Le Paradoxe De Ménon

afin de construire une réelle problématique. C’est l’exigence essentielle pour ce type de sujet. La seconde exigence est de retrouver la pensée commune à propos des questions posées afin de mettre à jour ce qu’on appelle le paradoxe du sujet. (ainsi dans ce sujet le paradoxe serait de tenir ensemble la notion d’opinion et celle de vérité, du moins si on s’en tient à une certaine conception de l’opinion mais aussi de la vérité ; en effet ce sujet interroge beaucoup plus la notion de vérité que celle

Ménon, objet et plan Le Ménon se présente comme un dialogue entre Socrate et Ménon. Interviennent aussi deux autres personnages : le jeune esclave et Anytos. À partir de là, on peut poser quatre questions préalables : • à quelle époque le dialogue qui nous est raconté s’est-il passé ? • à quelle époque de la vie de Platon situer le dialogue ? • Que savons-nous des personnages ? • quel est le propos immédiat du dialogue, son objet ? À quelle époque le dialogue qui est raconté s’est-il passé ? Nulle

Partir d'une citation dans l'introduction ou d'une idée générale qui permettrait de cadrer le sujet. En d’autres termes, poser la citation et l'expliquer en cadrant le sujet. Ensuite, on énonce la thèse du sujet suivi de son antithèse, on soulève son paradoxe, et on pose l'enjeu du sujet. Et enfin, dans le dernier alinéa, on reprend la question du sujet dans le libellé même, que pose la question du sujet. Citation 1 : Dans l'apologie de Socrate, le père de la philosophie énonce : '' Je ne sais qu'une

l’est pour les autres. Dans la philosophie, situation historique → problématique peut devenir son propre objet → Un aspect du refoulement non-négligeable : les hommes n’aiment pas la problématique, ils veulent des réponses. Platon, paradoxe du Ménon* : ne résout rien car quand l’esprit = dans le corps ; il oublie → si j’oublie ce que je dois me rappeler, je n’ai aucune chance de m’en rappeler. Le questionnement va disparaître au profit d’une vérité apocritique. Pour Platon = modèle de

situation 2. Homme = sociétés d’Hommes 3. Plan des perceptions sensorielles Conception instrumentale de la raison : Socrate  est le maître de Platon Socrate ≠ sophiste 1. $$$$ 2. Il affirmait ne rien savoir 3. Pas relativiste Paradoxe socratique : le plus savant est celui qui sait qu’il ne sait rien Opinion : 1. Croyante toute faite 2. Pas de réflexion critique 3. Jamais la vérité entière (pas de justification) Science : 1. Connaissance vrai et complète 2. Fait un examen

accéder. On remarque donc un paradoxe de l’identité puisque pour déceler l’identité d’une chose, il faut l’appréhender selon l’identité des deux ordres que l’on veut imbriquer tout en les scindant pour que le premier ne soit pas dernier sous le même rapport, ce qui est contradictoire. On peut donc définir le phénoménal par la manifestation de ce qui est premier en soi mais il s’en révèle distinct aussi bien puisque ce n’est qu’une manifestation. Et c’est dans ce paradoxe que se meurt la philosophie

Cela signifie voir nettement que s’il est important de purifier l’usage des mots, c’est que le langage ne peut pas ne pas être ambigu. Pour Aristote, c’est le point de départ, il faut échapper aux apories posées par les sophistes, échapper aux paradoxes, c’est la seule manière, il est par conséquent nécessaire de réfléchir sur l’essence même du langage. Il y a un nombre limité si grand soit-il de mots mais, il y a une infinité de choses dont on parle. Ce qui peut être énoncé est limité par rapport

selon Platon dans le Ménon, la connaissance doit non seulement reposer sur l’opinion droite (autrement dit, la croyance vraie), mais également sur la justification qui s’apparente à une chaîne de raisons (ce qu’on appelle la démonstration, en tant que toute démonstration est un lien d’inférence logique qui établit la nécessité de la vérité de la conclusion, supposant les hypothèses de départ vraies) : « Socrate – L’opinion droite n’est donc en rien moins utile que la science. Ménon – À ceci près, Socrate

satisfait ce désir. On peut généraliser ce modèle : l’ambitieux est torturé sur son désir de conquêtes, l’amoureux pense qu’il ne peut vivre loin de son objet de son amour. Platon va ajouter une idée supplémentaire qui est exprimée dans Le Ménon. Lorsque Ménon propose de définir la vertu comme le désir d’un bien pour ces amis et d’un mal pour ces ennemis, Socrate doit faire une objection en disant : « désirer et désirer un bien sont deux expressions synonymes car tout désir est par nature désir d’un

d'abandonner sa tranquillité (Socrate dans l'Apologie de Socrate de Platon) II – On doit préférer la vérité à son opinion, car la connaissance de la vérité est nécessaire au bonheur et à la vertu (Socrate dans l'Apologie de Socrate et le Ménon de Platon) A) Les dangers de l'opinion B) La nécessité de connaître la vérité pour mener une vie bonne III – Peut-on justifier de préférer l'opinion à la recherche de la vérité, si l'on se rend compte que trouver la vérité est impossible ou