Le Roseau Pensant

grec : Philia (amour) Sophia (sagesse/savoir) Socrate « je sais que je ne sais rien » La culture Quest ce que l’homme ? -un animal de conscience - un « animal qui fabrique des outils » (Franklin) - un animal politique (Aristote) - un roseau pensant (Pascal) -un animal metaphysique (schopenhauer) Metaphysique : etudes des cauces premiere/ au dela de la nature Pour nous definir il faut se questionner sur notre place dans la nature et notre rapport avec. Nature : 1) naturel≠ artificiel

cette doctrine de ses origines philosophiques ou aristocratiques («On peut être homme sans être savant» dit Rousseau) et même religieuses : pour Pascal, en effet, notre dignité consiste en la pensée : «L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant[…] Toute notre dignité consiste en la pensée. C’est de là qu’il nous faut relever et non de l’espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale». Pensées

Des images antithétiques expressives rendent clairs le paradoxe que Pascal présente. Celle du « roseau pensant » (104 « Grandeur ») est une des plus notoires. Le roseau est l’image même de la fragilité et le lecteur le comprend d’autant mieux qu’il partage avec l’auteur la connaissance du « Chêne et le Roseau » de la Fontaine. Une alliance de mots insolite associe ce substantif à l’adjectif « pensant ». L’oxymore offre une vision frappante des contradictions de l’homme. En effet, c’est dans la pensée

même façon, les hommes ont, chacun, un comportement propre, spécial, unique. Blaise PASCAL (1623-1662) en conclut la grandeur et la dignité de l’homme. D’où cette célèbre formule dans les Pensées : « l’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. » (Gallimard, Pléiade, 1976, p. 1157.) C.    LA CONSCIENCE, INSTRUMENT DE CONNAISSANCE DE L’HOMME     Chez certains philosophes, la conscience apparaît comme une lumière à la fois intérieure et extérieure. 1.     L’introspection

j'allais à mon tour Pour cueillir, en passant, seul, un brin de verveine, Sous ces arbres charmants où votre fraîche haleine Disputait au printemps tous les parfums du jour ; Des enfants étaient là qui jouaient alentour ; Et moi, pensant à vous, j'allais traînant ma peine ; Et si de mon chagrin vous êtes incertaine Vous ne pouvez pas l'être au moins de mon amour. Mais qui saura jamais le mal qui me tourmente ? Les fleurs des bois, dit-on, jadis ont deviné ! Antilope

mettre en application pour résoudre un problème. Pour DESCARTES, toutes méthodes doit reposer sur un ordre. La conscience selon PASCAL (1623-1662) Pascal définit l'homme comme un roseau pensant. L'homme est un être doué d'une conscience et la conscience à la faculté de penser. PASCAL emploie le mot roseau pour souligner la fragilité de l'homme c'est-à-dire sa vulnérabilité. Un homme dans la nature est un être faible sur le plan physique qui dispose de peu de capacité pour se défendre face

est donc la preuve du malheur humain (fr. 123). 2. Abîme et néant L'homme, s'il s'interroge, constate qu'il n'est ni « éternel ni infini » (fr. 125) ; La métaphore de la petitesse humaine vient appuyer cette idée (« ver de terre » fr. 122, « roseau pensant » fr. 104, qui remplit un « petit espace » fr. 64) ; Le motif récurrent de la mort relève du même constat (fr. 124, 128). 3. L'échec du divertissement — Cependant, le bonheur est impossible à atteindre par cette voie ; En effet, la course

inférieur à la nature, la surpasse par sa capacité d'avoir conscience de ce qui l'entour. La conscience est le propre de l'homme et elle le caractérise. Pascal, dans les Pensées, rappelle la grandeur de l'homme mais il la résume à un "roseau pensant" ce qui montre toute l'ambiguïté et la subtilité de la conscience. Cette dernière est unique chez l homme mais il ne faut pas oublier que l homme n'est lui même pas si unique sur Terre et dans la Nature.

l’homme prend conscience de son ignorance. Nous pouvons donc avancer qu’une difficulté quelle qu’elle soit nous stimule. En effet, quand une difficulté se présente à nous c’est voir que l’on ne sait pas tout. Pascal nous dit, « l’homme est un roseau pensant ». Cela signifie que malgré la petitesse de l’homme, par la pensée il est capable de comprendre ainsi que de saisir les choses qui l’entoure par extension, l’univers. Autrement dit, il est plus fort par la pensée que par se taille qui est fragile

le sujet et connaître, l'objectivité. Il y a donc un effort d'objectivité de l'Homme sur lui-même. La conscience constitue ainsi le propre de l'Homme par cette capacité, comme le disait Pascal : « L'Homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant ». Toute prise de conscience forme l'esprit et évolue donc avec le temps. Bergson, dans La Conscience et la Vie, nous expose : « Toute conscience est donc mémoire – conservation et accumulation du passé dans le présent »