Le Cautionnement

CAUTION / CAUTIONNEMENT DEFINITION Définition de Caution / Cautionnement Le "cautionnement" est une sûreté personnelle par laquelle une personne nommée "la caution" s'engage à l'égard d'une troisième dite "le bénéficiaire du cautionnement" à payer la dette du débiteur principal dite "la personne cautionnée", pour le cas où cette dernière faillirait à ses engagements. Une confusion est souvent commise, même au Palais, qui consiste à dénommer le contrat "une caution" au lieu de "cautionnement". C'est

TD Droit des sûretés – Séance 2 – 16/02/2013 Commentaire d'arrêt Ch. Mixte 08/06/2007 Le cautionnement met à la charge de celui qui cautionne les dettes que doit une autre personne à ses créanciers. Ainsi, par ce contrat, la caution s'engage à régler ces dettes si le débiteur principal est dans l'impossibilité de payer ses créanciers. Ce contrat de caution suit la théorie de l'accessoire qui va permettre de l'annuler si le contrat principal dont la caution résulte venait à disparaître. Autrement

préalables pour prévenir, contenir, supprimer le cas échéant le risque du crédit. A propos du cautionnement, supprimer la confusion avec la caution qui est le dépôt d’une certain somme de loyer destinée au propriétaire de faire procéder à une remise en état à la fin du bail. Attention, ce n’est pas un cautionnement !! Somme restituée si le propriétaire n’en a pas besoin. Reste une garantie. Ce cautionnement est un contrat conclu entre le créancier et le débiteur. Comment le législateur, la jurisprudence

Depuis la réforme du droit des sûretés de 2006, la lettre d’intention est expressément consacrée par le Code civil comme une sûreté personnelle, à l’instar du cautionnement et de la garantie autonome. Cependant, en dépit du nouvel article 2322 définissant la lettre d’intention, se pose toujours la question de la nature de l’obligation qui en résulte, comme en témoigne cet arrêt rendu par la Chambre commerciale de la Cour de cassation en date du 17 mai 2011. En l’espèce, en vue de l’octroi par une

économique. La notion de garantie est bcp plus large que la notion de sûreté. Le législateur les a vraiment délimité en distinguant d'une par les suretés personnelles et les suretés réelles. Nous avons principalement pour la sureté personnelle le cautionnement. Il s'agit d'adjoindre un ou plusieurs débiteurs au débiteur principal pour le remboursement de la créance. Concernant la sureté réelle on affectera un ou plusieurs biens au paiement de la dette. (ex: gage, hypothèque, PPD) Le créancier qui

au bon fonctionnement de l’entreprise, et la contraction de son emprunt auprès de la banque et un acte de commerce par nature. Dans quelle mesure cet acte de cautionnement est considéré comme un acte de commercial ou civil, ainsi quel est le tribunal compétent pour traiter le litige ? Selon la jurisprudence, un acte de cautionnement est considéré comme commercial si le sujet qui le réalise est un dirigeant non-commerçant et a un intérêt personnel patrimonial à offrir une telle garantie. Ainsi

frais atteignent rapidement les 2 à 3 000 euros. Outre l’hypothèque, la banque peut exiger un cautionnement selon l'état du bilan de l'entreprise. Le cautionnement : un partage des risques Sur des demandes de prêts, la banque peut demander la caution du dirigeant même si l'entreprise de travaux a une structure juridique de type sociétale. La caution n'entraîne pas de frais financiers. Le cautionnement est l’engagement de payer la dette d’autrui pour le cas où ce dernier ne ferait pas face à ses

d'obligations que l'on veut garantir et dont le but, est de conforter les chances du créancier de recevoir l'exécution promise. Exemples : L'hypothèque Le cautionnement Aucune loi ne définit la sûreté, ni la garantie. Si l'on se réfère au Code civil originel, il n'existait que quatre formes de sûreté : le cautionnement, l'hypothèque, le nantissement, le privilège. La doctrine a dégagé quelles sont les caractéristiques essentielles de ces quatre formes, pour ensuite, réserver la qualification

s'opposer à ce que les créanciers saisissent ce bien: c'est une propriété-sûreté. S'il s'agit d'un droit personnel, le créancier, en plus de son droit de créance principal, acquiert un droit sur le patrimoine d'un tiers. Ce droit est conféré par le cautionnement, la garantie autonome et la lettre d'intention. Une différence fondamentale entre les réelles et les personnelles: le créancier qui s'est muni d'une sûreté réelle a soit un droit de préférence, soit un droit exclusif; mais le créancier demeure

en plus de son droit de créance principal sur le patrimoine du débiteur, un droit personnel sur le patrimoine d'un tiers, le tiers garant. Il pourra demander paiement à ce tiers si le débiteur ne s'exécute pas. C'est un droit que confèrent le cautionnement, la garantie autonome, et la lettre d'intention. On voit apparaître une différence entre les sûretés réelles et personnelles : le créancier muni d'une sûreté réelle bénéficie d'un droit de préférence qui lui permettra d'être préféré aux autres