Le Negre De Surinam

SCIENCES ET LES ARTS (Rousseau) Le nègre de Surinam En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n’ayant plus que la moitié de son habit, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ; il manquait { ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. « Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu l{, mon ami, dans l’état horrible où je te vois ? – J’attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. – Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide

pensent plutôt à leur propes bénéfices. Mais l'argument s'autodétruit → comparaison entre prix du sucre et vie des esclaves. Profit économique au même plan que la vie de l'homme, l'esclave. Cet argument fait penser à Voltaire(Candide, le nègre de Suriname) et » c'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe ». III – la dénonciation du racisme il s'agit de montrer que selon les esclavagistes, les noirs ne repondent pas aux critères qui permettent de les considérer comme des Hs. D'une

présenter un texte de Voltaire, une partie du chapitre 19 extrait de son œuvre intitulée « Candide » qui est un conte philosophique. - Ce passage se situe entre: le moment où Candide et Cacambo quittent l’Eldorado chargés de trésor et arrivent à Surinam. Et le moment où Candide se sépare de Cacambo (qui va retrouver Cunégonde) et rencontre Martin. (- Je vais vous lire le passage.) - Analyse générale : Le but de ce livre est de contredire un philosophe de l’époque de Voltaire, s’appelant

ommentaire Explication de Candide, « Ce qui leur arriva à Surinam, et comment candide fit connaissance avec Martin » Introduction : Cet extrait dénonce l’inhumanité de l’esclavage et tente de susciter la révolte des européens devant les sévices infligés aux esclaves. Voltaire condamne une pratique attentatoire1 à la dignité de l’être humain. Conjointement, il apporte une nouvelle preuve pour étayer son argumentation contre les doctrinaires2 de l’optimisme. I/ Une tentative pour éveiller la conscience

rencontre un nègre. "Ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un caleçon de toile bleue; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite." C'est à ce moment là que Candide rejette pour la première fois l'optimisme de Pangloss car il prend conscience du Mal présent, il constate que pour certaines personnes, ce monde n'est pas le meilleur des mondes. Il est fortement touché en rencontrant le Nègre de Surinam qui lui dit que

Commentaire : Voltaire Candide Le Nègre de Surinam L’esclavage est une institution sociale présente dès l’Antiquité qui s’appuie sur l’idée d’une inégalité entre les hommes. Après les grandes découvertes de la Renaissance, les européens s’interrogent sur la notion de « nature humaine » : les noirs sont-ils des êtres humains ? Ont-ils une âme ? En considérant les noirs comme des descendants impies de Noé, on justifie à la fois la colonisation, en invoquant une mission religieuse, et l’exploitation

roman de l'esprit des lois qui a été écrit en 1748 par Montesquieu, également l'article « Esclavage » extrait de l'encyclopédie en 1754 par Le chevalier Jaucourt, et pour finir le Chapitre 19 du roman de Voltaire Candide qui a pour titre Le nègre de Surinam parut en 1759. Nous pouvons nous demander par quels moyens les auteurs de ce corpus dénoncent l'esclavage. Montesquieu ainsi que Jaucourt emploie le genre de l'argumentation pour dénoncer l'esclavage, en effet tout deux ont une thèse qui

triomphe de l’ « esprit ». Son apogée est marqué par son œuvre, Candide parut en 1759. Voltaire y dénonce les vices de l’homme, tel que l’intolérance religieuse, les guerres et l’esclavages. En effet, le dramaturge envoi Candide à Surinam où il fait la rencontre d’un nègre. Cette rencontre avec l’esclave provoque une prise de conscience pour le jeune Westphalien. Par quels procédés le narrateur met-il en place une critique virulente de la société ? En premier lieu, nous verrons un simple constat au

L’ARGUMENTATION DU XVIe A NOS JOURS Humain/inhumain Problématique : En quoi la littérature peut-elle donner des leçons d’humanité ? Lectures analytiques Texte 1 : La Controverse de Valladolid, chapitre 11, 1992 Texte 2 : Voltaire, Candide, Le nègre de Surinam, 1759 Texte 3 : Primo Levi, Si c’est un homme, 1947 Texte 4 : Barjavel, Ravage, 1945, discours du vieillard (1945) Textes complémentaires -Aristote, La Politique, Ve siècle av JC. -Nicolas Condorcet, Réflexions sur l’esclavage des nègres, 1788

libre, puisqu'il n'a jamais perdu la liberté ; qu'il ne pouvait pas la perdre ; et que son prince, son père, et qui que ce soit dans le monde n'avait le pouvoir d'en disposer ; par conséquent la vente qui en a été faite est nulle en elle-même ; ce nègre ne se dépouille jamais de son droit naturel ; il le porte partout avec lui, et il peut exiger partout qu'on l'en laisse jouir. C'est donc une inhumanité manifeste de la part des juges des pays libres où il est transporté, de ne pas l'affranchir à l'instant