La Voix du silence

le déstabiliser. 1. Le Silence Dans ce chapitre, l’auteur s’exprime sur l’importance de maitriser le silence. Cette maitrise, particulièrement difficile, a de nombreux avantages. En effet, lorsque l’on garde le silence cela témoigne (parfois à tort) d’une harmonie avec soit même. Quand une question nous est posée, il est conseillé de garder un silence de plusieurs secondes ou voir jusqu’à ce que notre interlocuteur nous re-sollicite, utiliser le silence de cette façon permet d’assurer

ÉVA MARTONYI Silence et absence dans le récit d’enfance de la littérature maghrébine Le récit de vie, comme l’autobiographie et l’autofiction, connaît un succès considérable depuis plus d’un siècle*. Il apparaît sous des formes multiples : livres, films, entretiens médiatisés, etc. Étant donné que le récit de vie fait l’objet également des recherches en sciences sociales, en tant que document et en tant que source authentique, il convient de constater d’emblée que nous nous occuperons uniquement

Pour des raisons de recueillement, d’isolement, d’échappement ou encore dans le but de retrouver un passé perdu, chaque femme représentée rejoint l’autre dans ce centre de la vie qu’est le désert. Le temps, la solitude, la mort et la survie, et le silence sont des thèmes qui sillonnent les deux romans. À travers des personnages attachants, Andrée Chedid nous ouvre la porte de son désert par un imaginaire intime et léger. Cette vie ne coule pas. Chaque heure est une conquête, dans chaque geste.

quelqu’un ? Le vieil homme secoue la tête, bouche bée. Il est un peu gêné. Rym se penche vers lui. RYM – Ça va, monsieur ? LE VIEUX MONSIEUR (lui prenant doucement le poignet) – Hum, hum. Le vieux monsieur se lève et quitte le salon en silence. On entend le carillon de la porte. VIRGINIE – Eh ben dis donc, il est pas en forme, aujourd’hui ! RYM (à Nora) – T’as pas assuré !… NORA – Mais de quoi, qu’est-ce qui se passe ! C’est qui ce papy ? RYM – Je sais pas trop. D’après Virginie

un tournant pour toutes les formes de création. En effet, il semblerait que l’Art ait atteint un achèvement total, avec le Carré blanc sur fond blanc de Malevitch et l’ « Écran Noir » de Duras de 30 minutes dans l’Homme Atlantique, l’insoutenable silence de 4:33 de John Cage ou encore avec l’éloge de la page blanche chez Mallarmé suivi plus tard du Degré Zéro de l’écriture de Barthes et de La littérature et le droit à la mort de Maurice Blanchot entre autres. La peinture, le cinéma, la musique et

yeux. Ce dernier doit être loin devant et légèrement vers le haut. Surtout, il faut éviter de regarder ses pieds avec un regard fuyant, car c’est le meilleur moyen de perdre l’attention de l’auditoire. Prendre le temps, ne pas se précipiter, les silences sont très importants, pour l’harmonie du discours. Laisser son visage s’exprimer, sourire et montrer que l’on est bien là où on est. Porter des vêtements à la fois adaptés et dans lesquels on se sent bien. L’image visuelle nous représente, c’est

retournâmes, la personne en question s’était fondue dans la masse. Nous fîmes comme si nous ne l’avion pas entendu et nous continuâmes notre route vers le métro. Nous entrâmes dans le métro, alors que nous parlions j’entendis une seconde fois cette voix, mais cette fois, elle avait quelque chose de différent, quelque chose qui me donnait froid dans le dos. Je fis comme si je n’avais rien entendu. Après quoi, mon amie sortait du métro. Quelques stations plus tard, le métro était quasiment vide, il

(Le lapsus est supposé.) Cours, voyons. (Elle pousse Solange hors de la chambre.) Mes fourrures ! Mais plus vite ! Vous êtes folles. Ou c’est moi qui le deviens. (Elle met son manteau de fourrure. A Claire.) Quand a-t-il téléphoné ? CLAIRE, d’une voix blanche. – Cinq minutes avant le retour de Madame. MADAME. – Il fallait me parler. Et ce tilleul qui est froid. Jamais je ne pourrais attendre le retour de Solange. Oh ! Qu’est-ce qu’il a dit ? CLAIRE. – Ce que je viens de dire. Il était très

fit asseoir la patiente en lui recommandant de ne plus bouger ; et la troupe agitée des femmes courut se parer à son tour. La petite église recommençait à sonner. Son tintement frêle de cloche pauvre montait se perdre à travers le ciel, comme une voix trop faible, vite noyée dans l'immensité bleue. Les communiants sortaient des portes, allaient vers le bâtiment communal qui contenait les deux écoles et la mairie, et situé tout au bout du pays, tandis que la “maison de Dieu” occupait l'autre bout

de Dona Sol, et provoque une sorte de continuité. Hernani tout comme le lecteur à oublié le cor à ce moment là de la pièce, « qui n’oublierai tout à cette voix céleste »; Vers à double langage qui est à la fois comique et pathétique : il oublie tout même sa promesse de mort (chose inoubliable) Il entre dans une sorte d’idéalisation : « Voix céleste et rien d’humain ne reste » qui ne montre que l’idolâtrie de son épouse. Elle n’est plus humaine et mais elle est louée comme on loue une déesse. On