Lautréamont Je Suis Sale

Ceux qui pieusement… / Ceux qui copieusement… / Ceux qui tricolorent" - Jacques Prévert) Accumulations : " Quand on m'aura jeté, vieux flacon désolé, / Décrépit, poudreux, sale, abject, visqueux, fêlé " - Baudelaire La répétition peut porter sur différents niveaux du texte : structures, éléments, sons… Jeux de sons dans les paronomases : rapprochements

appartient à Adrienne Monnier. Celle-ci a aussi une bibliothèque de prêt et elle fait de son mieux pour avoir des livres qui ne se trouvent nulle part. Là ils feuillettent un livre intitulé les Chants de Maldoror, dont l’auteur, le franco-uruguayen Lautréamont, fait un éloge sarcastique du mal. Ce livre est lu avec enthousiasme par Prévert et Duhamel. En 1924, à Aix-en-Provence, Prévert rencontre Maurice Touzé, jeune acteur qui est la vedette dans le film que tourne Henri Fescourt, Les Grands, Prévert

le «sommet de la courbe du raté». Mais le besoin d’évasion n’allait jamais le quitter car il avait désormais en lui un «pli» qui ne se défit pas, celui des «déplacements-dégagements». Mais, en 1922, la découverte des ‘’Chants de Maldoror’’ de Lautréamont provoqua un «sursaut... qui bientôt déclenche en lui le besoin longtemps oublié d’écrire.». Ce qu’il fit à la suite d’un pari, débutant par des essais et des textes poétiques en prose que le romancier belge Franz Hellens, l’encourageant, accueillit

poème furieux où le Christ en croix est appelé « pleureur des Oliviers », «plus bête et plus dégoûtant que les lices », et où les apostrophes virulentes se succèdent avec une luxuriance verbale qui n'est pas sans rappeler l'autre ennemi de Dieu, Lautréamont. ____________________________________________________________ _____________________ Le 15 août 1871, Rimbaud envoya une nouvelle lettre à Banville qui contenait un long poème : ____________________________________________________________

d’un coup de style le défigurer un peu ce beau langage, pour bref qu’il renomme Ponge selon Paulhan.TROIS POÉSIESI Pour la ruée écrasante De mille bêtes hagardes Le soleil n’éclaire plus Qu’un monument de raisons. Pourront-ils, mal venus De leur sale quartier, La mère, le soldat, Et la petite en rose, Pourront-ils, pourront-ils Passer ? Ivre, bondis, Et tire, tire, tue, Tire sur les autos !II Quel artificier Tu meurs ! Fauve César ! Bigarre le parterre Aux jeux avariés ! Brandis ta rage

d’un coup de style le défigurer un peu ce beau langage, pour bref qu’il renomme Ponge selon Paulhan.TROIS POÉSIESI Pour la ruée écrasante De mille bêtes hagardes Le soleil n’éclaire plus Qu’un monument de raisons. Pourront-ils, mal venus De leur sale quartier, La mère, le soldat, Et la petite en rose, Pourront-ils, pourront-ils Passer ? Ivre, bondis, Et tire, tire, tue, Tire sur les autos !II Quel artificier Tu meurs ! Fauve César ! Bigarre le parterre Aux jeux avariés ! Brandis ta rage

massacre d’une famille du village de Mont-moreau par des mercenaires à la solde des catholiques, et se bouclant par un appel au jugement divin : « J’appelle Dieu pour juge, et tout haut je déteste/ Les violeurs de paix, les perfides parfaits,/Qui d’une sale cause amènent tels effets. » Victor Hugo saura se souvenir de cette fonction à la fois descriptive et dénonciatrice de la littérature dans Les Châtiments (1853), grand recueil satirique dénonçant le coup d’Etat de Napoléon le Petit, et en particulier

mismos gestos, a un siglo y medio de distancia, un instrumento idéntico, sin duda un poco modificado en su aspecto, pero en modo alguno en su situación o en su uso: en suma, tienen la misma escritura. Por el contrario, casi contemporáneos, Merimée y Lautréamont, Mallarmé y Céline, Gide y Queneau, Claudel y Camus, que hablaron o hablan el mismo estado histórico de nuestra lengua, utilizan escrituras profundamente diferentes; todo los separa, el tono, la elocución, el fin, la moral, lo natural de su palabra

vers le futur : « Changer la vie », « transformer le monde ». En 1919, les futurs surréalistes créent la revue « littérature ». On a donc un mouvement qui commence avec l’écriture et la poésie. Leur référence est « Les chants de Maldoror » de Lautréamont. C’est une référence chez eux. On a un groupe qui se forme avec Paul Eluard, André Breton, Tzara et Benjamin Péret. Le groupe se sépare en 1922 et Breton va inventer le surréalisme avec d’autres compagnons. Dans cette mouvance il y a un autre

citation dissimulée volontairement. Un plagiaire s’expose à une condamnation juridique car cette pratique porte atteinte à la propriété intellectuelle, mais pour certains écrivains (à partir de la fin du XIXe siècle), cela peut être un jeu. Exemple Lautréamont, par provocation, en fit un principe d’écriture dans son recueil poétique Les chants de Maldoror (1869). 3. L’imitation d’un texte L’imitation est la reprise, au sein d’un même genre littéraire, de mêmes thèmes, personnages, intrigues, ou images