Le Jour des fourmis

Le sacrifice d’Antigone Le théâtre d’Anouilh connaît un purgatoire. On sait donc gré à la compagnie Coucou la Fourmi d’avoir sorti de l’ombre une pièce de cet auteur dramatique talentueux. Cela donne au bout du compte une très belle version d’ « Antigone ». Pour mieux apprécier la pièce « Antigone », de Jean Anouilh, sans doute n’est-il pas inutile de se replonger dans l’Antiquité, d’où nous vient ce mythe célèbre… Antigone est la fille d’Œdipe et de Jocaste, souverains de Thèbes. Ses deux

« gouttes de sang » (V12), évoque les cerises rouges qui semblent couler des feuilles ainsi que le sang des Communards qui coule après leur fusillade en mai 1871. Jean Cassou évoque « la plaie que depuis le temps des cerises/je garde en mon cœur chaque jour » ; cette plaie évoque les souffrances présentes, la nostalgie du passé heureux et la volonté de se révolter conquérir la paix future. Par ailleurs, ces poèmes et chansons délivrent des messages codés pour inviter les lecteurs à se jeter dans l’action

celle-ci est une révélation: il l'a rêvée et peinte avant de la connaître; ils ne se quitteront plus. En 1930, il veut se suicider a cause d'un chagrin d'amour mais il en est empeché à temps par des amis qui avaient eu vent de son projet. Depuis ce jour il fut considéré comme un fou déséquilibré. En 1932, Dalí participe à la première exposition surréaliste aux États-Unis et obtient un succès triomphal. Il accumule les idées et Gala essaie de vendre ses inventions souvent jugées trop folles. C'est

caractérise le lecteur de littérature comme un détective, « qui rassemble les indices et les pièces éparses du puzzle comme autant de pièces à conviction », un stratège « qui ne se laisse pas prendre aux ruses du texte », un archéologue « qui met au jour dans une seule histoire toutes les histoires déposées en strates », un vagabond, mais surtout un tisserand. Car comprendre des textes littéraires, c’est tisser les sens et les mots pour faire apparaître « des motifs qu’une lecture s’attachant uniquement

Sorbonne De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air, Qui marchent sur la terre, ou nagent dans la mer, De Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme. Quoi ! dira-t-on d'abord, un ver, une fourmi, Un insecte rampant qui ne vit qu'à demi, Un taureau qui rumine, une chèvre qui broute, Ont l'esprit mieux tourné que n'a l'homme ? Oui sans doute. Ce discours te surprend, docteur, je l'aperçoi. L'homme de la nature est le chef et le roi

A chaque jour suffit sa peine ! A chaque jour suffit sa peine ! N’est-ce pas le dicton des fainéants, qui invite à modérer ses activités et à prendre sa journée sous le doux angle de l’inaction ? Quoi de mieux avant l’effort ? Et pourtant, tirée de l’évangile de St Matthieu, au chapitre 6, verset 34 pour ceux qui auraient leur bible sur eux, cette parole divine invite, plutôt qu’à la paresse, à se rapprocher du royaume de Dieu. Je dirais même plus, chers frères et sœurs, que le sens originel

ma mémoire, Ma mémoire et mon amour, Le parfum féminin des courbes colonies, Cet enfant nu-fleuri dans la mantille noire1 De sa mère passant sous la conque2 du jour, Ces plantes à l'envi, et ces feuilles qui plient, Ces verts mouvants, ces rouges frais, Ces oiseaux inespérés, Et ces boules d'harmonies, J'en aurai besoin un jour, J'aurai besoin de vous, souvenirs que je veux Modelés dans le lisse honneur des cieux heureux, Vous me visiterez, secourables audaces, Azur vivace d'un espace

gracieux, Un sein trésor déjà gonflé, mystérieux, Un col éblouissant de fraîcheur, dont l'albâtre Sous la peau laisse voir une veiue bleuâtre. Dans son petit jardin A grand'peine un léger portant Distribuer en pluie, à ses fleurs Parla chaleur du jour, et vers Une eau Des tiges C'est une Du lac arrosoir, desséchées le sol penchées, à ses oiseaux ravis, et limpide de plantain, des grains douce jeune fille La même; mais l'œil à la voir j'aimais que à présent bleu, jadis de chènevls!

des références à la société contemporaine de La Fontaine, ou expose-t-il des caracteristiques plus universelles? Les FABLES de Jean de La Fontaine (1621-1695) rangées au grenier de notre mémoire... 1TABLE DES MATIÈRES La cigale et la fourmi 3 Le corbeau et le renard 4 La laitière et le pot au lait 5 La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf 6 Le rat de ville et le rat des champs. 7 Le loup et l'agneau. 8 Les voleurs et l'âne. 9 Le renard et la cigogne. 10 Le chêne

qui suit, vous croyez leur donner la cigale pour exemple ; et point du tout, c'est la fourmi qu'ils choisiront. On n'aime point à s'humilier : ils prendront toujours le beau rôle ; c'est le choix de l'amour-propre, c'est un choix très naturel. Or, quelle horrible leçon pour l'enfance ! Le plus odieux de tous les montres serait un enfant avare et dur, qui saurait ce qu'on lui demande et ce qu'il refuse. La fourmi fait plus encore, elle lui apprend à railler dans ses refus. Dans toutes les fables où