Le Califat Omeyyade

Tunisie. D'autre part, l'année 708 correspond à l'intégration du Maroc au sein de l'empire des Omeyyades. Dans le sillage des succès marocains, les armées arabes traverseront le détroit de Gibraltar sous le commandement de Tariq ibn Ziyad et atteindront la Navarre dès 715. En 740, les tribus berbères adoptent le kharijisme jugé plus proche des principes de « démocratie tribale » que la doctrine omeyyade. Le califat qui refuse cette hérésie se replie, fragilisé depuis Damas par l'irrésistible ascension

perses s'écrasent et les Musulmans conquière Jérusalem en 638 et occupe l'Egypte en 640. Les troupes conquérantes des premiers califes fondent des camps militaires qui deviendrons des très grandes villes comme le Caire. 661-750 expension des califes Omeyyades: Les troupes s'emparent du Magreb et fondent Kairouan en 670 à l'Ouest, puis ils conquièrent l'Espagne en 711 et poussent jusq'au midi de la France. A l'Est les Musulmans arrivent en Inde et ils prennent le contrôle des Oasis d'Asie centrale = samarcande

et administratifs à des émirs (chefs, militaires) qui lèvent les impôts ont pris de plus en plus d’autonomie (à Cordoue par exemple). • Au Xe siècle, l’empire éclate en plusieurs califats rivaux : le califat abbasside de Bagdad est désormais concurrencé par l’émirat de Cordoue devenu califat (929) et la fondation du califat des Fatimides chiites (909) qui s’étend du Maghreb à l’Egypte, avec pour capitale Le Caire. • En Asie Mineure, les Turcs Seldjoukides (sunnites) considérés par le calife de Bagdad

province musulmane dépendante du Califat de Damas est constituée. Une grande proportion de chrétiens convertis à l’islam ainsi que des musulmans de diverses nationalités – Arabes, Syriens et Berbères – fondèrent en Espagne de petites colonies. Les riches terres de l’Espagne méridionale, à laquelle ils donnèrent le nom al-Andalus, présentaient un intérêt incontestable comparativement aux déserts de l’Afrique du Nord. Abd ar-Rahman I, dernier héritier des califes omeyyades, réussit à échapper au massacre

l’hégire (=877-878), c’est celui d’Amajūr en Syrie. Il existe des témoins fragmentaires de textes coraniques avant cette date, la plupart ne sont pas datés mais avec l’aide de la paléographie, ils peuvent être situés sous les règnes des califes omeyyades ‘Abd al-Malik (685-705) et al-Walīd (705-715). Ils révèlent que certains textes coraniques pouvaient ne pas être encore stabilisés voire peut être en cours d’élaboration. Les manuscrits retrouvés à Sanaa en 1972 montrent que les textes sont incertains

pays musulmans et les Latins. Le rapport de forces au milieu du Xe siècle. « Lac musulman » et domination maritime en Atlantique. 2) Les moyens de la domination maritime musulmane. Un réseau d’arsenaux à la disposition des Omeyyades de Cordoue et des Fatimides de Kairouan/Mahdiya, puis du Caire. Une flotte importante et un personnel spécialisé au service des souverains (le qai’d_ al-Bahr _andalou). 3) Les conséquences de cette politique pour les relations

s'étend, le roi Alphonse III repeuple la région conquise et lui donne le nom de Castille. Au Xème siècle, le califat de Courdoue atteint son apogée ( fondé en 756 par Omeyyade mais restait encore fragile au début). Du coup les musulmans multiplient les incursions jusqu'aux pyrénnées, Barcelone est pillée, St jacques de Compostelle. Au XIème la menace est moins sévère puisque le califat se divise en plusieurs petits royaumes, les taifas. De plus ce siècle est marqué par l'intégration occidentale:

préhistoire par des populations berbères, le territoire marocain a connu des peuplements phéniciens, carthaginois, romains, vandales, byzantins avant d'être islamisé par les Arabes. C'est en 788, lors de son exil qu'Idris Ier, fuyant les persécutions du califat des Abbassides, a donné naissance à un État dans ce Maghreb el-Aqça (Maghreb extrême)1. Depuis, le Maroc a toujours gardé, si ce n'est une indépendance absolue, du moins une très forte autonomie2. L'attrait des richesses provenant du commerce du

antérieurs et vérifie leur validité. Il s’en sert lui-même pour écrire sa propre histoire. Il a utilisé des informations orales , il est assez proche de cet évènement. Il s’est appuyé sur ABOU MIKNAF  historien de lépoque omeyyade. Son œuvre est imprégné des abbassides grand rivale des omeyyades. Le document étudié ici fait référence à la bataille de Siffin qui a eu lieu en 657 en Syrie sur les rives de l’Euphrate. Cette bataille est considéré comme un signe avant coureur de la fin du monde dans l’islam

Castille, León, Navarre, Aragon, Catalogne. Au nom de la foi chrétienne, ces petits États entreprennent la reconquête du territoire : c’est la Reconquista*. Quatre siècles de reconquête L'effondrement du califat* omeyyade* de Cordoue au XIe siècle et son émiettement en une multitude de royaumes – les taïfas – permettent une avancée de la Reconquista. Alphonse VI de Castille (1042-1109) occupe Tolède en 1085. Mais les Almoravides*, musulmans venus du Maroc, repoussent