Le Liseur

est-elle bénéfique ou nuisible a celle ci ? De nombreux ouvrages ont été adaptés au cinéma. Les adaptations cinématographiques ont pour but de rendre vivant les livres et de donner une image concrète aux mots. Ainsi des romans tels que Le Liseur de B.Schlink ou La Princesse de Montpensier de Mme. De Lafayette ont été repris au cinéma. On essayera alors de savoir si l'adaptation d'une oeuvre littéraire par la cinématographie est bénéfique ou si elle nuit à celle-ci. On s'appuiera sur les avantages

plaisirs n’annule donc pas l’autre mais le rend plus intense. À ce sujet, M.Picard avance une thèse intéressante dans son livre Lecture comme jeu. Il distingue trois notions dans la lecture: le lu, le liseur et le lectant. Le lu désigne les émotions et la sensibilité personnelle du lecteur. Le liseur évoque le lien que le lecteur peut faire entre l’univers du livre qu’il imagine et son propre univers. Alors que le lectant représente la partie analytique du texte. Le lectant est majoritairement favorisé

Vous avez lu le roman de Bernard Schlink, Le Liseur, puis celui de Mme de la Fayette, La Princesse de Montpensier. Vous avez vu l’adaptation cinématographique de chacune des œuvres lues. Pensez-vous que l’adaptation d’un roman au cinéma nuit à l’œuvre littéraire ou bien peut lui être bénéfique ? Répondez à cette question en étudiant successivement les avantages et les inconvénients de l’écriture littéraire puis ceux de l’écriture cinématographique avant de formuler votre préférence et votre appréciation

dont il dit : « Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération que j’aurais moi bien su camoufler que les autres ? ». On pourrait attribuer le genre du roman Bildungsroman au Le Liseur, comme au livre Guerre et Paix de Tolstoï ou encore à l’Education sentimentale de Flaubert. Un bildungsroman est un roman de formation et d’apprentissage. Les trois parties du roman de Bernhard Schlink pourrait se résumer par les années de jeunesse

corriger selon l'objet la première esquisse. Mais il faut une première esquisse ; il faut un contour fermé. (...) Toutes nos erreurs sont des jugements téméraires, et toutes nos vérités, sans exception, sont des erreurs redressées. On comprend que le liseur ne regarde pas à une lettre, et que, par un fort préjugé il croit toujours l'avoir lue, même quand il n'a pas pu la lire, et si elle manque, il n'a pas pu la lire. Descartes disait bien que c'est notre amour de la vérité qui nous trompe principalement

l’histoire, puisque toutes les indications de lieux sont données pour que le lecteur se situe pleinement dans les aventures du personnage. Le lecteur, grâce aux informations qu’il a sur la vie du protagoniste, peut s’identifier à ce dernier. Mais le liseur s’identifie également au personnage principal s’il partage les mêmes idées ou sentiments que lui. Le lecteur peut en effet partager les mêmes sentiments ou avoir la même idéologie que le protagoniste : dans les Lettres Persanes de Montesquieu, celui-ci

Argumentation Toutes ces pensées philosophiques sont écrites de telle sorte à convaincre le lecteur, à le persuader que cette façon de penser est la bonne. Les modes classiques de l’argumentation sont utilisés tantôt pour émouvoir, tantôt pour raisonner le liseur et si possible en tournant au ridicule d’autres styles de pensés. Ainsi Diderot utilisera le récit « Voyage autour du monde » pour laisser imaginer ce que pourrai penser un indigène du comportement de ces Français arrivant à Tahiti. Sa façon de parler

ces romans auraient tendance à décourager le lecteur et même choquer les âmes les plus sensibles. Nous prouverons dans cette deuxième partie qu'au contraire, de telles descriptions ont un avantage et un côté positif pour le lecteur. Les Liseur amateur de recit un peu macabre apprécieront ces détails sordides et donneront envie de connaître la suite. On peut citer l'exemple d'Adrien Fournier, dans la chambre des officiers, de Marc Dugain, où le narrateur nous tient en haleine par la description

trouvèrent le surnom « Le Bourgeois ». Aujourd'hui, il est reconnu pour être le meilleur dans sa profession, celui de menuisier. On connaissait aussi Monsieur Louis pour être un partisan des doctrines communistes et nihilistes, mais aussi un grand liseur de romans à drames sanglants. Ses goûts ne lui auraient-ils pas donnés certaines idées ? À force de lire ces romans et dû à ses idées communistes, n'aurait-il pas eu des envies de meurtres ? Son avocat nous démontre ici l'idée de la folie. Pourquoi

phonostylistiques liées à la fonction poétique et qui se jouent tous dans la face du signifiant n’ont pas à passer par l’appareil phonatoire pour avoir lieu. Et quand cette dimension sonore est réalisée par la performance du texte, la seule voix de lecteur que le liseur tolère, c’est celle du poète : seule à s’au­to­riser des intentions de celui qui a tenu la plume, la lecture faite par l’au­teur passe pour « au­then­tique » et pour n’ajou­ter au texte disposé sur la page qu’une musique plus ou moins intérieure,