Le Souverain Bien Aristote

coutumes, des instincts etc… Cela induit qu’un membre d’une société doit nécessairement se penser par rapport aux autres membres de cette même société. Chez l’homme, c’est une structure propre, généralement appelée Etat, et qui définit une autorité souveraine s’exerçant sur l’ensemble d’un peuple (ou un territoire déterminé). On appel citoyen le membre de cet Etat, censé en respecter l’autorité. Toute société humaine est organisée, réglée. De la on pourrait se poser la question de savoir si la vie humaine

droit-liberté ont aussi besoin de cette atteinte pour exister. « Ma liberté commence là où s’arrête celle des autres » : en philosophie, ça ne veut rien dire. Ca correspond à un arbitrage ponctuel, une norme fixée qui va illustrer ce principe. Mais ça illustre bien l’articulation entre droit-liberté et droit-créance. Tout droit subjectif est pris dans le système des droits subjectifs. Cela entraîne des conséquences politiques : si un gouvernement veut entendre les critiques de l’impôt, il devrait alors diminuer

soit pas vrai historiquement, n’a finalement pas beaucoup d’importance, dans la mesure où elle a effectivement produit cet effet), qu’on puisse en quelque sorte faire de lui l’inventeur de l’idée de souveraineté au point que tout ce qu’il y a de souverain dans la philosophie politique moderne lui soit redevable, nous pousse à prendre au sérieux la mise en place elle-même de cette théorie de la souveraineté. 1) La démarche définitoire. Dans les Six livres de la république[1], Bodin veut affronter

Concepts philosophiques - le Bien La notion de bien est la notion centrale de la philosophie morale depuis l’Antiquité. Le concept de bien est traditionnellement rattaché au concept du bonheur. L’homme vise à faire le bien, car il désire faire ce qui lui semble être juste afin de se sentir bien dans son corps et dans sa tête. Si l’être humain se sent bien alors il est heureux. Le mot bien signifie selon son étymologie latine « bene » : bien, favorablement. Le Bien, en philosophie, désigne ce qui

la force, une cité pour survivre doit avoir des guerriers, on a les bras et les jambes qui représentent le travail, se sont les personnes qui apportent la richesse. Cette image on la retrouve quand on parle de l’état ; quand on dit qu’un état est souverain c’est trois choses : - lorsqu’il dispose d’une police et d’une armée pour se défendre - lorsqu’il a les moyens (argent des impôts) - si il a la capacité de sanctionner le droit, si il dispose d’une justice A/ Le monde grec : repères

politique – et corrélativement de l’activité citoyenne – mais bien comme entraînant une mutation décisive de ses fins et, peut-être surtout, de ses modalités. Pour faire apparaître cette mutation, il est évidemment nécessaire de procéder à une rétrospection. Aussi commencerai-je par interroger ce modèle républicain en revenant d’abord à une rapide présentation de la démocratie de l’Athènes antique fondée pour l’essentiel sur Aristote, puis à un examen de la position rousseauiste. Je confronterai

Bien sûr, comparer ces deux conceptions différentes au sens littéral du terme, c’est-à-dire la définition même que s’en font les deux partis, ne tient plus du tout la route car les mentalités ont changé et celle d’Aristote peut nous paraître désuète. Assurément, tenter d’identifier ces différences est, compte tenu de la distance temporelle séparant notre époque de celle du penseur grec, une aberration doublée d’une insulte au génie d’un homme qui a construit de toutes pièces une cosmologie, une astronomie

textes présentés opposent les avis de Xénophon et Aristote exprimés dans deux œuvres : la «  Constitution des Lacédémoniens » pour le premier, «  Politique » pour le deuxième. Les critiques ou louanges qu’ils expriment portent sur deux principaux sujets : l’éphorat et la gérousie, deux instances politiques majeures existantes à Sparte. En s’exprimant d’ une manière contradictoire, Xénophon et Aristote participent, par leurs écrits, aux nombreux contentieux

TD 1 : HPE (ARISTOTE) Introduction L’économie, en tant que domaine de connaissance et de réflexion , est issue de préoccupations politiques et morales. Ainsi, de Platon à Smith, l’évolution de la réflexion économique a suivi celle de la philosophie politique et morale. On distingue trois grandes branches de la philosophie : la métaphysique, la philosophie naturelle (physique, mécanique, astronomie, ie les sciences expérimentales), et la philosophie politique et morale, au sein de la quelle on

Aristote est né en -384 en Macédoine, à Stagire (d'où son surnom ; le Stagirite), ville de Chalcidique, sur le golfe Strymonique[3] Son père, Nicomaque, était le médecin du roi Amyntas II de Macédoine. Sa mère, Phéstias, était une sage-femme originaire de l'île d'Eubée. Il perdit à 11 ans son père, puis sa mère, et fut élevé par son beau-frère, Proxène d'Atarnée, à Atarnée, en Mysie, où il se lie d'amitié avec Hermias d'Atarnée, futur tyran de Mysie[4]. Comme Stagire était une colonie grecque