Le Comique Effrayant

plaisant sur la grimace de chaque cadavre ; ils appelaient les incendiés des charbonniers ; les pendus, les assassinés, les noyés, les cadavres troués ou broyés excitaient leur verve goguenarde, et leur voix, qui tremblait un peu, balbutiait des phrases comiques dans le silence frissonnant de la salle. Puis venaient de petits rentiers, des vieillards maigres et secs, des flâneurs qui entraient par désœuvrement et qui regardaient les corps avec des yeux bêtes et des moues d’hommes paisibles et délicats. Les

plongée étouffée du tissu blanchi. L’égouttement, trope sonore angoissant, utilisé souvent dans le cinéma comme facteur perturbateur qui rompt le silence et la sérénité[9], est amplifié graduellement jusqu’au moment où il émerge dans l’amplitude effrayante du torrent d’eau transformée en sang. L’amplification de l’égouttement est associée au crescendo du murmure choral déformé qui accompagne la séquence depuis son début ; le bruit blanc diffusé dans les autres éléments du fond sonore se transforme

l’Art du récit. (J’ai laissé les titres dans un souci de clarté, il ne faut pas les laisser dans votre devoir). L’intérêt du lecteur est suscité tout d’abord par l’aspect dramatique de la confrontation. Le narrateur décrit en un vers la situation effrayante du loup (« Un loup n’avait plus que les os et la peau » v. 1) puis il oppose à cet animal famélique le chien, plein de santé : « Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau » (v.3). Deux vers donnent un complément d’explication : le loup

Chapitre 1 - L‘ « Art » comique de la gorgone Humour féminin – définitions Dans son œuvre la plus connue, « Art », Yasmina Reza offre un amalgame de situations comiques qui semblent faire l‘écho d‘un humour féminin. Par féminin je me réfère à une attitude et une sensibilité inhérentes à la femme, ancrées dans un contexte traditionnellement masculin. Il est intéressant de noter que, malgré l‘effervescente recherche de nouvelles définitions toujours plus synchroniques avec les changements

sont à la base des personnes incultes, mais ils ont la même volonté de progresser et d'apprendre; la vie à la campagne les attire également. Les contrastes de leur couple plutôt atypique en font un duo proche des récits picaresques ou des couples comiques. Le nom de Bouvard est aussi utilisé, sous sa forme commune, pour désigner un jeune taureau, ce qui déjà en dit long sur la personnalité du protagoniste... Quant à Pécuchet, son nom peut être rattaché à la racine latine désignant le bétail

déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant

de Jean de la salle de bains à sa chambre permettent d'une part de réaliser « techniquement » le processus physique de la métamorphose, d'autre part de rendre perceptibles au spectateur les différentes étapes de ce processus comme l'« apparition effrayante » de Jean à la p. 164. Eléments sonores : (langage de Jean : déconstruction progressive de son disc : parole + proche du cri que du disc construit, à la fin) Barrissements l’emportent Eléments visuels : [transformation du corps] Les indications

ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées  Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant

vieille, marque familière du narrateur, aucun signe de respect particulier, n’est pas spécialement mise en valeur par Rabelais, contrairement aux personnages de l’histoire qui la croit puissante devineresse. La sorcière n’est ni spectaculaire, ni effrayante, ni rien. Mais les hommes s’attendent tant à quelque chose d’extraordinaire qu’ils voient des signes de magie et de surnaturel dans toute chose car pour Epistemon au coin de la cheminée Preuve absolue : la voir ainsi lui permet de ne plus douter

indistinct du suivant, sinon par sa fonction, son titre, et les rapports formels de soumission qui doivent en découler. Aussi Céline recourt-il aux termes « le colonel », « le cavalier à pied », « les Allemands », ceux-ci apparaissant comme une masse effrayante et indifférenciée, invulnérables par leur nombre (d’où le pluriel globalisateur). Ces termes ne recouvrent aucune consistance puisqu’ils sont pure convention verbale, attribution arbitraire d’un titre « comme on disait alors » qui n’est pas véritablement