La Sémiotique Littéraire

Légende, nouvelle série), La pente de la rêverie (Les Feuilles d'Automne), L'égout de Rome (Châtiments). Pour situer les perspectives de l'examen de ces textes du point de vue d'une sémiotique de la description, il convient de rappeler quatre problèmes généraux -et les réponse de principe que leur donne la sémiotique. 1) Celui de la référence. Parler, c'est parler de quelque chose. L'acte de référence est inhérent au langage et implique la présence -du référant (le sujet parlant) -du référent (l'objet

opposés. Il s'agit notamment des structures profondes de l'action. Nous avons de même cru indispensable de joindre à l'étude des parcours actantiels, celle des modes de narration. Or, selon Genette, "les deux principaux continents de l'univers littéraires" sont la fiction et la diction. Il fallait donc se pencher sur le caractère esthétique caractérisant les écrits durassiens. Une partie à part traite de ce contraste entre la parole et le sentiment, entre le verbe et l'indicible, entre l'éloquence

surpris alors qu’il est représenté, fait pour être joué. La parole théâtrale fonctionne selon le principe de la double articulation. Anne UBERSFELD, Le Théâtre, 1980 Elle cherche à définir la spécificité du texte théâtral à partir d’une démarche sémiotique. Le dialogue de théâtre n’a de signification que dans un « contexte énonciatif » Il y a dans le théâtre une « double situation de communication ». La première : des destinateurs1 (scripteur et praticiens) aux destinataires1 (spectateurs). La deuxième :

Hélène (chez Euripide) sont des héros et des héroïnes parce que la tradition les a désignés comme tels, indépendamment de toute transposition littéraire. A cet égard, leur statut héroïque n'est donc pas problématique. Si elle emprunte donc ses personnages à l'imaginaire national, l'épopée, « poème héroïque » par excellence, n'en fixe pas moins le type littéraire du héros, au sens le plus noble du terme. Une idéologie aristocratique, élitiste et guerrière, fonde ici une topique où le héros se distingue

Eluard et la femme : Du haut de cet observatoire passionnel que constitue son univers littéraire, le poète voudrait faire de sa création une éternelle déclaration d’amour, une offrande lyrique adressée à la femme. Une à une, les femmes naissent à l’appel de leur nom dans les différents recueils qui leur sont consacrés et qui fonctionnent comme des lieux d’ivresse. Mais, puisque l’ordre du langage ne saurait se superposer à celui du réel, Eluard, qui échoue à dire l’amour et à représenter la femme

1917) mais voudrait faire une fac de lettre (impossible pour lui car il est juif). Il enseignera le russe et la psychologie / éthologie après 1917. En 1924, il a sa thèse qui vient d’être republiée sur la psychologie de l’art. Il fonde une revue littéraire et en 1926 il écrit un livre non publié. De 1925 à 1931, il est directeur à Moscou de l’institut de defectologie (de la surdité au retard mental) et travaille avec Luria et Léontier. Il va essayer d’éclairer les processus dialectique entre l’histoire

de point de vue sociale et anthropologique. L’image du mythe à travers l’expression artistique cristallise une instance du mythe, un moment de l’intrigue mythique et laisse au récepteur l’option d’ interpreter la représentation de point de vue sémiotique et de remplir à travers l’aide de ses connaissances les éléments du mythe qui ne sont pas directement représentés. Les mythes sont traités en tant qu’archétypes de l’âme, une documentation de l’inconscient qui à son tour donne naissance à d’autres

Zenkine, publiée à Moscou en 20021. L’auteur s’y fixe pour but de faire l’« archéologie » de l’idée de culture au sein du romantisme français, ce dernier étant envisagé selon deux perspectives différentes : il correspond, d’une part, à un mouvement littéraire de la première moitié du xixe siècle et, d’autre part, à un tournant dans l’histoire de la littérature, qui la fait entrer dans l’ère de la modernité, c’est‑à‑dire « le début de l’époque que nous, gens des xxe-xxie siècles, reconnaissons comme notre

"spirituelle" : • Concerne avant tout les constructions intellectuelles ou cognitives sur l'homme, le monde, la société, la nature, la métaphysique, l'art, etc. • Production de systèmes de pensées philosophiques, réligieuses, artistiques ou littéraires • Etc. Note : c'est une distinction récurrente et assez simple; d'autres distinctions sont bien sûr possibles (cf. ci-après) Peter Stockinger – Paris, Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INaLCO) 2001 - 2002 8 La

opinions 6 communes (doxa) . L’enjeu est bien de rendre intelligible leur articulation, et finalement leur possible fusion, mais à deux conditions qui en donnent des formulations radicalisées : la sensibilité commune doit se reconnaître d’emblée comme sémiotique, c’est-à-dire culturelle et affectée par le langage ; tandis que la doxa, loin d’être seulement une version dégradée de la raison (opinion ou croyance plus ou moins leurrée), ni bien sûr l’effet mécanique d’une observation platement empirique, se