Le Gout Du Néant

| | |De tous les sens, l'odorat est celui qui me frappe le plus. Comment l'odeur, le goût, se font-ils parfum, comment nos nerfs se | | |font-ils nuances, interprètes subtiles, sublimes de ce qui ne se voit pas, ne s'entend pas, ne s'écrit pas avec des mots ? L'odeur |

tristesse de ceux qui n’ont pas compris ce rôle paradoxalement bénéfique de la mort, d’où le « mépris » de la « larme » dite toutefois – nous soulignons – « horreur lucide ». L’opposition n’est pas radicale, mais elle se fonde sur la conscience du néant, et sur le choix de la volonté poétique (dire les mots, ou plutôt, refuser de ne pas dire les mots, « chanter la région où vivre ») de témoigner de notre « séjour » terrestre. Ce témoignage ne sera pas le cri d’ignorance dont « L’Espace » se joue,

est la consommation de la ville moderne, une destination finale de nos expériences urbaines. Las Vegas est elle une ville intéressante si l’on n’y vas pas que pour le jeu ? «Ni près ni loin, ni ici ni ailleurs, Las Vegas se distingue par le néant. Pour nous, c'est Zeropolis, la non-ville qui est la première ville, tout comme zéro est le nombre premier."(Page 23) À première vue, le choix de Las Vegas est étonnant : avec une cité artificielle et de l’artifice, bâtie de toutes pièces au cœur

pour une épopée en cinquante ou soixante chants ? Il est temps de boire cette quintessence non plus au tonneau, mais dans des verres à liqueur, comme ça au moins on en a plein la gueule, alors qu’avant on était bien en peine d’en rassembler quelques gouttes dans ce gros récipient. Enfin – il faudrait que je m’égosille, à quoi bon, la vie ne vaut pas la peine qu’on se donne pour la conserver. HERAULT: Alors fuis, Danton ! DANTON : Emporte-t-on sa patrie à la semelle de ses souliers ? Et enfin – et c’est

un ami » 14), les éléments, comme l’eau (« le délice du nageur caressé par l’eau » ou « délice de l’eau qu’on boit » 18). Le frémissement et le plaisir dus aux sensations qui étreignent le corps sont profondément soulignés dans ce début : comme le goût (« la sensation presque sacrée du vin de Samos » 18), ou encore le délice de l’assimilation de la nourriture (manger un fruit, une miche de pain, qui se transforment « en sang, en chaleur, peut-être en courage » 17) ou encore l’ouïe (« l’ébrouement

je les écoutais.   Elle prend la figure d'une femme troublante : doux frou-frou, réconfortante et maternelle Grande-Ourse. Elle accueille l'enfant fugueur et lui offre l'assurance d'une complicité, elle pourvoit aux nourritures terrestres : des gouttes de rosée à mon front, comme un vin de vigueur. Mais il la veut toute pour lui, pour cela il va multiplier les possessifs et les pronoms personnels. On notera 8 fois je et 8 fois l'adjectif possessif mon, ma ou mes. Mes étoiles, Mon auberge, mes souliers

Introduction Le temps est l'une des plus obsédantes composantes du spleen de Charles Baudelaire (« L'horloge », « le goût du néant »). Omniprésent, étouffant, il se révèle douloureusement à chaque étape de la vie en y imposant un bilan désespérant. La personnification, l'utilisation de la majuscule et de l'article défini font de lui, par excellence, le monstre que l'homme doit craindre. Le temps entretient avec l'homme et en particulier avec le poète (qui se met en cause personnellement dans le

abandon, il était seul, tout seul. Il voulut se parler à lui-même, mais il ne put le faire. À peine osait-il respirer. Quand il fléchissait son pied pour se relever, cela résonnait comme un tonnerre, au-dessous de lui ; il dut se rasseoir. Dans ce néant, il fut saisi d’une angoisse sans nom : il était dans le Vide ! Il se reprit avec violence et courut vers la vallée. L’obscurité s’était faite, ciel et terre s’étaient fondus en un tout. Alors il lui sembla que quelque chose le suivait

murs de votre ville, je vous garantis que vous allez l’ acheter. Vous croyez que vous avez votre libre arbitre, mais un jour ou l’autre, vous allez reconnaître mon produit dans le rayonnage d’un supermarché, et vous l’achèterez, comme ça, juste pour goûter, croyez- moi, je connais mon boulot. Mmm, c’est si bon de pénétrer votre cerveau. Je jouis dans votre hémisphère droit. Votre désir ne vous appartient plus: je vous impose le mien. Je vous défends de désirer au hasard. Votre désir est le résultat

Eternel." MICROMEGAS EST , A N'EN PAS DOUTER, LE PORTE-PAROLE DE VOLTAIRE. Outre l'incarnation des idées cultes de Voltaire, Micromégas est un personnage doté de qualités nombreuses. C'est un excellent pédagogue. Guidé par son bon sens, son goût de l'observation, son esprit critique et éclairé, il apprend à son compagnon de voyage à se méfier de tout jugement hâtif et non fondé. (la_thematique.htm)   Ainsi, lorsque le Saturnien conclut à l'absence de vie sur la terre parce-qu'il ne voit ni