Le Heros Vertueux

PORTRAIT DU PERSONNAGE DE JULIEN SOREL Comme la description chez Stendhal n’a pas une fonction dramatique, elle est très simple et n’a aucune relation avec le destin du héros. Stendhal se borne à un simple vague rapprochement du visage du héros et de son âge. « Il avait les joues pourpres et les yeux baissés. C’était un petit jeune homme de dix-huit à dix-neuf ans, faible en apparence avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin. De grands yeux noirs, qui, dans les moments

documents analysés que l’affichage français et allemand pendant la première guerre mondiale était en beaucoup de points semblables. En effet, les deux camps eurent tous deux recours aux généralités éblouissantes et mots vertueux ( faire appel à l’amour de la patrie pour tuer l’esprit critique de l’auditoire), aux imprécisions intentionnelles ( rapporter des faits en les déformant ) et aux transferts ( technique qui sert à projeter les qualités

faut faire et ce dont on doit s’abstenir ; il s’ensuit que sa fin…est le bien propre et véritable de l’homme » (Ethique à Nicomaque). La réalité politique est elle-même morale « l’objet des considérations de la politique est de rendre les citoyens vertueux et soumis aux lois, honnêtes et justes ». Nos aptitudes sont neutres. La vertu dépend de nous et le vice aussi. La vertu sera donc à la charge de la politique. La société et la pédagogie ont comme but : la vertu du citoyen. La vertu : « la vertu

être capable de résister aux aléas qui menacent son pouvoir. Pour s’y exercer il doit :- Pratiquer la chasse (pour se familiariser avec le terrain et apprendre à élaborer des tactiques.- Apprendre l’histoire (pour connaître les tactiques des anciens héros célèbres et les prendre pour modèles).B) Le Prince et les vices et vertus

grande difficultés. Spartiate signifie rigoureux.La paideia grecque vise d’abord à faire des jeunes gens des hommes capables de grandes actions. Le citoyen d’Athènes doit être capable d’exploit ou d’action éclatante il doit pouvoir rivaliser avec les héros de la cité. Mais ce qui distingue Athènes c’est que le citoyen doit être capable de bien parler de donner de bons avis. Il doit être capable de formuler une opinion censée devant une réunion de citoyens. La grande action d’un côté la parole avisée

retrouve pas chez les Latins. Encore une fois, on constate que le Romain est plus casanier que le Grec. Un historien comme Quinte-Curce, par exemple, entreprenant de parler des conquêtes d'Alexandre, n'a même pas envisagé de suivre les traces de son héros : il se contente de s'inspirer de son prédécesseur grec Arrien. Varron ou Cicéron se sont rendus à Athènes pour un voyage d'études, certes, mais ils ne conçoivent guère le voyage que lors d'une mission officielle ou pour des activités personnelles

l'estime de cette société tout en étant un parfait scélérat, délectation suprême d'un être rebelle à toute obédience - et d'abord celle des passions - , animé aussi d'un orgueil intransigeant qui, derrière le cynisme ou le machiavélisme, fait de lui un héros de la volonté. être protéiforme, le libertin peut endosser toutes les apparences que réclame une situation : ainsi Valmont qui, comme il s'est laissé aller à goûter sa charité simulée (lettre XXI), se prend à être "amoureux et timide" (lettre LVII)

l'accomplissement de leur devoir. Les hommes vertueux présentés comme modèles sont admirables mais trop pétris de devoirs pour que des individualistes comme nous les envient. Ils n'agissent pas pour leur propre bien-être, mais au nom du Bien avec un grand B, qui est différent. Le devoir fait la tronche, et nous lui tirons la langue : ce méchant maître réclame le sacrifice de soi sur l’autel de sacro-saintes valeurs, il méprise les aspirations singulières... et nous rions de lui quand il prétend qu'il

braves comme des lions, doux comme des agneaux, vertueux comme on ne l'est pas »; ils sont identifiés par leurs aventures, persécutions, enlèvements, ou fuites qu'ils vivent, ou alors par le décor dans lequel ils évoluent « pavillons solitaires, forêts sombres », ou bien par l'épanchement des sentiments auxquels ils se livrent «  trouble du cœur, serment, sanglots et larmes et baisers ». Ces stéréotypes et l'identification de la jeune fille à ces héros témoignent d'une lecture déviante qui est dénoncée

illusion de puissance, prête à tout pour sauver les apparences. Si Candide n’est pas reconnu comme neveu du baron, c’est parce que son père n’était pas assez noble, bien qu’honnête gentilhomme du voisinage. Ainsi,a noblesse préfère refuser un homme vertueux et considérer son fils comme un bâtard s’il n’a pas les titres requis. Il en résulte des personnalités involutives, comme le fils du baron qui s’oppose jusqu’au bout à l’union de Candide et de Cunégonde. L’intolérance et le fanatisme La devise