Le Rire Paradoxal

Juan ou le Festin de pierre fut représenté pour la première fois en 1665. L’année précédente Tartuffe avait été interdit dès la première représentation, cette censure porta un rude coup à Molière et marqua une césure dans son œuvre théâtrale où le rire désormais tournera à vide. Tartuffe sera finalement représenté en 1665 dans sa troisième version que le Roi acceptera malgré la pression des dévots. Après cet échec, Molière a besoin d’une pièce capable de ramener le public dans son théâtre, c’est

celui de rire, il est bien normal que l'on compte parmi les pièces les plus appréciées depuis des siècles un grand nombre de représentations comiques. Mais la détente que procure ce plaisir premier ne mérite-t-il pas une deuxième écoute, plus attentive, qui donnerai un sens plus profond à la pièce ? Nous verrons donc dans un premier temps, le rôle premier de la comédie au théâtre, à savoir faire rire son publique et le divertir. Mais, par la suite, il nous sera donné de voir que le rire n'est jamais

Synthèse sur le rire L'humour est-il un sujet trop sérieux pour le laisser aux main des comique ? Les réponses pouvant être apporté sont diverses et multiple. Le corpus de document qui est mis à notre disposition s'attachent à examiner le pouvoir du rire en politique avec essai de Yves Derai et Laurent Guez intitulé Le Pouvoir des guignols de 1998. Jean Marc Moura dans extrait de l'article de presse Le Monde du 29 mai 2010 intitulé «Quelle politique du rire» pose le problème de quel politique

La comédie a telle toujours eu pour but de faire rire ? La comédie cherche d'abord à provoquer le rire. Le public éprouve le besoin de rire. Il sert à plaire et divertir le spectateur. Il s’agit d’amuser les gens et de leur faire passer un bon moment. Le théâtre se prête particulièrement bien au registre comique grâce à son aspect visuel, à sa dimension de spectacle, à la mise en scène et aussi par l’effet de groupe. Grâce à cela, le rire devient communicatif. Le théâtre a su exploité différents

amour pour Agnès à Arnolphe qui a justement décidé de l'épouser en secret : ce dernier doit supporter d'entendre ces confidences qui attisent sa jalousie pour essayer de déjouer les plans d'Horace. Ce comique réside dans la situation incongrue ou paradoxale où se trouvent les personnages de la pièce. Il repose sur des quiproquos, des conjonctions d'événements, des rencontres embarrassantes ou des circonstances imprévues. Rencontres fortuites. L'intrigue imaginée par l'auteur met en présence des personnages

du libertin de mœurs, qui s'affranchit à la religion portrait dynamique II- Le portrait de Sga. A) Un personnage comique 1- La tradition de la harangue bouffonne et de l'éloge paradoxal Molière reprend la tradition de la harangue bouffonne: prologue censé faire rire le spectateur éloge paradoxal: utilisation de clichés, procédé de style pour célébrer un objet ou une idée et en les appliquant à quelque chose qu'on a coutume de les juger négative éloge du libertinage: Acte I

Phénomène éminemment social, le rire amène à en questionner l'objet et les enjeux. Telle est l'inspiration de ce corpus qui se compose de quatre textes issus d'essais publiés entre le dix-septième et le vingt-et-unième siècle. Le premier document donne pour ainsi dire la tonalité du corpus : il est extrait du Rire, Essai sur la signification du comique, publié en 1899 par Henri Bergson. Le deuxième document est non moins célèbre : intitulé "De la ville", c'est un passage des Caractères ou les mœurs

Le rire phénomène naturel qui nous amène à s'interroger sur ses raisons d'être. Ce corpus qui se compose de quatre textes publiés entre le 17ème et le 21ème siècle, nous donne des réponses sur cette question. Le premier document donne quasiment le thème de ce corpus : il est extrait du Rire, Essai sur la signification du comique, publié en 1899 par Henri Bergson. Le deuxième document est intitulé "De la ville", c'est un extrait des Caractères ou les mœurs de ce siècle de 1688, dans lequel Jean

bon visage4, Ils le vont caresser, bien qu'ils crèvent de rage: S'il le reçoit mauvais5, ils le montrent au doigt. 10 Mais ce qui plus contre eux quelquefois me dépite6, C'est quand devant le roi, d'un visage hypocrite, Ils se prennent à rire, et ne savent pourquoi. ___________________________ 1 Seigneur : apostrophe conventionnelle en début de sonnet ; Du Bellay adresse son poème à un puissant. Contrefaire : imiter l’allure des princes quand ils marchent. Appareil : d’un vêtement

personnages qui se doivent de présenter la situation et Sganarelle fait le portrait de son maître, Dom Juan, il présente le « héros ». Comment Molière réussi-t-il à provoquer le rire du spectateur mais aussi a faire passer un message dans une tirade d’un personnage de second rôle ? Dans une première partie nous verrons un éloge paradoxal dans le premier mouvement de la scène d’exposition, puis en second temps, le comique dans l’annonce des personnages, mais aussi par son ton comique il fait passer une critique