Le Sublime Et Le Grotesque

qu’il n’y ait qu’un pas. Vérité du grotesque « Personnage de profil à gauche » BNF, Mss, N. a. fr. 13342, f° 4 Le réel résulte de la combinaison toute naturelle de deux types, le sublime et le grotesque, qui se croisent dans le drame, comme ils se croisent dans la vie et dans la création. Car la poésie vraie, la poésie complète, est dans l’harmonie des contraires. Préface de Cromwell L’univers graphique d’Hugo est peuplé de figures grimaçantes et grotesques, croquées çà et là dans ses carnets

multiplicité et la richesse des personnages, des lieux, des situations et des sentiments. Ils refusent ainsi qu’il n’y ait que du tragique dans une tragédie, que du comique dans une comédie . Les Niveaux de langue familier et recherché, registre grotesque et sublime, vers et prose sont juxtaposés en toute liberté . Victor Hugo et Musset illustrent ce principe de mélange de genres, dans leurs pièces, tel que dans Lorenzaccio où Musset ne met pas seulement en scène des nobles, confidents et nourrices

mélange de burlesque et de lyrique Les codes classiques abolis Une critique de la religion II/ Maître Bridaine un personnage ridicule Un personnage égoïste et grotesque Un discours sans aucun sens Une dimension comique CONCLUSION : Ce monologue de drame romantique nous a offert un mélange de registre insociable tel que le grotesque et le sublime. Ainsi on voit bien que Musset voulait montrer un théâtre nouveau à différence du théâtre classique avec ici un personnage ridicule, ne se souciant que de

romantique, qu’il théorise dans la préface de Cromwell, qui a pour particularité de mélanger les genres et les registres. Le drame Hugolien est enfaite une synthèse de la Tragédie et de la Comédie, son théâtre se libère des codes et mêle le sublime au grotesque. Hugo est aussi un homme politique engagé, il a notamment défendu les droits du peuple. Cet engagement transparait dans son œuvre Ruy Blas (Voir paratexte). PROBLEMATIQUE : En quoi cette scène de conflit relève t’elle du drame romantique 

sujet des larmes. A la question de Le Bret, Cyrano est indigné car, selon lui, c’est trop laid. Dans sa réplique, on trouve une opposition de deux champs lexicaux : le grotesque et le sublime. Grotesque : « trop laid » (v526) « tant de laideur grossière » (v531) « ridiculisé » (v534) « la risée » (v533) Sublime : « rien de plus sublime » (v532) « divine beauté » (v530) Cyrano utilise beaucoup de points d’exclamation, il utilise des tournures négatives répétées : « non » (v526), « jamais » (v526), « je

explication rationnelle du mélange des genres : l'homme, en vivant cette dualité, ne peut en effet se contenter du sublime: il veut aussi du grotesque. C'est par exemple le sublime de la cathédrale Notre-Dame de Paris abritant le grotesque du personnage de Quasimodo. Dès lors, pour Hugo, la séparation des genres comiques et tragique ne se justifie pas : le drame doit mêler le grotesque et le sublime car "tout ce qui est dans la nature est dans l'art." De même, les unités de temps et de lieu n'ont pas de raison

commenter, résumer. Comme pour la règle des trois unités, on retrouve là aussi l'ambigüité de Musset face au drame romantique lui-même. III. Des personnages romantiques3 Les grotesques Les personnages de Blazius, Bridaine et Dame Pluche (et dans une certaine mesure le Baron aussi) s'inscrivent dans la théorie romantique des grotesques, inspirée de Shakespeare. Les caractéristiques de Blazius et Pluche sont clairement énoncés dans la scène 1 de l'acte I : l'un gros, amateur de vin et de bonne chair, et

scène du « grotesque » – Le drame romantique met en scène le « laid », le « trivial », le « grotesque » afin d'approcher au plus près la réalité humaine. Ici omniprésence du corps par la gestuelle et par le discours de DC (focalisé sur les fonctions vitales : manger et boire). Voir le lexique associé au corps, aux fonctions vitales, aux domaines prosaïques et triviaux. – Intermède burlesque3 = apparaît très souvent dans le drame romantique. Cf. préface de Cromwell (1827) : « Le sublime sur le sublime

traduisant par des écrits théâtraux tels que Cromwell (1827) ou Hernani(1830). En effet, « Hugo préconisa la liberté dans l’art : plus d’unité de temps, ni de lieu, plus de distinction entre la comédie et la tragédie, entre le beau et le laid, le grotesque et le sublime… Il faut mélanger les genres et offrir une peinture totale de la réalité. ».1 Pour légitimer ce nouvel art, Victor Hugo va déterminer les trois temps de l’évolution de l’art dans la Préface de Cromwell écrite en 1827. Il va mettre en lien

excessives et appartenant à un autre temps. Mais ce n'est pas pour autant que les romantiques dénigrent le passé puisqu'ils se réclament de Shakespeare, lequel mélangeait les genres (tragédie, comédie, farce…) et les registres (tragique, lyrique, sublime, grotesque…). Cette nouvelle revendication est celle de la totalité.          Définition :    Qu’est que le romantisme ? qui dit Romantisme dit art –moderne – c’est-à-dire intimité, spiritualité, couleur, aspiration vers l’infini, exprimées