La Theocratie Royale

oint se font sacrer avec la même Saint Chrême. A partir de là, l’église essaye de donner un modèle de valeur. Très tôt, l’église confit au roi la mission du protégé : le « minesterium régis ». Paragraphe 2 – Le pouvoir carolingien A- L La théocratie va être construite par les théocratiens. Le roi a eu l’onction du Saint Chrême et il a été béni : C’est la manifestation du fait que le roi tire son pouvoir de la volonté de Dieu. C’est à partir de Charlemagne que le roi prend le titre de roi par

(dynasties mérovingienne et carolingienne). Deuxième période en 987, passage aux capétiens. Atomisation du pouvoir, féodalité (10ème siècle). 10ème-13ème siècle, période féodale, M-A intermédiaire. Petit à petit, cède la place au modèle politique de l’Etat royal. Le bas M-A. Après le M-A, les temps modernes. Renaissance (pas neutre), renaissance du monde romain. Vision d’un M-A obscur, médiocre entre deux moments intéressants. L’adjectif moyenâgeux est très péjoratif. Qu’est-ce que la modernité ? Un changement

coutumes de la cité. Difficile de connaître ces coutumes. Les juristes ont tendance à attribuer à des lois ce qui vient de la coutume. B) Les lois Les lois ne sont pas très nombreuses. 3 catégories : les lois royales, la loi des 12 tables, les lois de l’époque républicaine. Les lois royales selon lesquelles Romulus avait fait voter des lois par les comices curiates. Lois sur le sacrifice, le droit privé et le droit pénal. La loi des 12 tables : les conflits entre les patriciens et les plébéiens

affirme quelque chose qui est une nouveauté, la prise de pouvoir des papes sur les empereurs sur tous les pouvoirs séculiers]. L’histoire de l’Eglise pendant les trois siècles est l’histoire du projet théocratique de la papauté. Cette notion de théocratie ne prend sens que dans la dialectique politique/religieux. Les papes qui se sont succéder de 1050 au XIVème siècle ont tous essayé de mettre en œuvre un programme théocratique, ils ont prétendu dicter leur conduite, juger les politiques. Ils vont

d'autant plus fort que le pouvoir politique était également fondé sur la religion. A. la théocratie Étymologie de théocratie: vient du grec théokratia qui vient de théos(le dieu) et kratos(le pouvoir). Ce terme de Kratos on va également le retrouver dans le terme de démocratie. Théocratie signifie le gouvernement de Dieu. Sous ce terme il y a en réalité deux phénomènes distinctes. Première définition: la théocratie est tout d'abord une forme de gouvernement dans lequel le pouvoir est considéré comme

pouvoir à la mort du premier. Ce système de monarchie élective va continuer jusqu’en 1200, jusqu’à ce que Philippe Auguste entre au pouvoir avec assez d’autorité et réinstaure le principe de l’hérédité. Il est parvenu à faire rentrer dans le domaine royal la plus grosse partie de la France actuelle. En Angleterre, en 1066, est envahi pour la première fois et est conquise par Guillaume de Normandie. Il tire les leçons de ce qu’il se passe en France et refuse que l’Angleterre adopte le même système

très absolu mais pas totalitaire, il est fondé sur le droit, le prince n’est pas supérieur à la loi. Il est le serviteur de la loi. Le pouvoir est la propriété du prince. Caractère héréditaire de la monarchie. Les femmes sont exclues de la succession royale. La femme est sous la tutelle de son père ou de son mari. La société française est malgré tout très égalitaire entre garçon et fille notamment en matière successoral même si elle ne peut pas gérer la donation reçue. Ce partage successoral va être

franque/barbare s’assure le soutien de l’Eglise. Cette dynastie s’essouffle alors ; la dynastie carolingienne lui succède, en commençant parfaitement avec Pépin le Bref (751 – 768) ; ce dernier ajoute à la monarchie en se faisant sacrer ; il institue le sacre royal. Son fils Charlemagne (768-814) est un roi conquérant, si bien que pour gouverner cet ensemble territorial, il devient empereur à Noël 800. Son fils Louis le Pieu (814-840) redécouvre le concept d’Etat des romains ; après ces périodes, les deux dynasties

manifester dans le cadre d'un autre support institutionnel que le cadre étatique. Masi la c'est opérer progressivement comme l'illustre la dissociation progressive entre la fonction royale et son titulaire que les règles de succession monarchique ont tendus à organiser afin d'assurer la continuité de la fonction royale au-delà de la disparition physique du monarque. Un travail conceptuel fait grâce au légiste du roi afin de dissocier le pouvoir du roi de sa personne. Cette dissociation progressive

posent sans idées préconçues, sans principes préétablis. Ces règles sont également coutumières, une fois dégagées, elles acquièrent une force obligatoire et nul ne peut y déroger. Sont ainsi apparus le principe de masculinité, la notion de continuité royale, et enfin l’indisponibilité de la couronne. Section I : Le principe de masculinité. La couronne se transmet de mâle en mâle à l’exclusion des femmes et des descendants par les femmes. Ce principe s’est affirmé pendant le premier tiers du