La Vérité Indubitable

la pensée et au langage et qui portent sur la réalité. Une connaissance est par ailleurs dite « vraie » lorsque ce qu’elle affirme par des mots semble bel et bien correspondre à quelque chose de réel. Chercher à connaître revient donc à chercher la vérité. Or, dans cette quête de connaissances, le rôle du doute doit être examiné. Si douter signifie suspendre son jugement à propos d’une affirmation, [3] cela peut nous éviter de prendre pour vraies

Métaphysiques (1 et 2) de Descartes | Note : ce cours était à l'origine, une introduction au cours sur la conscience (où il s'agissait essentiellement de se demander si la conscience est une entité réelle ou une fonction et si elle est une source de vérité). Il me permettait d'insérer dans un cours l'étude d'une œuvre. Étant donné la longueur des Méditations, j'avais choisi de n'étudier que les deux premières. J'ai quelque peu remanié ce cours, afin de l'extraire du cours sur la conscience. Vous trouverez

source de connaissance / c’est par l’esprit que l’on peut atteindre l’essence des choses, et donc les connaitre) Dans ses Méditations, Descartes soutient qu'en dépit des arguments sceptiques contre la vérité et la certitude, il y a des connaissances légitimes . Descartes est considéré comme un philosophe dualiste . Son dualisme se manifeste principalement dans sa philosophie de l'esprit

est, selon ce philosophe, permanente, constante, voire continue chez l’être humain, elle ne peut être remise en question ou être contestée. C’est d’ailleurs grâce à faculté de penser qu’un être est capable de chercher la vérité, soit « une chose qui soit certaine et indubitable[footnoteRef:5] », étant donné qu’il est un être pensant. Cette réflexion complexe vient donc contrer l’argument de Leibniz et renforce donc notre thèse, celle dont l’être humain se réduit à la pensée. [5: Méditations métaphysiques

» Le cogito ergo sum de Descartes est l’affirmation que je suis en toute certitude une chose qui parle, un sujet doué de conscience. Descartes, à la recherche des vérités premières, décide de faire table rase de tout ce qu’il a appris jusque là : il suspend tout jugement par un doute hyperbolique. Mais, il y a une vérité indubitable : quoi que je pense, je ne puis nier que je pense, et donc que j’existe au moment où je pense. Dans ses Méditations Métaphysiques, Descartes conclut que le cogito est

sauraient mieux faire que de rejeter une fois toutes ensemble, ni plus ni moins que si elles étaient toutes fausses et incertaines; puis, les examinant par ordre les unes après les autres, reprendre celles-là seules qu'ils reconnaîtront être vraies et indubitables. C'est pourquoi je n'ai pas mal fait au commencement de rejeter tout; puis, considérant que je connaissais rien plus certainement ni plus évidemment sinon que moi, qui pensais, étais quelque chose, je n'ai pas eu aussi mauvaise raison d'établir

que la vérité «  c’est ce qui est », je sais ce qu’est la vérité, dès lors qu’en commençant à réfléchir, j’opère cette opération de retrait, en distinguant le JE du moi, la vérité objective, étant l’être distingué du moi. En présence d’une donnée de la conscience – l’objet- l’opère cette réflexion . La vérité est donc obtenue sans intervention d’une catégorie de l’entendement, ou d’une activité transcendantale. Je donne un sens au mot est. Cependant, pour que la vérité sur l’être

LA VERITE Introduction: vérité/réalité. La réalité, c'est l'ensemble des choses telles qu'elles existent en elles-mêmes, indépendamment de la façon dont l’homme se les représente. La vérité (fausseté), c'est la propriété d'une proposition ou d'un énoncé, non pas considéré en lui-même mais en tant qu'il décrit fidèlement (ou pas) la réalité. Un énoncé est vrai (ou faux) si ce qu'il dit est conforme (ou pas) à ce qui est. Autrement dit, la vérité qualifie un certain rapport, un rapport d'adéquation

yeux ni mains ni sang. Veut inscrire le doute sur la connaissance et non sur le mode de vie. Deuxième méditation (De la nature de l'esprit humain) Chercher qq chose de certain ou être certain qu'il n'y a rien de certain. Chose indubitable ? Un dieu qui met en moi ces pensées ? Non cela peut venir de moi même. Mais alors ne suis-je pas qq chose ? Mais j'ai dit qu'il n'y avait rien dans le monde, ni ciel ni corps donc je ne suis pas ? Non ! Je me suis persuadé donc j'étais, génie trompeur

suis, si je suis réellement ce que j'ai conscience d'être I : J’ai la connaissance de ce que je suis par ma conscience Descartes, sur un plan philosophique, à l'intérieur d'une démarche qui cherche méthodiquement à découvrir une vérité, entièrement indubitable », décide de se débarrasser « une bonne fois » de tous les préjugés reçus depuis l'enfance. Dans cette perspective, il est conduit à opposer ce qu'il a conscience d'être spontanément, avant sa méditation philosophique, et ce qu'il est