Le Costume Dans Dom Juan

MYTHE DE DOM JUAN (Classes de 1ère Objet d'étude 7) Séquence réalisée par Émilie BOUTLEY du lycée St-Exupéry à Marseille. • Perspective dominante : réflexion sur la notion de mythe littéraire (universalité du mythe / singularité de chaque œuvre) ; évolution des significations du mythe dans l’histoire littéraire • Perspectives complémentaires : étude du pastiche, de la parodie ; approche des langages cinématographique, musical et pictural . La séquence fait suite à l’étude en classe du Dom Juan de Molière

traditions théâtrales). Une pièce n'est pas d'abord faite pour être lue, mais pour être jouée. Il faut aller voir jouer une pièce pour apprécier pleinement ses qualités. Seule la représentation permet de "voir" les choix de mise en scène (décor, costumes, mise en oeuvre des didascalies), d'"entendre" les émotions véhiculées par le texte. En revanche une lecture attentive avant une représentation est recommandée · Pour bien se repérer dans des intrigues complexes, · Pour prendre connaissance des

d’abord, le texte d’une pièce de théâtre mène forcement à une représentation. De nombreux procédés, dont, les didascalies, sont présents dans le but d’une mise en scène. Par exemple, dans Dom Juan de Molière, acte 2 scène 5, on voit apparaitre l’importance de la représentation, en effet dans cette scène Dom Juan se retrouve dans une situation délicate entre les paysannes (Charlotte et Mathurine), c’est grâce à un comique de situation, créé par les didascalies que celui-ci arrive à s’en sortir. Il

attachée au bout d’une chaîne > fait obéir l’élève avec cette craie comme on ferait d’un animal avec une baguette ou une chaîne. 3 – Le corps des acteurs * Le costume, surtout sous l’ancien régime est un reflet immédiat de la catégorie sociale * Double inconstance : Arlequin joué par les comédiens italiens = habillé de son costume traditionnel multicolore > permet de l’identifier comme valet. Mais Silvia, au cours de la pièce va essayer une robe somptueuse = passage dans la classe dominante

dont celle qui interdit la représentation de la violence sur scène, pour contourner cette règle les acteurs doivent la rapporter, comme dans Dom Juan le combat avec le frère de don Elvire est rapporté et non représenter. Les maquilleurs on un rôle importent dans la perception des sentiments des acteurs par le publique, il peu l’exagérer ainsi dans dom Juan Daniel Mesguishe accentue le maquillage des valets se qui renforce l’aspect comique de la pièce. Par la suite, la mise en scène d’une même

l’être humain. L’hypocrisie est un comportement par lequel on exprime des sentiments, des opinions que l’on n’a pas, que l’on n’approuve pas. Nous retrouvons ce comportement dans les quatre extraits de textes différents qui nous sont proposés : « Dom Juan, acte 5 scène 2 en 1665 de Molière » ; « La tragi-comédie de la cour du Duc de Saint Simon » ; « Tartuffe, acte 1 scène 5 en 1664 de Molière » et «  Lorenzaccio, acte 2 scène 4 en 1834 de Alfred de Musset ». Ces trois poètes, sont assez différents

peut parfois être très utile. Par exemple, comprendre dans Dom Juan de Molière que signifie « dom » est indispensable à l’analyse du personnage et donc à la compréhension de l’intrigue qui tourne tout autour de celui-ci ; la première note que l’on trouve est en effet à ce sujet et on peut y apprendre que « don » est un titre d’honneur des nobles espagnols, qui se place devant le prénom. En France, au XVII ème siècle, on l’écrivait « Dom » (du latin dominus, le maître de maison) et cette orthographe

de Marivaux, Kean de Dumas, Vocations de Baudelaire, Rhinocéros d’Ionesco, la représentation de L’illusion exquise, le Malade imaginaire de Molière ainsi que la mise en scène de Dom Juan par Daniel Mesguich. Les didascalies sont des indications scéniques écrites par l’auteur pour renseigner le lecteur sur les costumes, lieux, décors et le jeu des personnages. La didascalie du début de La leçon d’Ionesco décrit la situation présente et l’évolution de cette situation au cours de la pièce. Elle

une représentation visuelle optimale et « panoramique » de la pièce. Déjà, il y a les maquillages, costumes et déguisements qui donnent l'impression que les personnages sortent tout droit du texte. De plus, la scène et les décors plongent le spectateur dans une ambiance qu'il n'arriverait peut être pas à avoir en lisant seulement le livre. Cette sensation s'accentue lors des changements de costumes, de décors (entractes) qui peuvent donner une portée totalement inédite à un texte théâtral. Ces changements

leur « interprétation » du texte lui sont imposées. Le texte théâtral fait quasiment toujours abstraction du spectateur : les répliques sont annexées par d’autres, les didascalies ne lui sont pas destinées. À la représentation, les décors et les costumes lui sont imposés, l’atmosphère de la pièce aussi. Par exemple, toujours dans George Dandin, on sait que Molière, notamment lorsque la pièce fut jouée aux fêtes de Versailles, qui incarnait George Dandin, jouait son rôle de façon comique. Plus tard