La Stylistique De Spitzer

utilisée par les classes populaires. 8) Italien-dialecte : variété caractérisée par le passage continuel de l'expression italienne à l'expression dialectale, par la production continuelle d'énoncés en « langue mixte », liée à des motivations stylistiques au sens large et aussi à l'incapacité effective de maintenir le discours en italien. Il est présent surtout dans les situations de macrodiglossie (paragraphe 5), dans l'usage oral des classes populaires. 9) Dialecte italianisé : variété exclusivement

l’interprétation du réel à travers la représentation (ou imitation) littéraire. * L’histoire littéraire est une véritable métamorphose des niveaux stylistiques (théorie antique des niveaux stylistiques n’ont pas une valeur universelle, par exemple) * Il n’y a pas d’histoire de la littérature sans philosophie de l’Histoire : prise de conscience de l’histoire. Spitzer (1887-1960) * Méthode : Observer d’abord les détails à la superficie visible de chaque œuvre en particulier ; puis grouper ces détails

d’avant, est particulièrement courte . Le démonstratif de distance « ce » de la périphrase « en ce lieu » à la fin du vers introduit un éloignement qui appartient à ce que Spitzer appelle «  l’effet de sourdine  » chez Racine. Cette première partie de la tirade exemplifie cette tentative de Bérénice de mettre en ordre ses passions . Elle a en effet recourt de manière rationnelle

Ministère de l’Education de Moldova Université d’ Etat « Bogdan Petriceicu Hasdeu » de Cahul Faculté de Philologie et Histoire Chaire de Philologie Française Support de cours Stylistique française Auteur : Antohi Lilia Assistant universitaire Cahul, 2010 Plan 1. Stylistique française son objet d’étude ………………………………. 3 2. Le détournement de sens a) Le sens figuré ............................................................................................... 7 b) Typologie

comme description d’œuvres d’art à la suite d’un passionnant dialogue entre Léo Spitzer et l’historien de l’art Erwin Panofsky, mais aussi avec le philologue classique Paul Friedländer. L’auteur s’attache en particulier à l’art de l’ekphrasis chez Garcilaso qui renouvelle l’art de la description en vers, créant un modèle qui marque toute la poésie du Siècle d’Or. La réflexion menée ici relève la façon dont Spitzer associe la poésie de Garcilaso aux grands peintres de la Renaissance et la caractérise

de la réception ou encore sur la sociologie de la littérature. La critique érudite repose sur la bio, histoire littéraire, philologie ou enfin sur l’histoire des idées. En ce qui concerne la critique formelle, elle se préoccupe davantage de la stylistique. Second grand courant est la critique esthétique. C’est une critique subjective et interprétative par ex : la critique sartrienne d’inspiration philosophique ou sociologique. Repose sur l’étude des thèmes (critique thématique). D’autres éléments

deviendra le « FLE » d’un capital inestimable en l’espèce de la revue Le français dans le monde ; il est à cet égard l’un des pionniers français d’une discipline, tout comme Georges Straka ou Gérald Antoine le sont pour la phonétique ou une certaine stylistique. Cas rare à l’époque, Jean Stéfanini illustre pour sa part la trajectoire d’un grand linguiste resté loin du tumulte parisien. Tout aussi loin de Paris, Bernard Quemada et Algirdas-Julien Greimas, non-agrégés tous deux et peu favorisés de ce fait

objet d’étude, la littérature européenne. Son chef-d’œuvre : Mimésis, essai sur la représentation de la réalité dans la littérature occidentale (1946). Partir d’un passage pour dépeindre un processus, celui de la destinée humaine à travers l’Europe. Spitzer (1887-1960) Divers domaines : linguistique, critique littéraire, histoire de la civilisation en français, anglais, espagnol, italien, allemand… Travail de méthode et de théorie. Il se veut humaniste. Rapport du détail, d’une observation initiale avec

littéraire. Mais il faut accepter aussi que le travail stylistique de l’écriture soit très apprécié. Dans Le Degré zéro de l’écriture, Barthe avance que « l’écriture sera sauvée non pas en vertu de sa destination mais grâce au travail qu’elle a coûté. L’usage des figures du discours creuse en effet l’écart entre le langage dans son usage ordinaire et création littéraire. Toutefois, cette notion d’écart a été fortement critiquée d’abord par Spitzer, Jakobson et à leur suite la nouvelle rhétorique ou

l'art de la litote, pour reprendre le terme d'André Gide, alors les pièces de Racine sont l'exemple même du style classique. En effet, l'expression des sentiments les plus violents y emprunte ce que Léo Spitzer a appelé un «effet de sourdine», c'est-à-dire un ensemble de procédés et de marques stylistiques (ordre des mots, rythme, rime, figures) qui créent un effet de distance et d'atténuation dans l'expression de la passion violente. Or, chez Racine, l'expression voilée des sentiments, qu'ils soient