Le Cid Metaphore

comme la politique est l’art de tromper » exprima d’Alembert. La littérature a cependant d’autres fonctions. Le théâtre a pour but de divertir, distraire le lecteur. Le théâtre en lui-même a plusieurs fonctions, la tragédie avec pour exemple, Le Cid de Corneille. Celle-ci est souvent triste et nous avons affaire la plupart du temps à un drame lors du dénouement comme la mort. A cette liste, s’ajoute ensuite la comédie qui a pour but de faire rire le lecteur. Molière a écrit de nombreuses comédies

Acte 3 scène 4Acte 3 scène 4 Introduction : Acte 3 du Cid c’est un acte crucial qui s’organise autour du couple Chimène et Rodrigue. Fidel à la demande de Don Diegue ,Don Rodrigue est sorti vainqueur du duel qui l’opposait à Don Gomes . Dans la scène précédente Chimene accablait de douleur réclame vengeance auprès du Roi et même châtiment « Il est juste grand Roi ,qu’un meurtrier punisse » C est l’amante dans l’acte 1 devient une héroïne apparemment inébranlable à la fin de l’acte 2 et dans

ma vie, Et mes amis et ma gaieté; J'ai perdu jusqu'à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Musset, « Tristesse », Poésies nouvelles. La mélancolie prendra la forme paroxystique du « spleen » chez Baudelaire qui se plait à cultiver les métaphores de l’extrême : Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique

mais ne s’intéresse pas aux prétendants sérieux (vieux et riches !) Euphémisme par mots composés 1) mal-voyants 2) sous-doués 3) mal-entendants Euphémisme par litote Dire moins pour dire plus 1) Je ne te hais point => Le Cid de Corneille. Rodrigue tue le père de Chimène. Elle ne peut donc lui dire qu’elle l’aime. 2) Je ne vous blâmes pas => je vous soutiens 3) Il n’est pas bête => il est intelligent 4) Ce fonctionnaire n’est pas insensible aux cadeaux => corrompu

responsabilité des hommes, de la notion de faute : on crée des lois juridiques. En tragédie, Œdipe est interrogé sur sa culpabilité. La tragédie est donc // questionnement / l’être humain. -démocratie // chute de la religiosité : le dieu est une métaphore car perte de contact avec dieu (Sophocle, Euripide). La nécessité est donc un décor rhétorique ? Si la nécessité n’est plus dans le divin, est-elle dans l’homme ? La nécessité et l’impossible peuvent être du côté de l’homme : paradoxe, pb de l’ambivalence

spectre et acceptent tout deux un destin fatal. On a aussi des scènes populaire dans le monde du tragique comme celle d’une mère qui meurt dans les bras de son fils ou bien même la fameuse scène d’un héros bouleversé et isolé que l’on remarque par la métaphore « Mais je suis dans un désert ! »(l.25). C’est en effet un beau passage tragique, une famille massacrée, un seul survivant et l’auteur utilise aussi la personnification d’une épée pour montrer qu’une vengeance se doit d’avoir lieu au nom de toute

l'intrigue (voir, par exemple, Racine au début de Phèdre qui s’ouvre sur un dialogue entre Hippolyte et son précepteur Théramène, ou Molière dans l’exposition des Fourberies de Scapin qui débute par un échange entre Octave et Sylvestre, ou encore Le Cid de Corneille avec le dialogue entre Chimène et sa gouvernante Elvire) => Hugo s'inscrit dans la tradition en ouvrant sa pièce par une scène convenue. Ce procédé s'inscrit dans le respect de la règle de la vraisemblance, chère aux classiques (cf. Boileau

intégralement lue Pistes de travail : Parcours d’une œuvre théâtrale classique(le Cid) et des critiques de la pièce. Groupements de 3 textes : Phèdre et le tabou de l’inceste/ Roméo et Juliette/Ruy Blas pour la rupture romantique (dénouement) Lecture d’images fixes : femmes tondues pendant la guerre Comparaison d’adaptation et de représentation si on a le temps : Les différentes mises en scènes d’une scène du Cid ou encore de Ruy Blas avec le film Histoire des Arts : Une affiche de film ou de

hommes d’églises). Les auteurs : -Molière, Tartuffe, l’avar, le bourgeois gentil homme, le médecin malgré lui, Don Juan, les précieuses ridicules. -Racine, Andromaque, Iphigénie en Aulide, Phèdre, Esther -Corneille, l’illusion comique, le cid, conquête de la toison d’or, Œdipe -La fontaine, l’eunuque, Compagnon d’Ulysse, Les fables Artistes : -La Tour (reconnaissable à sa lumière) , le Nain Deux acteurs adorés de Seppey : -Fabrice Luchini, qui fit un film sur Molière Le siècle

jeune homme”. Toute lla 2° partie du texte est consacrée à l’analyse des sentiments et du comportement de P. 1.5 Les figures de style. - Une magnifique litote : “V. ne doutait pas que” = Vanina était totalement sûre que (cf exemple canonique : dans “le Cid” de Corneille Chimène dit à Rodrigue par une litote pudique : “Va, je ne te hais point” = “Je t’aime de toutes mes forces” . Mais ici “ne doutait pas” et l’imparfait du subjonctif introduisent justement une nuance de doute que V. ne veut pas voir, d’où