Le Cautionnement

organisation des sûretés (1997) Typologie des sûretés • Classification en deux catégories: sûretés réelles et sûretés personnelles – Sûretés personnelles: l’engagement d’une tierce personne au profit du débiteur Exple: cautionnement – Sûretés réelles: portent sur un bien - soit mobilières: portent sur des biens meubles. Exple: le gage, le droit de rétention, le nantissement, les privilèges, etc. - soit immobilières: portent sur des biens immeubles. Exple:

quelque peu deux critères discriminants au sein du régime juridique du cautionnement : la nature de l’acte (A) et la qualité des parties (B). A -L’incidence de la nature de l’acte de cautionnement S’agissant de l’influence de la nature de l’acte de cautionnement, tout d’abord, on peut remarquer que de nombreux textes relatifs à la formation du cautionnement et à l’exigence d’une mention manuscrite ne s’appliquent qu’au seul cautionnement donné par acte sous seing privé. Tel est, notamment, le cas de l’article

que de l’exception des nullités (II) en matière de cautionnement. I – L’interprétation stricte du caractère accessoire en matière de cautionnement Par cet arrêt, la cour de cassation, ne remettant pas en cause le caractère accessoire du contrat de cautionnement (A), en réduit sensiblement l’application (B). A-    Le caractère accessoire du contrat de cautionnement L’article 2289 nouveau du code civil, dans son alinéa 1 dispose que le cautionnement ne peut exister que sur une obligation valable. La

remboursement de ce contrat c’est un tiers qui s’engage à payer le créancier en cas défaillance du débiteur. Donc pour une même dette le créancier a 2 débiteurs, cepdt il n’a qu’un droit de gage général sous forme de deux droits de gage généraux. Le cautionnement est le modèle type de sûreté personnelle qui était jusqu’en 2006 le seul dans le code civil. L’ordonnance du 23mars 2006 a ajouté deux nouvelles sûretés personnelles qui résultaient de la pratique : la garantie autonome et la lettre d’intention

2005, BICC n°15 avril 2005). Les vices du consentement dans le contrat de cautionnement En droit commun des obligations, il existe trois vices du consentement. L’article 1109 du Code civil les énonce : l’erreur, la violence, le dol. Quand est-il de leur application au contrat de cautionnement? A.La violence Quelles sont les conditions nécessaires à la caractérisation d’un vice pour violence en matière de cautionnement ? L’article 1111 du Code civil prévoit que la violence est une cause de nullité

place du débiteur, il pourra bénéficier d’une action en remboursement contre le débiteur. Le créancier voit sa situation améliorée par l’effet de la multiplication de ses droits de gage général. Dans le Code Civil de 1804, il n’y avait que le cautionnement comme sûreté personnelle. On le retrouve toujours dans les articles 2288 et s. l’ordonnance du 23 Mars 2006 même si elle n’a surtout concerné que les sûretés réelles a permis d’intégrer dans le Code Civil deux nouvelles sûretés personnelles créées

paiement de la caisse de la part de la caution en remboursement du prêt, jugeant le cautionnement comme manifestement disproportionné. La caisse se pourvoi en cassation. La caisse invoque le fait qu'elle n'était pas tenue d'une obligation de mise en garde envers le dirigeant social, et que le préjudice qui résulterait du manquement à cette obligation n'est que la perte d'une chance de ne pas souscrire le cautionnement, ce qui ne pouvait être équivalent à la dette de la caution. De plus, la caisse soulève

violation des articles 6 § 1 de la Convention européenne des droits de l’homme, 137, 138, 142, 144, 591 et 593 du code de procédure pénale ;   ” en ce que la chambre de l’instruction a dit que Pierre-Yves X... serait soumis au versement d’un cautionnement tel que défini dans son montant et ses modalités de versement par l’ordonnance du 18 mars 2010 ; ” aux motifs qu’à la suite de l’ouverture, le 31 juillet 2009 par le tribunal de commerce de Dijon, d’une procédure de redressement judiciaire à l’égard

commercialité Document 2 : Le critère subjectif de commercialité Arrêt rendu par la chambre commerciale en date du 11 décembre 1990. La détermination du caractère commercial ou non d’un acte ne dépend pas de sa seule nature. Ainsi, pour le cautionnement, celui-ci est commercial lorsqu’il est le fait d’un commerçant. Fonctionne alors le critère subjectif de la commercialité. Il en résulte ici techniquement que les exigences du code civil, quant à une mention manuscrite, ne s’appliquent pas en l’espèce

aura affectation d’un patrimoine supplémentaire appartenant à un tiers ie une personne autre que le débiteur s’engage aux côtés de ce débiteur et il va affecter son patrimoine au paiement de cette créance. Cette technique d’affectation est le cautionnement. Le créancier aura un droit d’agir ie une action contre la caution. Lorsque le débiteur affecte un bien dont il est proprio au paiement d’une créance dont il est le débiteur (par ex. : immeuble), on parle de sureté réelle : un bien spécifique