Le Roseau Pensant

"puissances trompeuses" qui faussent notre pouvoir de juger, à commencer par l'imagination. [Le fragment 41- annonce du plan] Fragment particulièrement long (certaines pensées ne sont constituées que de qqmots comme "l'homme est un roseau pensant") qui permet de mesurer la diversité des registres ds les Pensées puisque Pascal a recourt à l'humour. Cette pensée frappe effectivement par sa simplicité et son aspect humoristique ce qui lui permet de faire passer un message d'une absolue radicalité

ce qu’est se conduire comme un homme. L’Homme étant un monstre[6] incompréhensible : l’Homme est un objet contradictoire, capable du meilleur et pire. La contradiction est soulignée par Pascal : « L'Homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser: une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'Homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu'il sait qu'il

retour sur soi même ; Elle fait de l'Homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure, c'est en elle que prenne racine le sentiment de l’existence, et de la pensée de la mort. Comme dit Pascal : «  L'Homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; Mais un roseau pensant ». Dans certains cas, la conscience et les médias ne nous livrent qu'une connaissance partielle et donc erronée de nous mêmes, et du monde, on peut se demander si elle n'est pas finalement d'avantage un obstacle plutôt qu'un

Présentation PowerPointPrésentations1.1 Présentation de l’autrice1.1.1 Une dame de Cour1.1.2 Une Précieuse1.1.3 Une femme de lettres1.2 Présentation du roman1.2.1 Un roman nouveau1.2.2 Un nouveau romanesque1.2.3 L’ « affaire » de La Princesse de Clèves1.3. Présentation du parcours1.3.1 Individu1.3.2 Morale1.3.3 Société1.1 Présentation de l’autrice (Voir les repères chronologiques p.12)Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de Lafayette (1634-1693) 1.1.1 Une dame de courFamille de petite noblesse

une « coutume affreuse » ? Perrault, Contes,« Le petit Chaperon rouge » Etudiez l’argumentation implicite dans cet apologue. Pascal, Pensées, « le divertissement » Quel est le rôle des exemples dans l’argumentation ? Pascal, Pensées, « le roseau pensant » Quels procédés argumentatifs ce texte utilise-t-il ? Victor Hugo, Les Châtiments, « souvenir de la nuit du quatre » Quels procédés le poète utilise-t-il pour persuader / convaincre le lecteur ? Sartre, La putain respectueuse, Tableau I

légitime, car elles peuvent déboucher sur la responsabilité, l’autonomie, la liberté, voire la révolte. L’individualisme peut donc être fécond et dynamique. Conclusion : « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. » Pascal, Les Pensées. L’image du roseau, pliant au moindre vent, fragile et inconstant, fait contraste avec la pensée, qui fait la force et la grandeur de l’homme : l’humain est un être paradoxal, grand dans sa faiblesse. L’homme est donc

livre du sort se ferme à notre vue. L’homme, étranger à soi, de l’homme est ignoré. Que suis-je, où suis-je, où vais-je, et d’oùsuis-je tiré[9] ? Atomes tourmentés sur cet amas de boue, Que la mort engloutit, et dont le sort se joue, Mais atomes pensants[10], atomes dont les yeux, Guidés par la pensée, ont mesuré les cieux ; Au sein de l’infini nous élançons notre être, Sans pouvoir un moment nous voir et nous connaître. Ce monde, ce théâtre et d’orgueil et d’erreur, Est plein d’infortunés qui parlent

empêche l’homme d’accéder au savoir total. Loin encore une fois d’y voir là un obstacle à toute connaissance complète, Pascal y voit précisément l’occasion pour l’homme de se perfectionner, de trouver sa « dignité » qui se réside dans la pensée d’un roseau pourtant fragile. Si les trois ordres sont une manière complète d’appréhender la réalité complexe du monde, l’homme doit y faire un effort de discernement, de jugement quasi-prudentiel. C’est pourquoi Pascal parle, en même temps que

sous la forme d’une défense des « droits de l’Homme », mais parfois au détriment des autres créatures vivantes. À l’instar de Descartes, Pascal défend une conception anthropocentrique en affirmant la supériorité de l’homme sur le vivant (voir Roseau pensant), mais son tableau pessimiste de la condition humaine n’en fait pas pour autant un humaniste convaincant. Il s’agirait alors plutôt de « théocentrisme », puisque pour Pascal, seul Dieu est au centre du monde. À l’inverse, Montaigne apparait comme

pensées de l’homme. Aussi nombreuses soient-elles, « il est de soi si évident que c’est moi qui doute, qui entend et qui désire, qu’il n’est pas ici besoin de rien ajouter pour l’expliquer ». Cette certitude l’amène à faire du sujet une substance pensante, séparée du corps. Son « je suis une chose qui pense » introduit une dualité entre le corps et l’âme. III- Problèmes que posent la transparence et l’immédiateté de la Cs : Affirmer « je suis une chose qui pense » ne me dit pas qui je suis