Le Rire Descartes

par son expérience personnelle : il préparait ainsi l’œuvre de Descartes. En religion, il se montra fort circonspect et n’attaqua aucune doctrine ; on dirait qu’il ne sait rien en cette matière ou qu’il doute de tout. Sa devise était : Que sais-je ? Dans les questions controversées, il se borne à rapporter le pour et le contre, mais il donne rarement son opinion. Descartes René Descartes, né à La Haye en Touraine (devenue Descartes) le 31 mars 1596 et mort à Stockholm (Suède) le 11 février 1650

- Son refus à participer au dialogue ( le spectateur sait qu’il est beau-parleur cf tirade) Disproportion dans la longueur des répliques et les réponses : Il répond par le mépris : injection, eh ! par le rire : Ah ! Ah ! par l’indifférence, l’ignorance de l’interlocuteur : 3ème pers « ce fat » par une feinte inattention (fausse question) : ce que je crois ? par une boutade :

effet absurde, pour des stoïciens comme Marc Aurèle ou Epictete, de désirer l'impossible : ce serait s'assurer une vie de souffrance ; s'interdire le bonheur. Et si nous avons des désirs impossibles à satisfaire, alors mieux vaut >, comme l'écrira Descartes avec des accents nettement stoïciens. En effet, on trouve chez les stoïciens l'idée que l'ordre du monde obéit à un Destin et qu'il est vain d'essayer de le changer pour le conformer à ses désirs les plus fous. Reste alors à désirer ce monde tel

comment. Le corps comme fil conducteur Nietzsche prend pour point de départ de son interprétation le monde qu'il considère comme nous étant donné et le mieux connu, à savoir le corps49. Il prend ainsi, jusqu'à un certain point, le contre-pied de Descartes, pour qui notre esprit (notre réalité pensante) nous est le mieux connu. Toutefois, l'idée de Nietzsche n'est pas totalement opposée à la pensée cartésienne, puisque selon lui nous ne connaissons rien d'autre que le monde de nos sentiments et de

et un gorille sont à l’église sur le même ban. Après la prière, le pasteur dit : Tournez-vous vers votre voisin et dites lui qu’il est beau, gentille et crée à l’image de Die. Le singe se tourne vers le gorille, le regarde un moment puis éclate de rire. Il dit au pasteur : Hum, toi-même dis le lui parce que moi je ne peux pas mentir à l’église. Kipré Ange Romaric, Élève en 5ème2 CITATIONS Tout ce qui est utile est laid. Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut ne servir à rien

plaindre n’ose, ni dire Ma douloureuse aventure. Ma dolente vie obscure, Rien, fors ( = si ce n’est) la mort ne désire ; Je ne sais comment je dure. Et me faut, par couverture ( = dissimulation), Chanter que mon cœur soupire Et faire semblant de rire ; Mais Dieu sait ce que j’endure. Je ne sais comment je dure. Rondeaux, avant 1430 De claris mulieribus, Giovanni Boccaccio (Quatre suivantes de la Reine jouant de la musique. Illustration du début du XVe siècle, conservée

puis-je encore dire que je respecte cette personne, car je n’aime pas la personne pour ce qu’elle est, mais parce qu’elle a de l’humour ? Je suis intéressée par l’un des traits de caractère de cette personne, ici, son humour, qui provoquera en moi rire. Or, pour Kant, le respect doit être une fin en soi. Par rapport à l’autre nous avons un devoir d’exigence : celui du respect. Je lui dois le respect. Ce que nous devons à autrui en tant que personne morale, de façon désintéressée. Le respect peut-être

chaud. Un chercheur doit se débarrasser des prénotions afin de traiter des phénomènes tels qu’ils sont dans la réalité et non pas tels qu’ils sont représentés par les gens. Pour Durkheim, cette règle est une application du doute méthodologique de Descartes. Il faut que le chercheur « s’interdise l’emploi des notions qui se sont formées en dehors de la science et pour des besoins qui n’ont rien de scientifiques. » (Durkheim) Il doit se débarrasser des prénotions, « sortes de fantômes, qui nous défigurent

Sirien envisage d’autres systèmes possibles : « Il y a quelque apparence que ceci n’est pas fait pour rien » (l. 58). Jusqu’alors, la relativité était mise en valeur de façon concrète : – la baleine, un des plus gros animaux terrestres, déclenche un fou rire chez le « nain ». – même chose pour la Méditerranée, une « mare » (l. 19) et le « grand océan12 », un « petit étang » (l. 21). Les hommes, beaucoup plus petits, restent invisibles au regard « étranger ». La malice de Voltaire qui prend plaisir à les

autant dans la sphère publique que dans le cercle privé. De là la nécessité de taire, pour mieux contrôler, les passions du corps. Le fait est que Dom Juan est celui qui vit par et pour le désir. A la lecture du traité des Passions de l’âme[3] de Descartes, on a vite fait de remarquer que le désir né de l’admiration est une chose méprisée qui affirme la toute puissance des sens sur la raison. De ce fait il devra être réprimé surtout s’il est désir de chair, de concupiscence. Dom Juan est celui qui