Le Banquet Platon

4 Platon Platon est un philosophe grec né à Athènes en l’an 428 et mort en 348 avant J.C. Il a créé une école et l’a nommée L’Académie. En l’an 407 av. J-C, il rencontra Socrate et devint son disciple pendant 8 ans. Son œuvre, composée presque exclusivement de dialogues, est d'une grande richesse par son style et son contenu. Ses plus grandes œuvres sont majoritairement Le banquet ou bien La République. On y retrouve de nombreux sujets tels

désire donc bien l’impossible car l’impossible nous attire. De plus Platon explique dans Le Banquet que le désir est en fait l’expression d’un manque. En effet il raconte le mythe d’Eros, symbolisant le désir humain : Eros est un demi-dieu qui personnifie le désir. Il est le fils de Poros, dieu de l’abondance et d’une mortelle Pénia, une mendiante. Il est donc entre les dieux et les mortels, entre la richesse et la pénurie. Platon nous explique que « Quand on ne sait pas qu’on manque d’une chose,

et de satisfaction ne serait -il pas d'une longue durée auquel cas, son état correspondrait alors à une définition du bonheur ? Mais dire que l'Homme peut un jour satisfaire tous ses désirs n'est ce pas se méprendre quand on sait que, comme l'a dit Platon, l'Homme est insatiable et aura toujours des désirs ? Ces questions nous amènent à nous demander si l'Homme peut réellement satisfaire tous ses désirs et si cette satisfaction qu'un Homme peut éprouver peut lui permettre d'atteindre le bonheur.

son roman. En effet, Rabelais use en abondance de références antiques et de comparaisons plutôt savantes. Premièrement, il évoque "Le Banquet" de Platon, puis, il utilise la figure des Silènes, boîtes qui contenaient des remèdes très précieux qu'il compare ensuite au "Prince des philosophes", Socrate. Il cite aussi, plus loin, Platon ("C'est comme le dit Platon au Livre II de La République" l.63) et Galien ("selon Galien au livre III des Facultés naturelles et au livre XI de l'Usage des parties

la vie avec vos propos abstraitement métaphysiques. Vous cherchez la vie bonne? Je vous en livre le secret : ce vin, ce pain, ces quelques olives suffisent amplement à guérir nos âmes. Pourvu, bien sûr, que nous en fassions un usage raisonnable. Platon : Bien que toutes ces choses soient agréables pour nos sens et notre corps, elles n’ont que peu d’utilité quant à la satisfaction et la guérison de notre âme. Pour qu’un être humain puisse se considérer comme accomplie, il doit aussi satisfaire sa

des procréateurs et tous les artisans qu’on qualifie d’inventeurs. Mais la partie la plus haute et la plus belle de la pensée, c’est celle qui concerne l’ordonnance des cités et des domaines ; on lui donne le nom de modération et de justice. Platon, Le Banquet, 206e – 207a et 208c – 209a Le désir d’éternité : Doch alle Lust will Ewigkeit Will tiefe, tiefe Ewigkeit! Mais tout plaisir (désir) veut l’éternité Veut la profonde, profonde éternité ! Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, IV, La chanson

opinions ce qui rend vain toute recherche de la vérité. C’est ce que tend à montrer Platon au septième livre de la REPUBLIQUE à travers l’allégorie de la caverne. En effet si « les philosophes sont ceux qui aiment le spectacle de vérité » comme le soutient Glaucon (République V, 475 e), les hommes eux semblent se complaire au spectacle des représentations et simulacres de vérités. Ainsi dans cette allégorie Platon montre comment les hommes sont complaisamment enchainés à leur opinions et tournent

Platon et la théorie de la connaissance 1) Questions * Citons 3 œuvres de Platon : * L’apologie de Socrate * Phèdre * Le Banquet * La méthode appelée « maïeutique » Socrate, pour établir sa méthode de soin s’inspira du métier de sage femme que sa mère exerçait. Il décida de faire accoucher les esprits comme sa mère faisait accoucher les enfants, il fonda de la sorte la maïeutique et se défini ainsi comme l'accoucheur de l'esprit humain. Car contrairement

seul sans contrainte et restriction. Nous pouvons préciser que cette philosophie des plaisirs se retrouve dans la terminologie psychanalytique sous l’appellation du principe de plaisir selon Freud. On le retrouve déjà dans les premiers dialogues de Platon à travers la pseudo philosophie d’un Calliclès qui dès l’antiquité prône une vie de plaisirs divers en particulier dans le Gorgias, une vie de plaisirs qui serait en accord absolue avec notre nature. L’homme serait ainsi l’acteur de ses passions et

ce qui fait de nous des Hommes : notre affectivité, nos sentiments. Présuposé : l'Homme n'est pas une pure raison, il se caractérise par son affectivité. Critique de la conception de Calliclès : B. Platon/socrate, le bonheur consiste dans la tempérance (maîtriser ses désirs) Thèse de Platon : Etre heureux et être libre, c'est se gouverner soi-même, c'est obéir à sa raison = capacité d'abstaction. Le mot raison a deux sens = sens pratique : (a à voir avec l'action), c'est la faculté qui permet