Le Dolorisme

inconsciente. Mais alors comment refuser l’état conscient de façon consciente, comment désirer l’inconscience ? Eh bien par toutes les conduites de fuite quotidiennes :l’inattention, l’étourderie, la rêverie, l’ivresse plus ou moins forte, la maladie, le dolorisme, la victimisation, le refus de la lucidité, la bêtise, l’oubli volontaire, etc. Ce sont autant de ruses, de tactiques, de moyens employés pour nous détourner provisoirement du spectacle cru du réel. Ainsi nous nous enfermons dans notre monde imaginaire

". Ceci ne veut pas dire qu'il ne faut pas aider: dans un moment aussi difficile, le parent a bien besoin de pouvoir souffler, d'être écouté, parfois même d'être soutenu financièrement ou matériellement. Mais il faudrait pouvoir le faire sans dolorisme, sans envenimer et en cherchant avec lui des solutions de vie où il retrouvera petit-à-petit son autonomie. Bien sûr, comme les grands-parents souffrent souvent de voir souffrir le parent - leur enfant! - il ne leur est pas toujours facile d'écouter

celle de ne déjà plus jouir de ce plaisir. Les différentes religions adoptent toutes une position différente à l’égard du plaisir, elles sont plus au moins radicale. Retenons surtout les deux extrêmes : la religion chrétienne qui met en avant le dolorisme, la recherche de la souffrance comme moyen d’accès au bonheur du paradis ; et la religion bouddhisme, qui recherche l’extinction de tout plaisir pour atteindre cet état de plénitude qu’est le nirvana. De plus, le plaisir semble s’opposer

toute sa vie travaille pour un Seigneur, il n’y a théologiquement guère de différence ! L’un et l’autre sont des "réprouvés de Dieu". Le bagnard est en plus un réprouvé de la société. Il est facile de relever dans toute la littérature chrétienne ce dolorisme attaché au travail. Bien que la religion ait beaucoup perdu de son empire, dans la conscience populaire demeure un certain fatalisme, une résignation sourde à l’égard du travail, « que voulez-vous, mes hommes doivent bien travailler, c’est comme

mettre en œuvre son excellence : le sage a presque besoin du malheur pour prouver son excellence. Les hommes forts sont « éprouvés par le malheur » comme l’or par le feu. L’or de la sagesse a besoin du feu de la souffrance : on n’est pas loin du dolorisme, c’est-à-dire d’une certaine tendance morale consistant à faire l’apologie de la douleur et de la souffrance : cela nous rendrait plus forts, etc… Cela donne ce qu’on appelle des éducations à la dure, voire à la spartiate (le petit garçon qui se

toute sa vie travaille pour un Seigneur, il n’y a théologiquement guère de différence ! L’un et l’autre sont des "réprouvés de Dieu". Le bagnard est en plus un réprouvé de la société. Il est facile de relever dans toute la littérature chrétienne ce dolorisme attaché au travail. Bien que la religion ait beaucoup perdu de son empire, dans la conscience populaire demeure un certain fatalisme, une résignation sourde à l’égard du travail, « que voulez-vous, mes hommes doivent bien travailler, c’est comme

l’époque moderne. Alors que la modernité avait remplacé la punition et le supplice publics par la prison où le redressement, la surveillance et le contrôle se substituant à la mise en scène publique de la souffrance de l’expiation (Foucault 1975), le dolorisme s’était au contraire attaché à la mise en scène classique du supplice et de la douleur qu’a retrouvée La Passion du Christ — comme l’ont aussi retrouvée Hollywood, certains gouvernements islamistes, les terroristes vidéastes et les nouvelles télévisées

peut se définir d’abord comme prise de conscience de la différence, comme mémoire, comme fidélité et comme solidarité. Mais la Négritude n’est pas seulement passive. Elle n’est pas de l’ordre du pâtir et du subir. Ce n’est ni un pathétisme ni un dolorisme. La Négritude résulte d’une attitude active et offensive de l’esprit. Elle est sursaut, et sursaut de dignité. Elle est refus, je veux dire refus de l’oppression. Elle est combat, c’est-à-dire combat contre l’inégalité. Elle est aussi révolte

se réduit pas à ça). Hédonisme : plaisir le plus possible, maximisation du plaisir. Eudemonisme : « rival » de l’hédonisme, c’est une doctrine éthique qui soutient que le bien conduit au bonheur mais le bonheur est très différent du plaisir Dolorisme : on comprend douleur, certaine complaisance à la douleur. Ascetisme : s’exposer à la douleur pour y être indifférent. Pour les grecs il y a autant d’éthiques que de causes à défendre (problématiques plurielles).   Il y a eu huit éthiques pour

ramener, pour Zweig, à une thématique étroitement liée à la « rage de détruire » nietzschéenne, à cette « philosophie à coups de marteau » qui commence par tout anéantir pour repartir à zéro et obtenir la victoire de l'art sur la souffrance. Or, le dolorisme qui est à l'œuvre chez Verhaeren à cette époque antérieure à son adhésion optimiste au monde renvoie sans doute beaucoup plus à la vulgate baudelairienne et surtout à Schopenhauer, comme des travaux récents l'ont bien montré ...34 Mais le plus important