Le Heros Racinien

Andromaque, (IV,5) Ta Troyenne COURS I - Situation de la pièce et du passage : Cette pièce a été écrite en 1667, à l'époque classique, par Racine, poète dramatique rival de Corneille. Andromaque, tragédie racinienne, se déroule à la fin de la guerre de Troie. Pyrrhus, roi grec, est amoureux de sa prisonnière troyenne, Andromaque, et il a décidé de rompre ses fiançailles avec Hermione, princesse grecque. Dans cette tirade, Hermione lui en fait le reproche de façon violente. II – ETUDE : · La

théâtre Shakespearien, il mêle les deux genres classiques : la comédie et la tragédie en s’inscrivant dans le contexte de l’époque. Textes fondateurs du drame romantique * Stendhal, Racine et Shakespeare (1823) : Stendhal y compare le théâtre racinien et shakespearien afin de montrer que le théâtre de Shakespeare est supérieur. Stendhal demande aussi aux dramaturges de renoncer à la versification. * Hugo, Préface de Cromwell (1827) : Hugo y définit ce que doit être un drame romantique et où

reste simple et traditionnel). Corneille est pour une action sérieuse (l’intérêt d’Etat, la vengeance, l’ambition) et non pas pour une simple intrigue d’amour. Alors les affaires d’Etat occupent la place capitale dans le théâtre de Corneille. Ses héros n’oublient jamais la cité dont il sont les membres, tandis que Racine peint des souverains qui sacrifient l’intérêt de leur Etat à celui de leur amour. Les maximes politiques abondent chez Corneille. Ainsi l’amour n’occupe pas la même place dans le

travers ses œuvres. Il définit des caractères de la tragédie classique qui lui sont propres. D’après lui, l’action doit être complexe, illustrée, extraordinaire et sérieuse, il place l’amour dans un second plan. Son héros devra avoir davantage de fierté que le héros normal. De plus, le héros cornélien doit toujours faire face à un dilemme, souvent entre l’amour et l’honneur, que ce dernier remportera. Cinna (1641) est l’une des œuvres les plus connues de Corneille, dans laquelle on retrouve les différents

du Monde réel », et de fait l’incipit est plus ou moins traditionnel. Nous attendons également une intrigue amoureuse. Mais il y a une complexité de la relation entre narrateur et personnage : à travers ce récit de pensée, on peut voir une crise du héros, une crise du réalisme-socialisme. Le personnage d’Aurélien est le point focal des hésitations du narrateur. Aurélien éprouve des réticences intérieures, il est habité par son passé, son histoire qui l’empêche d’avancer, chose emblématique de l’état

violence autrement dit se libérer de son côté obscure en les vivant par procuration des personnages interposés.Dans Phèdre écrit par Jean Racine, Phèdre est un héro tragique racinien et Racine fait recours au catharsis dans l’acte 1, scène 3 et Racine montre que Phèdre est coupable et victime de cette fatalité. Pour Racine, le héros est victime de ses sentiments et se fait dévorer par celles-ci et donc, il préfère mourir au lieu de renoncer à ses

mouvement et annonce l'avènement du réalisme. II. La Fondation D’un Nouveau Mouvement Littéraire  Des Auteurs Et Leurs Écrits Fondateurs Du Nouveau Mouvement - 1823-1825 : RACINE ET SHAKESPEARE de Stendhal Stendhal compare la dramaturgie racinienne et shakespearienne et démontre la supériorité de l'œuvre de Shakespeare. Dans cet essai, il remet en question l’esthétique de la tragédie classique que Shakespeare a su enfreindre. Enfin, il se base sur l’émotion que Shakespeare a réussi à faire

thèse : l’écriture est surdéterminée sexuellement. 4. En quoi consiste la « relation d’autorité » dans la tragédie racinienne selon Barthes ? Le livre qui a fait scandale et qui l’a empêché d’enseigner à la Sorbonne «Sur Racine» (1963). Selon Barthes, dans les pièces de Racine, 3 éléments : (la tragédie est tjs l’histoire d’une chute -> un valet ne peut pas être un héros racinien.) Un personnage A a tout pouvoir sur tout le monde, et notamment sur B (petite princesse) -> il décortique une pièce

les héros sont « pris comme des rats » et proclament leur malheur. Et qui éprouve le prétendu apaisement ? Les personnages ou le public ? Cette ambiguïté du « on » nous amènera à envisager les deux possibilités. Dès lors il s’agit de se demander : dans quelle mesure l’abolition de tout espoir engendre-t-il chez les héros un nouveau rapport à la parole devenue instrument de libération et de révélation ? Et en quoi cet aspect de la tragédie en fait un « genre reposant » tant pour les héros que pour

de l’essence du mal. Tous les critiques s’accordent pour reconnaître à ses deux incorrigibles héros les circonstances atténuantes d’une passion invincible. Cette perspective classe le texte dans la catégorie des grands romans de la passion qui échappent au jugement moral. Mais elle s’accompagne dans ce cas d’un préjugé favorable qui atténue le caractère subversif de l’oeuvre : la jeunesse des deux héros, leur liberté dans la délinquance renvoient au lecteur une image poétisée – et très moderne –