Le Rêve Esprit Spirituelle Bergson

de Descartes rejette les connaissances acquises (dans les livres, à l’école), jugées trop confuses et contradictoires. Il rejette l’existence du monde extérieur et de son propre corps qui appartiennent peut-être à un songe. Même si je suis dans un rêve, les vérités mathématiques semblent certaines car elles sont le reflet des lois même de ma raison. Descartes émet alors l’hypothèse d’un malin génie, c’est-à-dire un puissant trompeur, un grand marionnettiste à cause de qui je suis peut-être dans le

ou le Réveil -, car elle s’est souvent endormie! – de l’Intuition spirituelle. L’Intuition spirituelle Car l’Intuition – l’on pourrait dire aussi la Sensibilité de l’esprit – l’Intuition propre  de chaque être humain - est le meilleur Guide, en chaque circonstance, pour l’être humain. Elle n’a rien à voir avec le sentiment, le senti-mental – qui n’est que la sensibilité de l’intellect, mais est un Ressenti vivant, donc spirituel, provenant donc de l’esprit de l’être humain, et se manifestant en

Henri Bergson (1939) Matière et mémoire ESSAI SUR LA RELATION DU CORPS À L’ESPRIT Un document produit en version numérique par Gemma Paquet, bénévole, professeure à la retraite du Cégep de Chicoutimi Courriel: mgpaquet@videotron.ca dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" fondée dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection

sur l’amour. Pour lui notre choix amoureux est toujours révélateur d’un idéal d’humanité auquel nous aspirons. Pour qu’une relation amoureuse entre un homme et une femme puisse s’inscrire dans la durée, il faut qu’il y ait entre eux des valeurs spirituelles communes. Ortega y Gasset apprécie l’expression « tu es ma raison d’être », car elle indique la dimension rationnelle de l’amour. La crise du sens dans la pensée occidentale. « Les fins manquent ; il n’y a pas de réponse à cette question :

constamment : " L'esprit est une sorte de théâtre, où des perceptions diverses font successivement leur entrée, passent, repassent, s'esquivent et se mêlent en une variété infinie de positions et de situations " (op.cit., p 344). Il n'y a pas dans notre esprit d'identité. II – En quoi le moi est-il une fiction? La croyance en l'identité est le fruit de l'imagination et de l'esprit qui ont naturellement tendance, que ce soit pour les choses extérieures ou les perceptions intérieures, à associer les

comme allant de soi – elle conteste, examine et souffre parfois de ce que l’inconscient lui suggère. Il y a contraste parce que la conscience à la fois ne s’explique pas et ne s’identifie pas avec les effets de l’inconscient. Pourquoi ai-je fait tel rêve et qu’est-ce qu’il signifie ? Pourquoi ai-je peur de traverser la rue, alors qu’il n’y a pas de voitures, ou pourquoi les chiens bergers m’inspirent-ils une telle horreur ? Pourquoi suis-je attiré par les jeunes filles qui louchent ou pourquoi une

toute référence comme « âme », « esprit », « conscience » et se fon der uniquement sur l’observation des faits. Comme le reste des êtres vivants, nous obéissons à la loi Stimuli-Réponse. Le concept de conscience serait un avatar de l’idée d’« âme » aussi inutile pour comprendre le psychisme que l’idée générale de « vie » pour comprendre le fonctionnement du vivant. Cependant, la notion de conscience apparait comme une notion utile au même titre que « âme », « esprit », « pensée », « sujet », « psychisme »…

nos désirs. C’est pourquoi Platon compare les désirs à une hydre, monstre à mille têtes (République, IX, 588 e). Mais la puissance se lit dans l’intensification de l'existence que procure le désir. « La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire. L'homme est une création du désir, non pas une création du besoin », nous rappelle Gaston Bachelard (Psychanalyse du feu, 1949, II). C’est pourquoi Rousseau nous met en garde : « Malheur à qui n'a plus

mots et les choses des « couleurs » qui peuvent nous plaire, mais qui nous détournent de la vérité. Car l’imaginaire nous éloigne du réel, au même titre que le peintre qui représente un lit sur lequel nul ne peut se coucher (texte 8). Dans le même esprit, Descartes récuse lui aussi l’imagination qu’il réduit à sa fonction reproductrice des images ayant transité par le corps. « Imaginer » un triangle, pour Descartes, c’est actualiser la vision du triangle en son absence. Or c’est la conception du

Connaissance de soiLa connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences.La connaissance de soi même est un ordre particulier de connaissance dans la mesure où, à son foyer même, le sujet connaissant et l'objet à connaître sont confondus, il est « juge et partie ». Cette difficulté centrale rend impérative une recherche exigeante de l'objectivité si cette connaissance doit être de quelque