Le Sublime Et Le Grotesque

balzacienne : Invention et vision picturales de La maison du Chat-qui-pelote au Père Goriot, Genève, Droz, 1969. Sylvie Boulard-Bezat, « Les Adaptations du Père Goriot », L’Année balzacienne, 1987, no 8, p. 167–178. Pierre Brunel, « Le Sublime et le grotesque chez Balzac : l’Exemple du Père Goriot », Année balzacienne, 2001, no 2, p. 31–56. Wei-ling Chen, « Le Père Goriot, autodestructeur », NTU Studies in Language and Literature, Dec 2002, no 11, p. 45–69. Évelyne Datta, « Le Père Goriot, alchimiste

très largement supérieure aux vingt-quatre heures du théâtre classique; • la volonté de mélanger les genres et les registres, en proposant, selon les mots de Hugo dans la préface de Cromwell, une esthétique fondée sur l’alliance du « sublime » et du « grotesque », qui emprunte à la fois à la comédie et à la tragédie; • des sujets empruntés à l’histoire, en particulier à l’histoire moderne et contemporaine, que la scène évoque par des effets caractéristiques de l’époque et du lieu (c’est le

première comparaison est alimentaire, et le poète se compare à un pâté (nous sommes ici directement dans le grotesque qui travaille notamment ce domaine vulgaire de la nourriture) ; la seconde comparaison fait référence au héros de Cervantès… Nous avons donc sur le même plan un pâté et un des plus grands héros de la littérature européenne.la confrontation des registres (trivial et sublime) : c’est justement ce que l’on appelle le burlesque. Le burlesque est cette confrontation entre un genre noble

un véritable manifeste en faveur du théâtre romantique qui trouve là son acte de naissance et sera le déclencheur d'un mouvement irréversible. Le caractère du "drame" est le "réel" et le "réel" résulte de la combinaison de deux types, le "sublime" et le "grotesque" qui se croisent dans le "drame" comme ils se croisent dans la vie et dans la création. RUY BLAS  La pièce Ruy Blas se passe dans un château en Espagne et raconte l'histoire d'un homme, Don Salluste de Bazan, qui médite secrètement sa

connaîtra une fin malheureuse en se donnant la mort après avoir connu un amour juvénile avec la Reine. Dans Hamlet de Shakespeare aussi, la fin sera marquée par la mort de Hamlet, le personnage principal après avoir voulu venger la mort de son père. Le sublime, un langage qui permet de mettre en avant la beauté et la sensibilité de la scène est présent dans ces deux pièces, et permet de rendre des scènes tragiques très émouvantes, qui viennent heurter la sensibilité du spectateur. Dans la pièce de Shakespeare

dans le drame romantique doit prôner la liberté avec la possibilité d’inclure plusieurs lieux, différentes temporalités mais aussi avec la possibilité de mêler plusieurs genres, plusieurs registres avec l’alliance par exemple de moments sublimes à des passages grotesques. De plus, le drame romantique doit être vérité plutôt que vraisemblance avec des décors, des costumes des accessoires et un langage qui ne sont pas toujours réalistes. IV) Le retour du tragique a) Le retour des mythes La guerre de

littéraire qui prône de laisser largement place à l'expression des sentiments et des sensations en abolissant les règles strictes de la littérature classique. Il propose de jouer sur les contrastes, sur l'opposition du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Il préconise la liberté et le naturel en art. Le Romantisme s'exerce dans les romans, la poésie, ainsi que le théâtre.  II. Pourquoi cette œuvre est-elle romantique ? PAULINE d'Alexandre Dumas est dite une œuvre romantique du fait

rompre avec le Classicisme. C'est avec la bataille d'Hernani en 1830 provoqué par la pièce Hernani de Victor Hugo que naît le drame romantique. C'est ainsi que le héros romantique fait son apparition. Le héros romantique étant une alliance du grotesque et du sublime traduisant la passion et le mal du siècle. Dans Lorenzaccio de Musset (1834) quelles caractéristiques Lorenzo possède t'-il du héros et en quoi peut-on dire qu'il ne l'est pas totalement ? L'examen du texte portera d'abord sur les marques

V Mélange du grotesque et du sublime Le sublime : « part sans cesse élancée vers le ciel » p.39, expression de sentiments humains nobles, qui dépassent la nature, exceptionnels de qualité ou d’intensité. Dans Ruy Blas, sentiment du valet pour la reine Le grotesque : « part toujours courbée vers la terre », évocation du laid, du difforme, du mal, de la bête, de l’incomplet, du bouffon... Distinction entre le grotesque difforme et horrible (Polyphème, cyclope effrayant) et du grotesque comique et bouffon

classique Dislocation de l’alexandrin par Victor Hugo « J’ai disloqué / ce grand niais / d’alexandrin », Les Contemplations Plus de césure à l’hémistiche (six syllabes) Opposé au classicisme, représentatif du drame romantique Alexandrin : sublime Dislocation : grotesque Véritable projet d’écriture Ruy Blas : « Une femme du peuple essuyer sans rien dire » (l.16) Hernani : « Dormir sur l’herbe, boire au torrent, et la nuit » (l.38) Division du discours visuellement