Jacksonienne du nom du président Jackson surnommé le « friend of the common man » qui multiplie par 7 le nombre de citoyens américains participant à la vie politique représente le summum de la démocratie populaire dans ce qu’elle a de connotation négative pour les libéraux de l’époque. Et si Jackson

Constitution et souveraineté du peuple au Cameroun Eléments d’introduction 1) Position du sujet Le couple Constitution-Souveraineté est au Cœur de la vie de l’Etat et de toute la doctrine du Droit constitutionnel, voire même des Relations Internationales (Acte constitutif de l’Union Africaine). Le Cameroun dès son accession à l’indépendance à travers ses différentes constitutions (1960-1961-1972), a consacré le principe de la souveraineté du peuple comme source du pouvoir politique. 2) Définition

LA SOUVERAINETÉ SOUS LA Vème RÉPUBLIQUE. Victor Hugo disait « Au point de vue politique, il n'y a qu'un seul principe, la souveraineté de l'homme sur lui-même. Cette souveraineté de moi sur moi s'appelle Liberté. ». Pour nous, le point de vue intéressant sera le point de vue étatique, point central de ce phénomène, la souveraineté est le libre arbitre, mais pour l’état. Elle correspond à la liberté de l’état qui en bénéficie de choisir son destin et le porter dans l’histoire. Jean Bodin

que d’être soumis a un même ordre juridique. - 2) Eléments politiques : l’existence d’une autorité de contrainte indépendante et effective -L’Etat est constitué quand il existe une autorité politique exclusive appelé encore la souveraineté, qui s’exerce sur une population rassemblé en un territoire déterminé. Pour qu’il existe un êtat il ne suffit donc pas qu’il existe sur un territoire déterminée une population soumise à des habitudes communes, il faut encore que cette population