Le Controle Du Juge Administratif Des Sanctions

LE CONTENTIEUX DES SANCTIONS DE L’AUTORITE DES MARCHES FINANCIERS L’université Panthéon-Assas Paris II droit-économie-sciences sociales n’entend donner aucune approbation, ni improbation, aux opinions émises dans ce mémoire. Ces opinions doivent être considérées comme propres à leur auteur. 2 Sommaire Introduction p. 4 Première partie : organisation du contentieux des sanctions de l’AMF p. 23 I – Détermination du juge compétent II – Pouvoirs du juge saisi p. 24 p. 35

I) Acte unilatéral et acte Plurilatéral Il existe un certain nombre d’actes administratif unilatéraux qui ne peuvent être pris qu’avec le consentement de leurs destinataires. (ex : la nomination d’un fonctionnaire prend la forme d’un acte administratif unilatéral mais selon un JP constante, cette nomination ne produit des effets juridiques que si elle est acceptée par le candidat.) L’acte administratif unilatéral n’est donc pas toujours pris sans le consentement de son destinataire. Le

précédentes mais dans un domaine spécifique, pour satisfaire un besoin public particulier. Elles sont toujours rattachées à une personne morale à compétence générale, que ce soit l’Etat ou une collectivité territoriale, et elles agissent sous le contrôle de ces personnes morales à compétence générale. Ce sont les ETABLISSEMENTS PUBLICS (personnes morales de droit public assumant une mission spéciale et disposant pour cela d’une certaine autonomie administrative et financière). Différents types

des normes supranationales qui doit être assuré par un contrôle de l’autorité compétente. Néanmoins, ce contrôle de conventionalité a posé de nombreuses difficultés en droit interne d’une part en raison de la difficile application de la hiérarchie entre traités, Constitution et lois dans l’ordre interne et d’autre part car le Conseil constitutionnel a décliné sa compétence pour contrôler la conventionalité des lois. Le juge administratif a du se saisir de cette question de conventionalité de

Une décision du ministre de la justice transférait M. Rogier de la Maison d’arrêt de Fresnes (fin de peines ou – 3 ans) au centre pénitentiaire (mixte) de Caen. Il avait saisi le juge des référés pour suspendre cette décision, demande qui fut rejetée car le juge des référés considérait que la décision attaquée était une MOI donc insusceptible de recours. Le CE fut saisi en appel contre l’ordonnance de rejet de la requête. Il appartenait au CE de se prononcer sur la question de savoir si une décision

19ème siècle. L’apport de ce principe est triple. Premièrement, d’un point de vu psychologique, la loi pénale doit avertir avant de frapper. Le délinquant doit être en mesure de savoir quelles infractions il est susceptible de commettre et quelles sanctions il encourt pour pouvoir librement choisir de s’aventurer ou non dans le chemin criminel, ce principe de légalité peut être dissuasif. Deuxièmement, d’un point de vue politique, seule la loi, expression de la volonté générale, peut limiter les libertés

leurs contraires (possible, prévisible, aliénable, justiciable,…). -oire : objectif des finalités à atteindre, des résultats recherchés ( compromissoire, exonératoire, mesure dilatoire, loi abrogatoire, …) -if : effet, fonction (législatif, administratif, déclaratif,…) Les préfixes. contre- ; dé- ; non- : fonction d'opposition (contrebande, contradiction, contrefaçon,…) dé- : action de dépouiller, défaire (déconcentration, dépénalisation,…) non- : contrariété (non-conformité, non-cumul

dispose de l’administration, cette dernière agit par l’intermédiaire des personnes appelées autorités administratives, celles-ci prennent des actes administratifs. Le roi : Le roi détenteur d’un pouvoir aussi bien politique qu’administratif. En vertu de certains articles de la constitution, le roi détient certains pouvoirs qui sont du domaine administratif. Ces pouvoirs sont la présidence du conseil des ministres, cette fonction lui permet d’être non seulement au courant des différents projets de

pvr politique) prime le juge n'étant assigné qu'à son application. Mais il y a une distortion dans l'applicaiton que fait dans la loi, et cette distorcion vient de plusieurs facteurs: · le législateur ne peut pas tout prévoir, il ne peut pas prevoir tous les cas particuliers ou la règles va jouer et il ne peut donc pas adapter la règle à tous les cas, c'est aussi une question de prudence, PORTALIS qui fut un des rédacteurs du CCiv, du coup il est bien montré que c'est au juge d'interpréter. La loi

publics et les autorités administratives indépendantes : CNIL (Conseil national informatique et liberté), COB (Commission d’opérations en bourses), CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) qui détiennent un pouvoir réglementaire et un pouvoir de sanction. Les autorités administrant les organismes privés chargés d’une mission de service public : les sociétés gérant des SPIC, les fédérations sportives, les ordres professionnels. Le pouvoir réglementaire répond de façon générale à 2 principes :