Le Malheur Selon Epictete

pas de l’individu, de sa volonté, mais du destin ou de la chance, de la bonne fortune. C’est en ce sens que l’on peut considérer le bonheur comme un état de circonstances favorables. Ainsi, des circonstances défavorables pourraient être sources de malheur. Nous ne pouvons donc pas être heureux en toute circonstance, le bonheur ne serait pas maîtrisable, il serait, à en croire l’étymologie, quelque chose qui nous arrive sans qu’on puisse le commander. D’autant plus que le bonheur se comprend comme

en le « destin ». Le destin serait une puissance mystérieuse et supérieure qui fixerait l’ensemble des événements de la vie de quelqu’un. Ce sont les stoïciens qui, dès l’Antiquité, auraient développés la théorie du destin ou « fatum » en latin. Selon eux la volonté et l’intelligence humaine sont impuissantes à diriger le cours d’événements. La destinée est fixée d’avance et par Dieu. Diderot, philosophe des Lumières, utilise cette théorie du fatum, de présence qui déciderait du destin des hommes

LE STOICISME       Le stoïcisme est un eudémonisme. Il fait du bonheur la fin naturelle de l’existence humaine et de la sagesse la méthode du bonheur.        Mais Epictète ne définit pas comme Epicure le bonheur par le plaisir. Il le définit par la vertu. Le bonheur c’est la vertu et non ce qui est visé par la vertu. On peut être heureux dans le taureau de Phalaris pourvu qu’on soit vertueux. Ce qui conduit les stoïciens à séparer vertu et plaisir. La vertu, dit Sénèque, existe souvent sans

  bonheur  ?       PLAN DETAILLE : 1  –  Connaître  n'empêche-­‐t-­‐il  pas  tout  bonheur  ?   • Pour  le  dire  avec  les  mots  d'Heidegger,  l'homme  est  un  «  être-­‐pour-­‐la-­‐mort  ».  Selon  Heidegger   dans  Être  et  Temps,  c'est  bien  cette  connaissance-­‐là,  de  se  savoir  destiné  à  mourir,  qui  est  à  la   source  des  angoisses  et  des  peurs  existentielles  de  l'homme

abandonnée au hasard. » Confucius Au vu de cette citation, la volonté semble donc être commune à tous les hommes. C'est ce qui les guide, les oriente. Tous les hommes ne sont pas dotés de la même volonté, et les objectifs visés peut être différent, mais selon Confucius tout homme est guidé par sa volonté. Définition 1 : La volonté désignerait donc la faculté humaine de vouloir quelque chose, de se fixer un but, un objectif librement. | → Critique de cette définition : Tout les vouloirs de

des cyborgs, des surhommes Jonas pense que le principe responsabilité doit être appliquée (principes moraux,éthiques…), sinon la technique peut mener à l’extinction de l’Humanité Levi Strauss dit que les limites de notre civilisation sont définies selon nos avancées technologiques (ethnocentrisme) Ethnocentrisme : tendance à privilégier le groupe ethnique auquel on appartient et en faire le seul modèle de référence Levi Strauss privilégie l’homme aux animaux. Joan il a parlé de plus de mec mais

C) 8. ÉPICTÈTE (50 après J.C) 9. MARC-AURÈLE (121 après J.C) 10. PLOTIN (205 après J.C) AVANT PROPOS DE L’ŒUVRE : POINT DE VUE DE CHAQUE PHILOSOPHE L’œuvre s’ouvre d’emblée avec un avant propos. Ce dernier fait la synthèse des différents thèmes qui seront abordés dans l’ouvrage. Dès lors, sur les questions concernant l’amour et la beauté, les avis divergents des dix philosophes y sont apportés de manière brèves afin d’avoir un aperçu de qui pense quoi. Lucrèce défend l’idée selon laquelle

désirer seulement le possible n’est pas assez satisfaisant pour l’homme et enfin que l’impossible est donc légalement désirable car il nous aide à vivre. Nous allons tout d’abord voir le désir est interprété différemment selon les philosophes. Platon a dit : « Aucune possession sensible ne saurait satisfaire le désir humain ». Cette citation nous montre que l’homme est destiné a être éternellement insatisfait de ce qu’il possède et qu’il cherchera toujours a combler le manque

Tendre vers un objet que l'on se représente comme source possible de satisfaction ou de plaisir.   " Le jeune Freud se dit très tôt " mû par un désir de savoir "  * La soif de conaissance * Est il absurde de désirer l’impossible * "Malheur à celui qui n’a plus rien à désirer !" Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) Le désir étant par essence illimité, ne peut il pas contenir le savoir? Le savoir ne peut il pas être désirable, et considéré comme plaisant, et donc souhaité par l'homme?

[Introduction] [Construction du paradoxe en deux temps] Non sans polémique, Woody Allen affirme que « La richesse vaut mieux que la pauvreté, ne serait-ce que pour des raisons financières ! » Cette affirmation semble accréditer une représentation populaire selon laquelle bonheur et prospérité matérielle serait nécessairement liés. Posséder serait donc une des clés de la félicité dans une société de consommation qui présente les jouissances, chèrement payées parfois, comme un impératif. Néanmoins, à côté