La Theocratie Royale

public que de droit privé avec le but unique du maintien de la paix et de la justice. Le pouvoir peut s’exercer de manière générale, sur tous les sujets dans son ensemble mais aussi de manière spéciale envers certains membres ; soit de la famille royale ou de l’entourage du roi, ou une catégorie spéciale comme les veuves qui sont sous la protection spéciale du roi. b. Le bannum Le pouvoir de ban est un pouvoir général, un pouvoir d’ordonner, d’interdire, de contraindre. Cela autorise le roi

méconnaissance, et même le rejet du développement industriel, il contient surtout une aporie fondamentale sur la question des moyens : comment peut-on écrire des articles de journaux si l’on veut interdire la presse ? Comment peut-on refuser la prérogative royale au nom de la Loi lorsque cette prérogative favorise le détesté Decazes, et mettre en même temps en exergue le vieux principe absolutiste « Rex Lex » ? Il faudrait une articulation dialectique (aristotélicienne ou hégélienne) des fins et moyens pour

dominent la Chambre. Grands noms, cadets, nobles de province, ou roturiers, radicalisés par les Cent jours, hommes de la grande propriété terrienne, du droit divin et de l'absolutisme, inspirés par les théoriciens de la contre-Révolution et de la théocratie, ils sont contre la Charte, le Concordat napoléonien, etc.. Leur chef naturel est le comte d'Artois, futur Charles X, on trouve parmi eux le duc de Richelieu ou le comte de Villèle. Face à ces réactionnaires, au sens strict, les Constitutionnels

point de vue social : société brutal à cause des guerres privées, les liens vassalique se développe vont amener la société à se structurer. L’église réunit tout le monde, le pape travaille dans se sens, subordonner puissance spirituel temporel. Théocratie pontifical fonder sur deux théorie d’une part de la théorie du pouvoir direct du pape sur le monarque et d’autre part la théorie d’un pouvoir indirect, le fait que le pape exerce une autorité qui sanctionne les péché. L’excommunication : sortir

existe dans un régime monocratique, où la souveraineté appartient à celui qui gouverne (qu’on qualifie en général de souverain : le roi de France dans l’Ancien Régime, ou la plupart des dictateurs). Cette situation est également différente des théocraties, où la souveraineté appartient à Dieu, ou à ses représentants sur Terre (Guide de la Révolution en Iran…). Cependant, dire que la démocratie implique la souveraineté des gouvernés reste approximatif. L’histoire, notamment en France, a montré que

9/518 TROISIÈME PARTIE - CHRISTIANISME I - LA CONSTRUCTION DE JÉSUS 1 2 3 4 5 II - LA CONTAMINATION PAULINIENNE 1 2 3 4 10/518 5 III - L'ÉTAT TOTALITAIRE CHRÉTIEN 1 2 3 4 5 QUATRIÈME PARTIE - THÉOCRATIE I - PETITE THÉORIE DU PRÉLÈVEMENT 1 2 3 11/518 4 5 6 7 8 9 10 II - AU SERVICE DE LA PULSION DE MORT 1 2 3 4 12/518 5 6 7 8 9 10 11 12 III - POUR UNE LAÏCITÉ POST-CHRÉTIENNE

ministre de la parole divine ; mais justement il n’est que ministre, c’est-à-dire lieu-tenant, serviteur, et non seigneur-Christ. « En ce sens, écrit B. Kriegel, le sacre est déjà la désacralisation du pouvoir ». Le roi accepte la finitude. Le pouvoir royal est limité par l’existence d’un pouvoir divin dont il procède. L’ordre politique ne peut prétendre accomplir, comme dans la doctrine impériale, le dépassement mystique de la chute, puisqu’il dépend d’une création antérieure déjà accomplie. En conséquence

situations, d’actes, fait avec la conscience qu’il s’agit bien d’une règle de droit obligatoire qui s’impose au publique. A l’époque il fallait aussi que la coutume reçoivent l’assentiment (consentement) d’une autorité locale, ou encore un assentiment royal. La coutume est normalement orale, en tout cas avant sa codification (soumis à la loi), et elle se prête à interprétation, de ce fait la sécurité juridique n’est pas toujours assuré. De plus, le plaignant doit prouver l’existence de la coutume,

éléments vont permettre cette renaissance d'un véritable droit public (*respect par le roi d'une constitution coutumière du royaume => les lois fondamentales, où l'on distingue les lois du roi des lois constitutionnelles ; *la réformation de l'autorité royale, mouvement débutant au 13e avec un roi de France qui concentre entre ces mains un certains nombre de pouvoirs de police et de justice, et cela se fait au détriment des grands seigneurs féodaux, le processus est lent et se fera davantage par une politique

arabo musulman. B. L'état moderne : acteur territorial majeur à partir du XVIIème siècle Dans le désordre médiéval, se préparait de façon irrégulière itérative un projet politique qui a été porté par des familles régnantes c’est à dire l’état royal moderne qui triomphe sous louis XIV. Cet état s'affirme surtout à la fin de la guerre de 30 ans, qui se passe en Europe centrale, religieuse et territoriale. A la fin de la guerre de 30, sont signé en 1648, les traités de Westphalie, la Rhénanie du