Le Concept De Négritude

Aimé Césaire Né à Basse-Pointe en 1913, Aimé Césaire quitte la Martinique en 1931 pour effectuer des études à Paris. Il y rencontre Léopold Sédar Senghor. Ensemble, ils fondent la revue "L'étudiant Noir", dans laquelle ils développent le concept de négritude. De retour sur l'île en 1939, il enseigne au lycée Schoelcher et publie la revue "Tropiques". Elu maire de Fort de France en 1945, puis député communiste, il est rapporteur de la loi de départementalisation de 1946. Il rompt avec le PC en 1956

puis dans la marche vers l'indépendance. Cette élite francisée qui émergea après la Seconde Guerre mondiale allait jouer un grand rôle dans l'arène politique et sur le terrain culturel, en particulier avec l'affirmation de la conscience noire (la «négritude»). Durant la Première Guerre mondiale, la France mit sa colonie à contribution sur le plan économique (apports de vivres et de matières premières) et surtout militaire, en recrutant des tirailleurs sénégalais. Ces régiments participèrent aux combats

militaires avaient ressenti le besoin de se regrouper dans des mouvements syndicaux et politiques ou même parfois d´étudiants. Ils se mirent alors à faire des publications dans lesquelles ils exprimaient leurs intérêts et leur vision du monde. Des concepts comme « assimilation », « association », « culture franco-africaine », « personnalité raciale », « individualité ethnique », « culture nègre » et « indépendance » y étaient discutés avec beaucoup de controverses. Ce faisant, il faut tout de même

Leiris et son Afrique fantôme, Georges Balandier et son Afrique ambiguë, pour ne citer que les plus poètes et deux proches aînés. Mais depuis longtemps déjà la tutelle n'est même plus nécessaire. C'est grâce au Martiniquais Césaire renouant avec la négritude un pacte par les Blancs brisé que toute une génération d'Africains, au témoignage d'Alioune Diop, a pu sauver son âme 3. Et qui ne se rappelle aussi le cri de reconnaissance — la voix retrouvée — poussé par la critique québécoise lorsqu'enfin Anne

l’indépendance provoquant l’exode massif de la communauté française. III) Caractéristiques et rôle de la littérature dans le processus de décolonisation 1- La poésie a pour rôle de défendre l’identité culturelle du peuple noir à travers le concept de négritude Certains auteurs africains ont un rôle plus actif, qui était politique, rôle qui est dans la continuité de leurs idées de liberté et d’égalité des peuples. Aimé Césaire s’engage dès 1945 en tant que maire de Fort-de-France et député de

que l’Afrique est un continent de brillantes civilisations qui, par référence à soi-même, cultive et entretient les valeurs qui rendent crédibles, c’est-à-dire qui ennoblissent. Un mot va servir d’étendard à ces intellectuels enthousiastes : la « négritude » allait progressivement invertir l’ordre établi des choses pour montrer les aspects vitalisants de notre culture. Et depuis que se sont affirmées les voix majeures de cette poésie, d’autres jeunes poètes sont venus prendre la relève pour proférer

elle-même. Grâce à leur présence sur tous les théâtres de guerre (Europe, Afrique du Nord, Ethiopie,…), les combattants coloniaux (« Sénégalais », Spahis,…) se mêlent les uns aux autres, nouent des contacts et échangent des idées. Ils s’ouvrent ainsi aux concepts de liberté, de démocratie, de socialisme. Certains y découvrent leur propre oppression, en plus de la démystification de l’Européen et de sa civilisation prétendue « supérieure ». Dans certains cas comme l’Inde, l’adhésion des colonies à la guerre

la colonisation. Evolution du regard porté par les européens sur la culture des indigènes, on a un certain recul : ethnocentrisme. C’est l’avènement de l’art nègre et de la négritude : il faut être fier de ses racine africaine et de valorisé cette culture africaine. Léopold Senghor sénégalais, incarne le concept de négritude selon lequel il faut être en quête de ses racines d’autant plus important que lui ne condamne pas la France, elle est sa « mère » mais il est pour la reconnaissance de l’identité

à la fois poète, dramaturge, essayiste, biographe, mais il mène également des combats politiques, notamment contre la colonisation et l’esclavage. Il est le créateur de la négritude, un concept prônant la culture africaine et s’opposant au racisme engendré par le colonialisme. Il publie de nombreuses œuvres défendant ce concept, tel que Cahier d’un retour au pays natal , publié en 1947, un texte poétique en prose engagé contre le racisme et le colonialisme qui rend aussi hommage

de la France avec l’Afrique et l’outre-mer. L’autre grande personnalité du monde antillais, Aimé Césaire. Aimé Césaire : Cahier d’un retour au pays natal, 1939, où il articule identité politique et culturelle de l’homme noir, sous le concept de « négritude ». Long poème lyrique autobiographique. 1848  ( !): date de l’abolition de l’esclavage en Martinique. Histoire de la civilisation africaine de Leo Frobenius, traduite en 1933, eut sur lui une grande influence, contre les clichés de la