Le Califat Omeyyade

confédérations des tribus turques de l’ouest) avec l’islam sunnite est une longue suite de pressions, d’assimilation du sunnisme, de résistance, de révolte, de massacres, de résignation, de dissimulation et d’adaptation sous les empires arabes des Omeyyades et des Abbassides, puis sous les empires turcs devenus sunnites des Seldjoukides et des Ottomans. A- Les Turcs Oghouz au moment de la naissance de l’islam (avant le VIIe siècle) En cette fin de VIème siècle, sous la conduite d’Istemi

entre Mozarabes, juifs et Arabes est quelque peu rompu par la rigueur religieuse imposée par les conquérants. L'autodafé des écrits du très populaire Al-Ghazali ne fait qu'amplifier le malaise des élites culturelles, nostalgiques de l'âge d'or du califat omeyyade. La sollicitation par l'armée divine des milices chrétiennes de Reverter pour maintenir l'ordre au Maroc même est mal comprise par les tribus montagnardes du Haut-Atlas, de jour en jour plus mécontentes de l'autoritarisme almoravide.

aires arabe, iranienne et turque c'est-à-dire aux pays arabes, à l’Iran et à l’Afghanistan, enfin à la Turquie et aux Etats turcophones d’Asie centrale. Ces trois ensembles ont été longtemps unifiés par des grands empires musulmans en particulier le Califat à partir de l’époque des conquêtes arabes des VII° et VIII° siècles. Le monde arabe quant à lui est l’ensemble des "Etats arabes", c’est-à-dire dont l’arabe est la langue officielle : en gros les pays de la Ligue arabe, du Maroc à l’Irak, à la

La bataille de Poitiers d'après le continuateur de Frédégaire (25 octobre 732) La bataille de Poitiers se déroule le 25 octobre 732 et oppose le Royaume franc au califat omeyyade. Les Francs, menés par le maire du palais Charles Martel, y obtiennent une victoire décisive face aux Omeyyades menés par le gouverneur Abd er Rahman. On désigne conventionnellement sous le nom de « Chronique de Frédégaire » une compilation historiographique constituée dans la Gaule du haut moyen âge, relevant du

mais après cette date, en 661, l'assassina du calife Ali révèle une grande division. 3) L'absence d'unité religieuse : L'interprétation des écrits du Prophète divise l'Islam. Schématiquement, on a les Chiites qui pensent que le pouvoir du califat est temporelle, et que le pouvoir revient à un descendant du Prophète, et l'Iman a un grand pouvoir, c'est lui qui choisit le calife. Les Sunites sont très majoritaires. Ils accordent un rôle moindre à l'Iman, acceptent les quatre premiers prophètes

à l’après-Première Guerre mondiale. L’Empire ottoman devient le centre du monde musulman au début du XVIème siècle lorsque le dernier calife abbasside exilé au Caire lègue son titre de calife au sultan ottoman Selim Ier qui transfère le siège du califat à Istanbul. * L’enjeu de cet exposé est de rechercher les traces laissées par cet empire dans les Etats qui lui ont succédé sur son territoire ; Etats qui sont principalement arabes, mais le cas turc sera évoqué dans une perspective comparative

Saoudite). Après 20 ans de révélations coraniques et d'actions politico-religieuses, et malgré des divisions internes, la communauté musulmane est en voie de constitution, avec ses croyances, son culte, ses règles de vie, ses hiérarchies de pouvoir (califat, imamat). Les Arabes sont le dernier peuple du monde méditerranéen ancien à embrasser le monothéisme. 2005 30 septembre Le scandale des caricatures de Mahomet Le journal danois « Jyllands-Posten » publie douze caricatures qui représentent Mahomet

réunirent et désignèrent Abu Bakr comme « calife » (d’un mot arabe signifiant à la fois successeur et lieutenant).Il avait la responsabilité de poursuivre l’œuvre politique du Prophète, afin d’organiser la vie de la communauté musulmane. Ainsi né le califat. Cette version sunnite des faits est rejetée par les chiites qui affirment que Mahomet a désigné de son vivant Ali, son cousin et gendre. Il existe un troisième courant de l’islam étant le kharidjisme. A la mort du prophète, les tribus arabes élèvent

L’ENNEMI BYZANTIN SOUS LES OMEYYADES Introduction L’obligation de soumettre ou de convertir l’infidèle résultait implicitement du comportement du Prophète en ses derniers temps. Mais les détachements lancés par lui vers le Nord n’avaient pas dépassé les frontières de l’Arabie. Abu Bakr savait évidemment qu’il existait un Empire Byzantin et un Empire Perse, qui venaient de s’affronter ; il n’avait assurément aucune idée de les détruire. Ce fut la révélation de la surprenante faiblesse de l’adversaire

musulmans 7. La tolérance entre religions 8. Conclusion 1 - Introduction Il est communément admis que « l’âge d’or arabo-andalou» désigne l’époque de l’Andalousie musulmane du Xe au XIIe siècle1, autrement dit la période du Califat omeyyade de Cordoue (929) qui comprend le sud de l’Espagne avec Malaga, Grenade, Cordoue, Séville. Cette période court jusqu’à la prise de pouvoir par les Almohades, en 1147, qui détrônent la dynastie almoravide qui gouverne depuis 1055. Aujourd’hui