Laquais

l’homme resta à la porte, gardé par l’autre soldat. Une voiture était arrêtée devant la porte de la caserne. C’était une berline armoriée[footnoteRef:1] portant aux lanternes une couronne ducale[footnoteRef:2], attelée de deux chevaux gris, deux laquais en guêtres[footnoteRef:3] derrière. Les glaces étaient levées mais on distinguait l’intérieur tapissé de damas[footnoteRef:4] bouton d’or. Le regard de l’homme fixé sur cette voiture attira le mien. Il y avait dans la voiture une femme en chapeau

précieuses ont rebuté, tout comme La Grange, il est orgueilleux, et vindicatif scène XV, page 72, « Comment Mesdames, nous endurerons que nos laquais soient mieux reçus que nous ? qu’ils viennent vous faire l’amour à nos dépens, et vous donnent le bal ? », dans cette réplique adresse à Magdelon, on note la frustration de Du Croisy qui vient de voir que ses laquais sont mieux reçus que lui et son ami, La Grange. Gorgibus: père de Magdelon et oncle de Cathos. Il est désemparé car il n’arrive pas à marier

personne de qualité qui doit venir diner le soir même. Le maitre à danser dit que tout sera prêt. M. Jourdain demande qu’on lui apprenne à faire de la révérence pour une marquise qui s’appelle Dorimène. C’est la dame qui doit venir diner. Soudain, un laquais annonce l’arrivée du maitre d’armes. Scène 2 : Le maitre d’arme enseigne à M. Jourdain le maniement de l’épée. Le maitre d’armes affirme que son art l’emporte sur tous les autres, dont la musique et la danse. Une dispute éclate entre les trois

politique » : un laquais qui accède au rôle de Premier Ministre. Le drame est conforme à l’esthétique préconisé par Hugo, on y trouve le grotesque à côté du sublime. Il recourt à l’alexandrin avec une grande souplesse au point qu’on oublie parfois que le texte est versifié. C’est un drame historique, l’action se passe en Espagne dans la deuxième moitié du XVIIe siècle. Quatre personnages principaux : Ruy Blas : issu du peuple, cultivé, amoureux de la reine, il est engagé comme laquais auprès d’un grand

Sol. La pièce se termine sur le suicide des deux amants. Une autre pièce d’Hugo, Ruy Blas, où le héros est le laquais de Don Salluste, déguisé en Don César de Bazan, au service de la vengeance de Don Salluste. C’est un personnage doublement en faute : parce qu’il n’est pas celui qu’il paraît (c’est-à-dire un aristocrate déchu) mais aussi parce qu’il est socialement inférieur, (c’est un laquais). C’est un homme de droit, dénonçant le détournement de fonds des ministres. Il s’agit encore d’une fin tragique

Harpagon accepte de renoncer à Mariane si Frosine lui présente une riche veuve de ses amies. – Cléante ordonne à La Flèche de voler la cassette d'Harpagon. Les personnages 1. La Flèche est un valet, Brindavoine un laquais, maître Jacques un cuisinier et un cocher, La Merluche un laquais, maître Simon un courtier. 2. Cléante et Elise : frère et sœur ; Cléante et Mariane : amoureux ; Valère et Harpagon : intendant et maître ; Valère et Élise : amoureux ; La Flèche et Cléante : valet et maître. 3. –

Si ! C'est du poison. Mais j'ai la joie au cœur. Tenant la reine embrassée et levant les yeux au ciel. Permettez, ô mon Dieu, justice souveraine, Que ce pauvre laquais bénisse cette reine, Car elle a consolé mon cœur crucifié, Vivant, par son amour, mourant, par sa pitié ! La Reine. Du poison ! Dieu ! C'est moi qui

l’Espagne, on y voit un Royaume qui a été grand et qui ne l’est plus. Même le nom de Ruy Blas est composé de deux mots issus de l’espagnol Ruy :« noble », et Blas, « roturier », ces deux termes sont en complète contradiction. Ruy Blas au départ est un laquais, Don Salluste le fait passer pour un noble. Ruy Blas dénonce l'infamie des Grands d'Espagne qui pillent le royaume, au détriment d'un peuple accablé et exploité (Acte III, scène 2). De nombreuses métaphores soulignent la bassesse des conseillers

Quelques années plus tard, il aura une relation très fusionnelle avec elle : « j’étais le plus heureux des hommes » * Rencontre avec Mme De Breil : ses regards auront beaucoup d’importances pour Rousseau car il ne devrait pas en avoir en tant que laquais : « moment délicieux...je tremblais » III. La nature/les voyages * Aux Charmettes, Rousseau éprouve une sensation de bonheur suprême : « j’étais heureux ». C’est un endroit qui a énormément marqué sa mémoire car il représente pour lui

Première réplique indigne et révoltante pour les partisans du classicisme (« Ruy Blas, fermez la porte, - ouvrez cette fenêtre »), car prosaïsme (=qui est banal, commun, bassement matériel ou vulgaire, sans distinction) de la parole + statut de simple laquais du héros qui donne son titre à la pièce. – Le titre de Ruy Blas appelle quelques commentaires : – Dans la tragédie classique du XVII, le nom du personnage principal (de rang élevé, roi, reine ou prince, héros mythologiques, ...) donne souvent son