La Vengeance Est Elle Légitime

sagesse. La différence est grande. Qui dit égalitarisme dit en général une peur de voir qu’un autre est plus grand, plus fort, meilleur que soi. Il y a derrière une telle peur de la jalousie et avec cette jalousie un désir de vengeance et de cruauté. D’où la critique légitime des passions égalitaires faite par Tocqueville. En revanche, qui dit égalité dit exigence politique essentielle. Qui, à part celui que Sartre a appelé le « salaud » se prononce en faveur de l’égalité ? Personne. Être homme c’est

Mais Camille se la cache à elle-même. Finalement, interceptant une lettre de Camille à sa soeur du couvent, dans laquelle Camille déplore Perdican, et le chagrin d'amour qu'elle va lui causer, Perdican est piqué dans son orgeuil et entreprend une vengeance: montrer à Camille qu'il aime une modeste paysanne, Rosette. Le stratagème fonctionne: Camille rappelle Perdican, lui avoue son amour. Ils réalisent qu'ils sont faits l'un pour l'autre, et c'est à ce moment qu'un cri retentit: Rosette vient de

l’on avait pu, l’on aurait mis la force entre les mains de la justice […] De là vient le droit de l’épée, car l’épée donne un véritable droit. Autrement on verrait la violence d’un côté et la justice de l’autre. » (pensée 85) La force est source légitime d’autorité ; pour faire respecter les lois et imposer une justice, une autorité est nécessaire, et pour cela, il faut de la force. - Eschyle : Electre est le personnage de l’Orestie qui correspond le mieux à cette affirmation ; elle voudrait

être le père d'Éros13, qu'Hésiode dépeignait auparavant comme une force primordiale — on attribue aussi la paternité de l'Amour à Ouranos14. On notera en revanche que, dans la Théogonie d'Hésiode (v. 934 à 938), Arès et Aphrodite sont bien époux légitimes, la mention de leur union et de leur descendance intervenant entre celle de Poséidon et Amphitrite et celle de Zeus et de Maïa. Aphrodite a également une liaison avec : Hermès, d'où naît Hermaphrodite15, mi-homme mi-femme16. Chez Cicéron (De la

l'innocence ou de la culpabilité d'une tierce personne et donc très facile de provoquer l'erreur judiciaire ou l'injustice. Par exemple, dans les raisins de la colère, Tom Joad tue involontairement un homme dans un cas de légitime défense. Au vu de la morale, celui ci est innocent, la légitime défense ainsi que la non préméditation excusent le crime. Mais pourtant,Tom Joad passera 4 ans en prison pour meurtre. De plus, user de la capacité de jugement de l'être humain pour rendre un jugement peut s'avérer

état d’esprit sont si noirs que la Nature ne peut l’aider à se sentir mieux. Pour lui, ce mal-être ne cessera jamais (punition éternelle de Dieu ?). Pour la première fois, Victor parle du monstre en tant que personne ("il", "lui"). Il a soif de vengeance et veut tuer le monstre : au lieu de donner la vie par des procédés interdits, il souhaiterait l’ôter, ce qui est tout autant interdit. Nous pouvons noter que le jeune homme se réfère à Dieu : il est prêt à faire un "pèlerinage jusqu’au plus haut

définissable. « La justice, c’est l’égalité ». Voilà le message que veut faire passer Alain dans le texte qui nous est proposé ici. Il tente de nous montrer que la justice doit se baser sur l’égalité si elle veut pouvoir se prétendre véritable et légitime. A première vue, il semble évident qu’une société juste doit pratiquer les mêmes traitements sur chacun de ses individus. Cependant, il vient une question à laquelle nous tenterons de répondre : peut-on fonder la justice uniquement sur l’égalité

la sociologie du droit, il a très profondément influencer Kelsen. Textes 4, 5 et 6. Kelsen et Weber Réponse très proche à la question qu'est-ce que l'Etat ? Il y a droit positif et Etat lorsqu'une institution détient le monopole de la violence légitime. « qui revendique ac succès le monopole de la violence physique, sur un territoire déterminé » Weber L'un comme l'autre les auteurs écarte une hypothèse : la déf de l'Etat par son contenu (ce qu'il fait, interdit...). Les deux auteurs arrivent

* Ruy Blas : lorsque Salluste fait ramasser son mouchoir à RB > reprise symbolique du pouvoir (malgré les costumes qui disent le contraire!)  * Lorenzaccio : Le Duc est couché alors que Lorenzo le poignarde > accomplissement de la vengeance. II – Les relations entre les personnages (signes verbaux) 1 – Des rapports dominant-dominé… * Le pouvoir d’un personnage sur les autres est tout d’abord lisible dans l’énonciation : * Apostrophe / appellatifs : « Seigneur » >

à partir du moment où il y a confrontation entre les hommes que des sentiments comme la jalousie, la vengeance naissent, idée également énoncée par le philosophe allemand Marx au 19ème siècle. Nous avons besoin de l’autre pour nous connaître et donc ressentir le mal. Nous voulons alors ce que l’autre possède. Ceci se retrouve dans Macbeth de Shakespeare, le couple Macbeth n’a pas de raison légitime de tuer Duncan si ce n’est la conquête du pouvoir, c'est-à-dire à servir leur intérêt personnel. On