Le Silence Et Le Contrat

d’information (I), que cette « mutation » de la conception de la réticence dolosive amènerait à une perception plus volontariste et plus individualiste du contrat (II). I L’existence d’un lien de plus en plus étroit entre réticence dolosive et obligation d’informations *II *L’amorcement d’une approche plus volontariste et individualiste du contrat I L’existence d’un lien de plus en plus étroit entre réticence dolosive et obligation d’informations Si la loi et la jurisprudence classique associait

(ou les créanciers), en vertu soit d’un contrat, soit d’un quasi-contrat, soit d’un délit ou d’un quasi délit, soit de la loi ». Créancier (celui qui reçoit, titulaire d’un droit de créance) <-> Débiteur (celui qui doit, personne tenue envers une autre d’exécuter une prestation) : on peut être les 2 à la fois. * Contrat (=>acte juridique) * Quasi contrat (=>fait juridique) * Délit (=>fait juridique) * Quasi contrat (=>fait juridique) Eléments constitutifs :

civ 1ère 3 mai 2000 (arrêt Baldus) La réticence est le silence d'une partie sur un élément d'information relatif au contrat qui, s'il avait été connu, aurait dissuadé l'autre de contracter. Cette abstention n'était traditionnellement pas considérée comme un dol, la jurisprudence en la matière a évolué et la difficulté est de déterminer jusqu'où l'exigence de loyauté entre les parties doit s'imposer. C’est dans un arrêt de la Cour de Cassation rendu par sa première chambre civil, en date du 3

CORRECTION SEANCE 2 DROIT CIVIL (CONTRAT) L2 DROIT – L2 AES Mme PARTYKA Patricia – M. BRUNNER Sacha – Mme PRADILLE Delphine – Mme COLETTA Anaïs CAS PRATIQUE : Les éléments portés en rouge dans la correction sont des éléments de méthodologie, ils sont précisés à titre de rappel. Ces éléments sont donnés à titre indicatif et ne doivent pas être reproduits dans vos copies. Introduction LUKE et CHEWBACCA rencontrent plusieurs difficultés qu’il convient de traiter successivement. A titre

4 : La formation du contrat de vente La formation d’un contrat et donc du contrat de vente suppose l’existence du consentement des parties et le respect de condition de fond et de forme pour sa validité. Le consentement des parties L’offre et l’acceptation Le contrat de vente se forme par l’offre et de l’acceptation. L’offre émise par le vendeur, l’offre express, l’offre tacite, acceptation émise par l’acheteur. En ce qui concerne l’acceptation, en principe le silence ne vaut pas l’acceptation

dol. En effet, en droit des contrats, la jurisprudence civile a toujours abordé la question des vices du consentement avec beaucoup de prudence, et le silence de l'un ou l'autre des contractants, n'était alors pas considéré comme constitutif d'un dol. Par la suite, les juridictions civiles ont opéré un revirement de jurisprudence en publiant des arrêts qui reconnaissait dans certains cas seulement, un devoir d'information du contractant, surtout dans les contrats entre un professionnel et un particulier

2 ou plusieurs personnes en vertu duquel l'une de ces personnes, le créancier peut exiger de l'autre, le débiteur l'accomplissement d'une prestation. EX: contrat de vente qui est conclu entre le vendeur et l'acquéreur. ce contrat va créer un lien de droit entre ces 2 pers et mettre à la charge des parties certaines obligations. dans le contrat de vente le veneur peut apparaitre comme crancier car il peut exiger de l'acquéreur le paiement du prix. il pèse sur l'acquéreur une obliigation. EX: un cycliste

TDDO - séance 2 La conclusion du contrat Technique de cassation, Bachelier Summa divisio : la formation/conclusion et l’exécution du contrat Dans la formation du contrat, il y a plusieurs temporalités. 2 Questions : - Les parties sont-elles engagées juridiquement ? Hiérarchie dans l’engagement, dans la contrainte : engagement progressif. - À quel type d’obligations sont tenues les parties ? Obligations légales, juridiques. Equilibre entre liberté contractuelle et sécurité contractuelle

DROIT CIVIL L’arrêt d’espèce étudié, rendu le 3 mai 2000 par la première chambre civile de la Cour de Cassation; admet une exception au principe de bonne foi des contractants qui interdit qu’une partie puisse garder le silence sur un information qu’elle sait déterminante pour le cocontractant. En 1986 une personne vend un nombre important de photographies de Baldus (un photographe de grande renommée) a un prix dérisoire (1000 francs l’unité). Un acquéreur achète aux enchères ces photographies

Commentaire d’arrêt C.cass Civ 3ème, 17 janvier 2007 L’approche contemporaine du contrat pose pour principe l’inégalité des parties durant la formation du contrat et en déduit la nécessité de la protection, qu’elle soit à priori ou à postériori, de la partie considérée comme faible. Lorsque la notion de dol rencontre cette conception du contrat, celle-ci gagne en subtilité, en complexité et tout particulièrement dans le cas de la réticence dolosive c'est-à-dire lorsqu’une partie a volontairement