La Violence Selon Rousseau

cultivables et habitables, les hommes ont détruit beaucoup de forêts.    Se demander si la nature humaine est responsable de la violence entre les hommes c’est se demander si l’homme est violent par nature, si c’est dans sa nature qu’il faut rechercher les origines de la violence. Le spectacle de l’histoire de l’humanité nous renvoie, la plupart du temps, à des manifestation de violence et de cruauté.  Soutenir que les hommes sont violents par nature n'est possible que s'il existe en eux quelque chose

la solution ou le problème ? Serions-nous plus libres sans l’État ? Nous présenterons successivement trois grandes figures de l’État et leurs conséquences pour la liberté. L’État social est d’abord envisagé comme le mieux à même de remédier à la violence naturelle de l’homme. La suppression de l’État, considéré comme un bandit, est envisagée dans une seconde partie. Enfin nous montrerons que, si l’État est un mal nécessaire, la réduction de son emprise sur les individus et l’autonomisation de la

Rousseau – Du contrat Social a) L'état de nature : L’état de nature a peut-être existé. Peu importe. Cela reste une hypothèse. Toujours est-il que selon Rousseau cet état de nature est paisible. L'homme s'y trouve dans la condition d'un animal solitaire, indépendant, « stupide et borné » : autrement dit, il n'y a pas d’évolution, car rien ne le contraint à sortir de cet état. N'ayant aucune relation nécessaire avec les autres, il ne parle pas, il ne se pense pas. Sa raison est embryonnaire

d'assurer la paix et la sécurité à l'intérieur de son territoire, et le respect de sa liberté par ses voisins. 1. L'autorité de l'Etat a-t-elle pour origine la violence ? Si l'autorité de l'Etat repose sur l'obéissance des citoyens, d'où tire-t-il sa légitimité ? Suffit-il d'invoquer un état de fait, comme la prise de pouvoir par la violence ? Si la crainte de représailles était la seule raison d'obéir, qu'est-ce qui pousserait des citoyens non seulement à obéir, mais à vivre ensemble ? Tel est

Hommes, Rousseau L'état de nature qui est antérieure à l'institution de la société, est selon Rousseau stade de bonheur et d'équilibre puisqu'il en fait un éloge ; une sorte de mythe d'or, mythe du monde sauvage dont l'Homme en société s'est profondément éloigné. L'argumentation de Rousseau se présente comme une démonstration puisqu'il part d'une affirmation qu'il considère comme vrai : la société dont l'avènement est marqué par la naissance de la propriété et est à l'origine de violence et d'inégalité

chez Aristote, Hobbes et Rousseau Introduction Bien que la formule d’état de nature soit inventée par Hobbes, la notion d’un état naturelle des hommes existait auparavant. On peut faire plusieurs distinctions concernant des types de ces théories sur cette notion de philosophie politique. Cependant, un type de ces théories importantes est celui avant les philosophes contractualistes (théorie d’Aristote), l’autre est celle des théoriciens du contrat (Hobbes, Locke, Rousseau). Qu’est-ce que c’est

B/ La théorie du contrat social chez Rousseau Un siècle plus tard, la philosophie des Lumières cherchera à renouveler la perspective contractualiste en se demandant comment un pacte social créateur de la souveraineté politique peut-il ne pas être un pacte de soumission. Le problème fut notamment posé par Rousseau, dans Du Contrat Social (1762), puisqu’il s’y demande comment il est possible de concilier notre liberté avec l’obéissance aux lois. Est-il possible de donner naissance au pouvoir d’un

façon un peu paradoxale, l'élégance du style : Rousseau évite au maximum l'aridité technique propre à la langue philosophique ou au vocabulaire juridique, mais l'apparente fluidité de son écriture tend à distraire l'attention du lecteur, et masque une argumentation pleine de subtilité et de rigueur. De tous les écrits rousseauistes ensuite, le Contrat social est sans doute le texte où l'abstraction théorique atteint son niveau le plus élaboré. Si Rousseau rédige en écrivain, il pense en géomètre, et

| | Le luxe s’acquiert et s’entretient par de grandes dépenses, ce qui lui valut d’être soit vanté soit vilipendé par les penseurs politiques. Voltaire y voit le soutien essentiel de l’économie ; Rousseau un principe d’exploitation du petit peuple et le ressort de toutes les  perversions, car le luxe est fait pour être admiré, il éblouit. La  débauche  d’ornements servant souvent d’écrin à la débauche des sens, les sermons religieux qualifièrent

Première partie Explication de la thèse à réfuter. Dans un premier temps, Rousseau présente la thèse qu'il veut réfuter : le bonheur et la justice dépendent de l'instauration d'un ordre de droit, institutionnel ("ordre civil", "institutions publiques"). Rappel de l'idée principale de la première partie du texte. Cette thèse correspond à la théorie politique dominante, celle présentée dans les "livres" par les autorités à la fois intellectuelles ("les savants") et juridico-politiques