La Vérité Religieuse

phénomènes pour déterminer les lois qui les régissent. Optimisme, progrès, raison, tels sont les maîtres mots du philosophe Auguste Comte qui publie en 1852 le Catéchisme positiviste, dans lequel il explique que la science est le chemin pour accéder à la vérité. En 1859, l’Anglais Charles Darwin publie De l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle, qui bouleverse les idées acquises : il affirme que l’homme descend du singe et qu’il a évolué au cours du temps. Cette confiance dans la science

RELIGION, PHILOSOPHIE : UNE CONFRONTATION SALUTAIRE Bernard JOLIBERT IUFM de la Réunion RÉSUMÉ. – Face au relativisme qui paraît dominer l’épistémologie contemporaine, l’effort pour distinguer l’approche scientifique de la réalité des approches religieuse et philosophique peut paraître téméraire et démodé. C’est pourtant une tâche urgente si on veut éviter le banal « Tout est bon » qui place toutes les formes de savoir au même niveau d’incertitude et de confusion. Comment distinguer esprit religieux

sont des religions du livres faisant références aux textes sacrés I )LE BESOIN RELIGIEUX Freud : «L'avenir d'une illusion» ( Illusion # Erreur ) Erreur : jugement faux ; Illusion : croyance motivé par un désir Toutes les croyances religieuses sont des illusions , proposent aux hommes des croyances rassurantes et permet de supporter la vie difficile . La vie présente est présenté comme inférieur à la vie future . Comment le monde tel qu'on le connait est-il imparfait alors qu'il a

Faut-il toujours préférer la vérité à l’illusion ? La vérité et l’illusion sont deux termes contradictoires, l'un fait office de qualité, conforme à l’idée que l’on se fait d’un projet, par opposition à l’erreur tandis que l'autre est une interprétation erronée d’une sensation réellement perçue. Ces deux termes ne peuvent donc être utilisés en même temps sauf dans le cas où l'illusion peut se confondre à notre propre vérité. Car le fait de croire à notre propre vérité peut conduire à l’illusion

avec la nature et les deux s'opposent à la loi et à l'usage selon la définition de Chamfort. Les philosophes favorisent une étude rationnelle de la nature, on le remarque grâce à cette citation : « le philosophe est l'amateur de la sagesse et de la vérité. » (Voltaire). Aussi les philosophes idéalisent sans cesse l'homme lorsqu'il suit les lois de la nature: l'homme qui suit les règles de la nature est un « sauvage doux et innocent.» ( Diderot). Le sauvage n'a pas besoin de lois pour être bon et

La religion La question de la religion, en philosophie, c'est avant tout la question de la vérité, et la question du rapport entre la croyance et la raison. Voici quelques questions typiques que l'on peut se poser : * La science est-elle l'ennemie de la religion ? La foi s'oppose-t-elle à la raison ? * D'où vient la force des religions ? Pourquoi le progrès scientifique n'a-t-il pas fait disparaître les religions ? Ici on peut aussi s'interroger sur les mythes et illusions contemporaines :

1. «[…] un attachement aux institutions religieuses purement formel dans son conservatisme.» Dès le premier paragraphe du texte, l’ambiguïté quant à la position de Montaigne sur la religion est dissipée : pour lui, même s’il est un homme sceptique, la religion a sa raison d’être, ne serait-ce que pour garder un certain équilibre dans la société. Donc, selon lui, la religion n’a qu’une fonction purement régulatrice de l’homme, car en tant qu’être manipulé par sa propre raison, il a besoin de se réglementer

La spécificité des croyances collectives 2. 2 thèses évolutionnistes concurrentes 3. Conditions et modalités d’émergence, de diffusion, de disparition 4. Le cas des croyances extrêmes IV- Le cas des croyances religieuses et de la foi 1. Y a-t-il une spécificité des croyances religieuses ? 2. Peut-il être rationnel de croire ? Partie 1 : Problèmes de définitions et de méthode 1. Croyances, connaissance, représentation, opinion, foi… Le mot croyance dont l’emploi est extrêmement large, il est

va constituer une rupture. En effet, sa quête, son questionnement, va devenir un questionnement moral ; il ne va plus seulement questionner la nature, mais aussi le bien, le bien de l’âme humaine : champ moral. Socrate fait alors d’une question religieuse une question philosophique. L’enjeu est donc autour de ce que signifie philosopher. Plan du cours : Cours 2 - 14/10/10 L’être et le devenir de la nature 1. Le mouvement, le devenir et ses causes 1.1. L’école ionienne : la matière 1

est la part de vérité, la part de souvenir ? Le mythe nous instruit non sur des vérités mais sur la structure de la pensée de l’homme à travers le temps. Les mythes contemporains sont des objets de croyance, qui modèlent notre comportement et nos actions, tout comme les mythes anciens modelaient les com portements passés. C'est la fonction du mythe, qui ne varie pas avec le temps. Ce qui est peut-être nouveau, ce serait que les mythes du passé avaient une forte charge religieuse, tandis que ceux